[RP] La route du trésor

Maniaque du brigandage Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 30/12/2006

J`en profite pendant que les gardes sois sur le dos, pour me sauvé avant qu il me rattrape
Et que je finisse au cachot. Je vois le groupe qui se sauve au loin pendant que les soldats son toute entre mêler les un par-dessus les autres.

ha un peu d`action ça me tien en forme ça

Je continua ma route tout en me faisant tout petit pour que les gardes me vois pas .

"je dirais une bousole "

L'affaire des chevaux n'avait pas été aussi simple qu'il n'y paraissait au départ. Le nombre important de gardes qui nous étaient tombés dessus n'était pas un bon signe. La surveillance était importante dans cette région et cela ne convenait guère à la catégorie de personnes que nous étions.

- Et bien vos charmes n'ont pas eu le temps d'agir sur le jeune écuyer... Mais il n'en demeure pas moins que je serais ravi de vous revoir faire une petite démonstration.
Bon et maintenant ?

Le projectile tomba aux mains d'Odile.

- Alors Odile ? Une idée sur la suite des évènements ?

La nuit allait bientôt tomber. C'est pourquoi Bloodscream prit les devants et dit, sans attendre la réponse d'Odile, qu'il était temps de monter un camp dans une forêt proche. Il mit pied à terre et commença à s'installer à un endroit assez inconfortable, mais plutôt bien camouflé.

Installons nous ici, et n'allumez pas de feu, il faut limiter les risques. Je prend le premier tour de garde.

Devant les regards de ses compagons, il soupira. Il était vrai que la soirée était très fraîche, et le manque de confort de l'endroit n'arrangeait pas les choses. Bloodscream avait trop tendance à oublier que les autres avaient en général eu une jeunesse au moins relativement normale. Une jeunesse comme il aurait aimé avoir. Mais la sienne fut sauvage et rude. Il se surpris à repenser à la façon dont il était devenu brigand, et si c'était vraiment une bonne idée. Il l'était devenu, car il avait vu tant d'horreurs et d'injustice chez ceux qui prétendaient "faire régner l'ordre". En réalité, ils avaient l'air de le faire par pur sadisme, ni plus ni moins. Après tout, s'il avait plus d'une fois fait couler le sang d'innocents, en était-il pire qu'un inquisiteur un tant soit peu belliqueux ?
Il entendit au loin le cri d'un loup. Il n'en avait pas peur. Car si les blessures physiques que lui avaient infligé ces bêtes étaient plus profondes que la plupart de celles faites par l'homme, ce n'était rien en comparaison de la profondeur des blessures morales que lui avaient infligé ce dernier ?
Dans sa rêverie philoso-nostalgique, il ne vit pas le temps passer, et aperçut bientôt les rayons du soleil passer entre les arbres...

Dès que le soleil commença à percer, Odile s'éveilla en même temps que ses compagnons. Elle profita qu'ils étaient en train de casser la croûte pour leur faire une révélation.

Compagnon, compagnon. Nous voici à mi chemin de notre quête. D'ici quelques jours nous serons à Paris. Il est temps à présent que je montre ce qui nous guide vers notre but.

Et elle sortit délicatement de sous ses jupons, bien emballé, un magnifique bijou en or, finement ouvragé, accroché à une chaîne, serti d'un énorme rubis rouge comme le feu.

Ce bijou est une carte qui va nous aider à nous déplacer. Dès que nous serons à Paris, nous y verrons plus clair.

Bloodscream, qui avait la tête plutôt lourde après la nuit blanche qu'il avait passé, s'abstint de tout commentaire vis-à-vis de la "carte"...
Il avait cependant hâte d'arriver à Paris, et plus précisément de découvrir l'ambiance des tavernes là-bas...

La nuit avait été courte mais relativement calme. Après avoir remercié Bloodscream pour leur avoir permis de faire une nuit complète, Serra regarda le bijou sorti des jupons de la donzelle.

- Une carte ? Et pourquoi Paris ? Les gardes y sont nombreux... et les brigands sans scrupules tout aussi nombreux. Nous allons devoir faire preuve de discrétion et un contact sur place ne serait pas de trop...

Bloodscream jeta un regard étonné vers Serrallonga. Puis il y réfléchit mieux.

C'est vrai, malgré ta... carte, cela ne nous fournit pas vraiment d'explications.

Puis il regarda un moment l'horizon d'un air vague.

Pour moi, un bijou, ça n'est bon que pour se faire quelques pièces. Or, cela m'étonnerait qu'on ait entrepris un tel voyage pour ça. Non, vraiment, je ne vois aucune explication. Cela aurait-il rapport avec...

