Tournée générale !

Zoko s'assit aux cotés de ses vieux compères. Il prit la bière que lui tendait le tavernier, celle-ci n'avait pas la même teinte que celle qu'il venait de boire. Il leva son verre.

A nos retrouvailles !!! Bourrons nous l' gueule Ariel, c'est un des rares plaisirs qu'i me reste en ce monde...

Zoko sourit.

Une mise au vert ? En quelques sortes, c'est une bin longue histoire en vérité... Je m' suis retiré du milieu après une sale histoire, un petit tour au bagne qui m'a pas fait d' bien et l'amour d'une femme... Le genre de femme qui vous remet dans le droit chemin.

Il retira son chapeau, découvrant quelques cicatrices.

Sans parler des tortures de l'inquisition...

Je ne sais pas ce qui m'a amené de nouveau jusqu'ici, à vrai dire je ne m'attendais pas à tomber sur vous en entrant ici. Je pensais m' sentir seul comme un vieux qu' tout le monde à oublier et rentrer cultiver mes champs.

Le jeune paysan (bah oui toujours jeune, y a pas si longtemps que ça quand meme) vida sa choppe et reprit :

J'en r'viens toujours pas, on dirait bin que l'tout puissant nous fait là un joli clin d'oeil...

Alors te voila maqué, avec de la marmaille, une cahute, et un champs?
C'est fini les courses à travers champs, la milice à tes trousses?
C'est fini le vent dans les cheveux, l'argent facile, les voyages dans tous le royaume?

Qu'a cela ne tienne !
Tu es tjs un brigand dans l'âme n'est ce pas?

D'ailleurs en parlant de femme, j'en cherche une justement...
Je pensai la retrouver dans la taverne, Ariel parcourt du regard la grotte mais apparament elle n'est plus la...
Mais tu la connais bien Zoko...

Zoko sourit.

Non pas de cahute, encore moins de marmaille, juste un champs et je squatte chez elle depuis des mois maintenant... Mais au fond, il reste toujours une part de brigand, c'est de le sang je crois.

Quand Ariel fit allusion à la femme qu'il cherchait, Zoko baissa le regard.

A ma connaissance elle est vivante, mais il y a bien longtemps que je ne l'ai pas vu. Elle te cherchait elle aussi la dernière fois que je l'ai croisé.

Mémé était assis en train d'écouter ces petits jeunes parler
(elle se rappelait même pas être entré dans la taverne, mais puisque Ariel le disait). Enfin, jeune, ce n'était pas le cas de ce Mr Reloy, mais qu'il était charmant... Un être sensible, elle en était persuadé.. Elle lui rappelait un certain dresseur d'éléphant...

Y aurait une peu de schnaps dans le coin ?

demanda-t-elle soudainement.

Elle comprenait que la grand-mère d'un ex-juge pouvait ne pas paraitre à sa place.. C'était oublié qu'elle était resté plusieurs mois à moisir dans les geôles du Bitcherland.. à cause de ce petit-fils

Leroy fut surpris par cette entrée discrète. A dire vrai, il était surpris de trouver une femme -si vieille qui plus est- dans ce lieu ordinairement plutôt fréquenté par des hommes. Il s'imaginait plutôt une telle personne faire le ménage dans un trou perdu en province, et raconter des histoires à ses petits-enfants.

Eh bien tavernier, qu'est-ce que tu attends pour servir la dame ? On t'a pas appris les bonnes manières ?

Eh bien, ma bonne dame, qu'est-ce qui vous amène par ici ? Encore jamais eu le plaisir de vous rencontrer.

Leroy s'incline majestueusement, du moins autant que le permet son pauvre dos.
Leroy, brigand d'expérience, pour vous servir.

HawHawHaw !!!
Vous ne m'avez pas bien compris gars Ariel. Je n'ai pas quoique ce soit de glorieux à mon actif...
Mais je peux vous chanter une complainte populaire...

Après avoir torché goulument son brevage le voilà qui ce lêve, ce dirige vers son bardat où il récupère son tambour devant les yeux éffarés du chiot qui s'esquive discrètement vers la cuisine...

Il ce râcle bruyament la gorge, s'adonne à son sport favorit (à croire qu'il escompte innonder la cheminée)... Puis, soulagé, ce rassoit armé de ses baguettes :

1-2 1-2 1-3 1-2 1-3 1-2 1-2...


