[RP] La route du trésor

Bloodscream marqua un temps de surprise. Décidément, il était mauvais pour ne pas être reconnu. Puis il fit un petit sourire amusé.

Alors, on voyage sans argent Tu ne comptes pas aller loin, tu as prévu quelque chose pour pouvoir te nourrir ou tu as déja croisé un collègue. Pas que je tenais à te prendre ton argent, mais est-ce que j'aurai le droit de savoir ce que tu fais là ?

Comme Bloodscream lisait le petit papier à la patte de l'oiseau, Odile s'en détourna pour continuer sa route. Il faisait bien nuit à présent.

*Sale temps... se dit-elle. Hum... peut-être une escorte d'hommes forts et beaux ne serait pas de refus...*

Alors, Bloody, on lambine !

Il sembla alors apercevoir au loin un autre s'approcher discrètement de Bloodscream. Elle crut qu'il lui voulait du mal. Alors elle se précipita sur lui, son poignard à la main, et lui sauta dessus de toute sa petite taille, en le faisant tomber à terre. Elle leva son arme et s'arrêta. Il lui semblait avoir déjà vu cet homme quelque part, il n'y avait pas si longtemps de cela.

Qui êtes-vous ?

Bloodscream avait senti qu'on les suivait depuis un petit moment, cependant il attendait l'instant propice pour prendre son adversaire par surprise, mais Odile vint directement dans la direction, le poignard à la main. Il soupira, s'empara de sa masse d'armes et vint à hauteur de l'homme. Il se retourna d'abord vers Odile et lui dit.

Ce n'est pas parce que je voyage avec toi qu'on doit forcément tout faire sans subtilité. Je sais m'en servir, quand il faut.

Puis son regard revint sur l'homme.

Quand à toi, tu as intérêt à nous dire qui tu es et pourquoi tu nous suivais...

Bloodscream ne fut que moyennement surpris par la décision d'Odile, mais il ajouta quand même.

Tu tiens vraiment à laisser un inconnu nous accompagner ? Bon, c'est comme tu le sens, mais au moindre signe d'hostilité, pas besoin de compter à ce que je sois docile.

Il rengaina non sans rancoeur ses armes, puis prit une autre direction que celle qu'ils devaient prendre. Il se retourna pour dire.

Désolé, je dois aller chercher quelque chose. Continuez sans moi, je vous rejoindrai; je sais me montrer rapide quand il le faut.

Il accéléra la cadence, laissant Odile avec l'inconnu. Il songea soudain que ça pouvait être dangereux pour elle, mais bon après tout elle avait l'air de savoir se défendre, et il était trop tard pour faire demi-tour...

Odile et Serrallonga arrivèrent enfin dans une petite bourgade. Il faisait jour. Ils avaient un peu dormi, à peine quelques heures.

Nous voilà dans un village. Il serait bon de trouver des chevaux. Je ne tiens pas à faire toute la route à pieds !

En cherchant des chevaux dans les hameaux, ils tombèrent sur un vieillard qui semblait parler tout seul.

La veine a sauté. Le boyau s'est tordu. La chèvre a montré son cul. La courronne a trois épées. J'ai mal à ma charrette. L'oie a mordu la pierre.

Quel fou ! se dit Odile. Pauvre vieux.

Serrallonga et elle allaient continuer leur route, quand il l'entendirent murmurer :

Les éléments savent bien me polirent
De même que la main de l'artisan.
Lorsque de ma gangue on me fait sortir,
On peut m'échanger contre de l'argent.
Je peux avoir autant de couleurs que de formes
Et les femmes me réclament à leurs hommes.

Bloodscream avait tenté de rattrapr Odile et Serralonga, mais apparement sans succès. Il s'arrêta dans un petit village, et entendit de loin un vieillard totalement dément. Il faillit lui jeter sa dague, mais il n'avait pas besoin de se faire remarquer. Lorsqu'il regarda vers cette direction, il vit en train de s'éloigner ceux qu'il avait tenté de rattraper. Il courut vers cette direction et entendit de la conversation qu'ils cherchaient des chevaux. La première chose qu'il leur dit avant qu'ils ne le remrquent vraiment fut :

Pourquoi des chevaux ? Je n'ai pas envie de m'abaisser à faire plus noble que je ne le suis ! Vous tenez vraiment à ce que j'en vole ?

Bloodscream réprima un sourire à la première réplique de Serrallonga. Oui, ça lui était arrivé plus d'une fois, mais dans ce cas précis, il n'y avait pas pensé du tout.
Il répondit ensuite.

Très bien, mais j'aimerais les prendre à ma façon. Lorsque nous y serons, retenez l'attention des gardiens, je m'occuperais du reste...

Accoté a un mur en train de fumé tranquillement, soudain j`entend un vacarme, je me retourne pour voir un homme en mauvaise posture, j`accourai a son aide, je sortis mon épée et alla l`aidé a le sortir de se mauvais pas. Je coupas une corde qui tenait une toile
Qui tomba sur quelque garde, bon quelque un de neutralisé
Pendant qu`une dame et un homme arriva et aida l`homme.
Elle fessa levé son cheval et ramassa l`homme pendant que les soldat reculait.