Il s'arrêta brusquement. Il mit pied à terre et fit signe à ses compagnons de faire comme si de rien n'était.
Bloodscream avait repéré un voyageur plus loin, et voulait économiser ses provisions. Lorsque le voyageur croisa Odile et Serrallonga, Bloodscream lui décocha une flèche, qui l'atteint à la jambe. Il bondit devant lui et, alors qu'il allait lui demander sa bourse, son masque tomba. Il jura, puis résolut d'achever l'infortuné d'un coup de hache afin qu'il ne rapporte à personne ce qu'il avait vu. Il ignorait si ses compagnons approuvaient ses méthodes, mais il avait toujours détesté qu'on l'empêche de faire à sa façon. Il prit donc les quelques écus et les provisions de l'homme et remit rapidement son masque. Puis il remonta à cheval, un cruel rictus sous son masque...

...avec ? Odile était restée suspendues aux lèvres de Bloodscream. Elle s'était faite à ses méthodes et ne disait plus rien.

De quoi parles-tu ?

Serrallonga n'avait rien compris. Son compagnon s'était tout d'un coup arrêté en plein milieu d'une phrase pour mettre pied à terre.

Mais en voyant le voyageur s'approcher, il n'était plus très difficile d'imaginer la suite des évènements. Pourtant, les méthodes de Bloodscream étaient radicalement contraire aux siennes. Mais après tout, chacun avait ses principes et ce n'était surement pas à lui d'enseigner quoi que ce soit et encore moins de faire la morale.

- Et bien oui très cher, finissez votre phrase que nous en sachions un peu plus sur votre idée.

Bloodscream resta gêné un moment. Son regard se perdit dans le vague. Puis il céda, et marmonna.

... un rapport avec Zoko...

Zoko ! encore lui... Odile grogna puis dit :

Raconte-nous tout

Bloodscream regarda Odile d'un air étonné. Puis il fronça les sourcils.

Je ne vois pas ce qu'il y a de plus à raconter. Et puis, avec ça, je n'ai toujours pas eu mes explications Exclamation

J'ai toujours pas compris comment une stupide babiole pouvait servir de carte Exclamation

Puis il commença à s'énerver.

Eh bien garde tes secrets si ça t'amuse Exclamation

Et je ne vois toujours pas pourquoi je devrais me risquer encore plus longtemps dans ce voyage Exclamation

Sur ce, il sauta du cheval et commença à partir dans une autre direction...

Odile, le voyant partir, lui lança :

Peut-être n'as-tu cure du trésor du Sceau des Amants !
Elle espérait que cela le ferait revenir. La légende disait qu'une des anciennes reine de France avait eu un amant, et qu'elle lui avait légué une partie de sa fortune, pour qu'elle ne tombe pas entre les mains de son époux à sa mort. Marcus lui avait souvent conté cette histoire, lorsqu'elle était plus jeune. Aujourd'hui, seul le trésor l'intéressait vraiment.

Bloodscream s'arrêta net et se retourna lentement. Le brigand ne fit cependant mine d'aucun mouvement signalant qu'il reprenait la route avec Odile et Serrallonga. Il resta un moment silencieux, puis dit.

Tiens, un trésor maintenant... Quand vais-je savoir au moins la moitié de ce que je devrais Question

Puis il se radoucit et sourit son son masque.

Sinon, parle moi au moins de ce... trésor.

Serrallonga avait déjà entendu parlé de cette histoire... mais où?
Cette légende avait parcouru le royaume sans pour autant qu'un élément puisse corroborer cette hypothèse de trésor royal.

- Bon ... Zoko ... soit. Je ne connais pas cette personne mais si cela permet d'avoir un point de chute à Paris, ça ne serait pas plus mal non ? A moins qu'une certaine personne ici n'ait des comptes avec ce sire.
Pour ce qui est du ..."trésor"... il va aussi falloir en dire plus car partir à la chasse aux légendes... très peu pour moi.

Odile sourit, car elle savait qu'elle avait enfin intéressé ses compagnons. Tout en reprenant leur route, elle leur raconta ce qu'elle savait de cette légende.

Quand j'étais plus jeune, je fréquentais un homme qui m'avait sorti de la rue. Il était brigand mais avait la particularité d'être lettré. Marcus. C'est lui qui m'a appris à lire et écrire. Il a passé sa vie à chercher des trésors de toutes sortes. Il y en a un qu'il convoitait surtout. Celui du Sceau des deux Amants.

Selon la légende, donc, l'une des reine de France - je ne sais plus laquelle, malheureusement - avait pris de nombreux amants. Mais l'un d'entre eux était entré dans son coeur. Elle lui aurait légué tous ses bijoux et une grande quantité d'or. La clef de ce trésor c'est le bijoux que je vous ai montré.