La rythmique sautillante et la voie rocailleuse s'entremêle de façon surprenante... c'est un peux jeune, mais c'est prometteur... (HRP : 4 points de charisme...)

Ariel aprés avoir reconnu la chanson se met à chanter en coeur en versant moult bière autour de lui!
Foutraille! tu te débrouilles pas si mal...
Dis moi, tu saurai jouer la Complainte du Chevalier Boiteux? Avec un luth à une seule corde...

Quand aux exploits, ne te fais pas de bile, pour nous autre, l'heur de gloir vient quand on dmande aux Frères humains qui après nous vivrons, de point avoir les coeurs contre nous endurciz...

Ariel sourit et fait un clin d'oeil à Leroy qd il le voit en pleine conversation avec Mémé Marguerite.
Tudieu, l'est encore en forme dis donc...
J'attendrai pour discuter avec elle

essoufflé mais visiblement heureux le voici envahit par la joie du novice...
Un luth à une seule corde ?
ça doit être moins compliqué que si il y en à plus...
HawHAwHAW ! ! !(faut il être jeune pour ce gausser de ses propres boutades...)
Je ne connoissions point cette complainte...
Mais si tu me fais le plaisir d'annoncer la danse, le miens serai de te suivre..

Malgré le bruit que faisaient les petits jeunes avec leur musique et leur chanson de sauvages, Mémé entendit les tendres paroles de Messire Leroy

Heureux de vous rencontrer Messire....

Je viens ici en mission pour un de mes miens amis étrangers. Il souhaite réformer la justice de son pays pour qu'elle soit plus... en fin moins.. enfin qu'elle soit juste quoi.... J'espérai rencontrer Monsieur Blatte.. ou Blafard ?

Evidemment je ne peux pas donner le nom de mon ami.. Il a un haut poste dans l'Eglise et est un noble connu dans son pays.

En disant ces mots, Mémé se rendit compte enfin du pourquoi dans sa jeunesse, ses copines ne lui disaient jamais leur secret...

Ariel qui avait écouter distraitement Mémé Marguerite ne put s'empécher de dire...
Ainsi c'était donc pour ça... Rendre la Justice... Plus Juste...
Des mauvaises langues dans le Bitcherland se demandaient... Pourquoi cherche t'elle un faussaire? Serait elle mélé a des affaires louches? Y aurait il un procés en cour dont il faudrait maquiller les preuves? cui prodest? Je suis sur qu'elles sont rassuré maintenant...
Cafard tu dis? Connai pas! pas un brigand, ça c'est sur. Mais des personnes suffisament talentué pour faire ce qu'il a fait , y'en a pas bcp dans les Royaumes... Une, ptt deux...
Se désinteresse de la conversation et revient à la Musique.

Diantre! Le Chevalier Boiteux? Seul l'écuyer Pirlouit devrait en etre capable à mon avis...
Mais je connais bien une chanson, du temps ou j'étais sur les galères de l'Empereur, à Marseille...
Mais pour cette chanson, il me faut du RHUM ! YOHO Tavernier !
Dans cette galère, nous étions quinzes marin...
Et Ariel se met à chanter...

Cela faisait un long moment qu’Akeem n’avait pas été en présence d’autant de monde à la fois. Il se demandait ce qui, entre l’alcool, le brouhaha et la musique, pouvait bien lui faire autant tourner la tête.
Il décida qu’il était temps pour lui d’aller voir où en étaient ses affaires.

Je vous laisse jeunes gens. J’avoue être un peu fatigué et je dois surveiller un peu ma protégée.

Il fit un grand geste de la main pour saluer l’assemblée.

A bientôt les amis, bonne soirée !



https://lgjb.1fr1.net/Taverne-de-la-Grotte-c3/La-Taverne-f4/L-Opiacee-la-fumerie-des-brigands-t780.htm

Leroy sort brusquement de sa torpeur à la mention d'un nom bien connu.

L'écuyer Pirlouit ? C'lui qu'a un cabri pour ch'val ? L'as-tu connu ?
Je pensais qu'il n'était qu'une légende.

Il finit rapidement sa chope de bière, se lève et salue tout le monde.

Allez, j'y vais, j'ai à faire à Dijon ...

S'lui qu'a une Biquette pour monture !
Une sans dent de fer...

Une mystérieuse femme, toute vêtue de noir, entre dans la taverne. D'un pas léger, elle s'assie dans un coin sombre.
Fatiguée par un long voyage, elle se laisse emporter dans ses pensées. Un bruit attire son attention. Son regard, noir et froid, fixe le jeune paysan qui contait ses mésaventures. Aussitôt, l'inconnue retourne dans ses pensées ou raisonnent dans sa tête les mots : "Amour - Femme",
"dans le droit chemin".

Décidemment, que d'allées et venues dans cette grotte... Zoko observe tous ces va-et-viens sans vraiment faire attention, même s'il croise le regard froid de cette femme qui vient d'entrer.

Il prend le mot doux d'Ariel et le lit discretement, esquissant un léger sourire. Il écrit à son tour au dos du parchemin et le lui retourne.

Dis moi Ariel, cette femme à laquelle tu veux faire allusion, tu veux la retrouver ? Comme je l'ai dit, elle te cherchait la derniere fois que je l'ai vu, et elle m'a demandé de l'aider à te retrouver. Mais on a rien su faire, tu sais toujours aussi bien disparaitre...

Ariel pensif...

La retrouver oui, mais où chercher? Tout mes "bons amis" qui me tenaient au courant de tout ce qui se passait dans le Royauma sont mort ou disparu...
Plus de larbins à envoyer courir les routes, et plus d'argent pour les financer...
Dans ces conditions, comment la retrouver?

Se tourne vers les deux demoiselles, Chouette et Amareza

Et bien demoiselles, il n'est bien guère poli de venir ici et de ne rien dire!
Parlez nous de vous, qui êtes vous, et qu'espérez vous trouver ici?

[HRP : désolé, de grosses embrouilles en vrai, pas le temps de jouer...]

Soudainement GLAV ce lêve...
Nondidiou ! Messires je dois vous quitter...
Au plaisir messire Ariel... je tenterais de retrouver la complainte dont vous m'entreteniez... Je dois partir sur le champ...
Yoho et une bouteille de Rhum...

s'approche d'Ariel et lui murmure...
si vous cherchez quelqu'un faite le moi savoir... et je vous informerais si ma route croise votre poisson...

Crache de nouveau dans la cheminée, attrape la bouteille de Cognac quasi vide appelle son chien, attrape son barda et disparait dans la nuit...

A bientôt ! Si l'Korniaud veux bien !

Toujours dans son coin sombre, Chouette tourne lentement la tête vers celui qui l'a interpellé. Le cabuchon est toujours rabattu sur son visage et rien ne laisse deviner ses expressions. Long moment de silence ... Puis une voix neutre empreint d'un fort accent italien s'extrait du capuchon.

Buongiorno messir, appelez-moi la civetta ... ou la chouetté, si vous lé préférez. Yé fait une longué via depouis Gênoa. Yé souis parti de là-bas souite à oune malinteso ... mal entendou ! Madre di dio c'est ouné trop lunga storia ... longué historia.

Yé entendou votre discorso messir Ariel ! Vous récherché des spadassini ? Des informazioni ?

Foutraille!
Jsuis bien vernis moi dis donc!
Deux propositions d'aide, comme ça coup sur coup!

Se penche vers la Chouette
Toué tu, ... euh toi, tu m'intéresses pardi, ça oui!
Mais ne te méprend pas sur ce que j'ai à t'offrir, car pour le moment je n'ai rien...
Concernant ma petite affaire privé, je cherche une femme, belle, rousse, à peu pret grande comme ça, joli mignot, tout ça, tu l'aurai pas croisé par hasard?

Et sinon concernant des informazioni en général, j'aime bien ecouter les histoires de tout le monde...

Li interesso messire ? A quale argomento ... qué voluez-diré ?
Una roussé dités-vous ? Non, yé n'ai pas vou dé roussé. Ma pét-être savez-vous son nome, messir ?

La chouette baisse le ton et s'adresse directement à son vis-à-vis.

Ed les informazioni ... L'ouné dice qué le Limousine a des città qué seraient des prede ... des proies facili ... faciles.

En entendant l'accent de Dona Civettà, Amarezza sourit. La jeune femme, d'un signe de la main, appelle le tavernier.
Elle lui murmure :"Tavernier!!! Tournée générale!!!"

Très farouche, Amarezza écoute la conversation avec beaucoup d'attention devant la piquette apporté par le tavernier.

Cachée dans l'ombre, elle ne peut s'empêcher de regarder le paysan qui lui rapelle .... son histoire.

La jolie mélodie des mots italiens la replonge dans ses pensées, son regard s'assombrit et reprend une froideur glaciale.