Je me souviens d'ailleurs d'un poème que me récitait Marcus à ce sujet :

Je suis le collier de la reine,
Offert à son doux amant.
Je suis la clef d'un trésor bien plus grand
Niché dans les bras de la Seine.

Je ne sais comment il l'a obtenue, mais maintenant, c'est nous qui l'avons !

Bloodscream reprit finalement la route de Paris. Il ignorait ce qui l'avait mis dans cet état, mais peu importait car il était calmé à présent. Il dit à Odile.

"Dans les bras de la Seine" ? Ca veut dire qu'on va devoir chercher sous la flotte ?

Puis il éclata de rire et fut encore plus pressé d'arriver. Peut-être pourrait-il goûter une partie de ce... trésor. Si toutefois celui-ci existait...

Après de longs jours de chevauchée, les trois compagnons atteignirent les abords de Paris.

Enfin ! s'exclama Odile, exténuée par le voyage. Je n'espérais plus y arriver. Trouvons-nous d'abord une auberge où nous restaurer, avant d'aller plus loin. Je meurs de faim !

- Ha ! Excellente idée. Un peu de repos et un bon repas ne nous fera pas de mal. Après tout nous arrivons en ville... goutons les joies de la modernité.

Puis se penchant vers Odile.
- Dis moi ... Je repensais à cette histoire dont tu nous a parlé. J'ai moi aussi entendu parlé de celle-ci il y a quelques temps ... et l'on m'avait parlé également d'une malédiction qui entourait ce trésor. Tu t'es tue sur ce passage... mais je doute que tu ignores ces rumeurs si tu t'intéresses à cette légende, n'est ce pas ?

Odile regarda Serrallonga du coin de l'oeil.

Une malédiction ? Oui, j'en ai entendu parlé. Mais ce sont des foutaises ! Comment un trésor d'amour pourrait-il être maudit ?

Des foutaises ... des foutaises ...
N'empêche que les rumeurs sur cette malédiction sont aussi nombreuses que celles sur l'existence même de ce trésor.
Et puis vous savez, l'amour est surement la meilleure des sources pour une malédiction...

Bloodscream regarda Odile et Serrallonga d'un air interessé. Cette histoire de malédiction semblait l'intéresser plus encore que le trésor lui-même.

Eh bien moi, je n'ai toujours rien compris, alors ça ne me dérangerait pas qu'on me mette un peu au courant sur ce qu'est vraiment ce trésor et sur cette malédiction... On ira se trouver une bonne auberge après.

Cependant, du coin de l'oeil, il essayait d'en trouver une où l'on pourrait passer un peu de temps en bonne compagnie. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas pris la peine de s'offrir ce luxe...

Le contenu du trésor, je ne sais pas exactement ce que c'est. Quant à la malédiction, n'y pense plus. Ce n'est rien. Rien, rien du tout...

Etait-elle seulement convaincante ? Paris avait bien changé depuis la dernière fois où elle y était passée avec Marcus. C'était aussi la dernière fois où elle l'avait vu avant de lui échapper. Ma'Berthina lui avait indiqué une adresse où se loger dans Paris. Mais avec ces deux zouaves, c'était trop risqué pour tout le monde.

Il lui fallait retrouver la planque de cet ancien compagnon de Marcus. Avant Marcus.

Venez avec moi. On doit trouver une auberge qui s'appelle... qui s'appelle... Le rat sans queue ! On y trouvera quelqu'un qui nous renseignera davantage sur le trésor. Il ne faut pas traîner. Je crois que c'est sur les quais de scène.

"Eh bien, espérons que ce soit un bon établissement..." songea Bloodscream.

Puis il ajouta.
D'accord, on te suis. J'espère que tu ne va pas nous emmener dans le coin le plus paumé de la ville !

Bandit international Nombre de messages : 320 Date d'inscription : 09/12/2006

Yanhamu passant par la entendit les mots Tresort et le nom de cette taverne mal famée dans le coin le plus pourri de la ville, la ou meme la garde n'osait mettre un pied de peur de se faire supprimer...

Yanhamu choisit de les suivre discretement et alla tenter d'en apprendre plus sur ce tresor...

il les vit tourner en rond sur les quai pendant plus de 4 heures, puis choisit de leur adresser la parole:

Bonjour messieurs-dames. j'ai surpris l'une de vos conversation et je m'en excuse, mais il me semble que vous cherchez l'auberge :" Le rat sans queue"? elle est proche des remparts de l'autre coté de la ville. c'est un quartier trés mal famé ou la misere rime avec la violence... si vous le desirez, je connais une route sure, je peux vous y amener...

Yanhamu avait l'air d'un bon gars comme ca, mais il ne fallait pas s'y fier. Il etait clair que seul l'interessait les bourses aux ceintures de ce groupe qui, pendant, semblaient bien pleines...

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