[RP] L'auberge au Bon Brigand

Malfrat Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 11/12/2007

Elenna recula voyant l'homme porter sa main sur son arme, elle resta de marbre attendant qu'il réalise par lui même la situation...son "merci" la rassura. Au moins il était reconnaissant pour son aide..

"Bon c'est pas tout mais tu vas pas rester là, c'est trop dangereux"

Elle se pencha sur lui et passa son bras sous celui du brigand.

"passe ton poids sur moi..enfin pas tout non plus..je suis pas comme ce colosse non plus.."

La brigande observa Yan' quand elle prononca ces mots et le vit s'attaquer au nain..cela était trop..si ca continu il allait y avoir plus de mort ici que de vivant...

Les deux s'avancèrent avec peine vers un coin un peu plus tranquil..Elle aida Blood à s'assoir sur une chaise et lui promis de revenir.
Ely' se dirigea vers le colosse, main sur le fourreau de son épée et lui montra d'un simple regard qu'elle ne cherchait pas d'ennuis
La jeune femme resta inexpressive, et se placa devant le colosse qui la dépassait de plusieurs tête....maintenant voilà que c'est elle la naine..

"Arrêtez tous ! Ce combat est celui de cet homme derrière moi et de...
La brigande jeta un coup d'oeil rapide vers l'homme qu'elle aimait et ferma les yeux...
Nathan.."

Ely' serra un peu plus le pommeau de son épée et observa les gens encore présent...et surtout encore en vie..

"Cessez d'intervenir...où on aura plus de mort qu'autre chose en ce lieu....Nathan et cet homme sont pour l'instant à force égale..laissez leur ce combat !"

Juste...depuis tout ce temps voilà ce qu'elle essayait d'être..mais à quel prix..si d'après ce qu'elle avait entendu tout à l'heure ce combat était un duel à mort entre eux deux, personne ne devait intervenir pour en affaiblir un des deux...Nathan devait se débrouiller seul, ...et il devait gagner !
La jeune femme reprit une grande inspiration et se dirigea vers Lolombre pour lui apporter son aide.

Maniaque du brigandage Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 26/11/2007

Lolombre était trop occupé a attaqué cette avant-bras. Il aurai du bouger, l'attaquer à la tête. La rage l'avait aveuglé.

Un coup qu'il aurai facilement esquivé, mais il ne s'en apercut pas assez tot, le poing s'écrasa sur la face de Lolombre, l'envoyant voler dans les airs. Cela ne lui fit pas grand chose, il y était habitué, il restait juste une peu sonné.... Trop sonné... L'épée du géant vit lui traverser le corps. Il hurlait, il se debattait, il ne était en train de mourir....

C'est alors que le colosse lui murmura a l'oreille: "Tu es mort"

C'est mots furent tel, que Lolombre ne pensa plus qu'a une chose: ne pas mourir, défier le géant par ses mots et par la mort.

Yan l'envoya a l'autre bout de la salle d'une puissant coup de pieds,le faisant encore soufrir. Mais, on pouvait dire que Lolombre avait de la chance, sa petite taille rédusait la justesse des coups de Yan, l'épée n'avait rien touché d'extrèmement vitale. Il soufrait néanmois le martyre.

Courbé en deux aux fonds de la taverne, il était assez pitoyable. Mais une jeune femme vint, Lolombre se sentit visiblement rassuré.

Alystrael était tombé dans l'inconscience. L'inconscience.... Syph' aurait aimé y sombrer aussi et povoir tout oublier, ne plus se réveiller.
Peut-être un jour son mari comprendrait son geste désespéré...

La jeune femme se ressaisit, désinfecta l'aiguille avec un peu d'alcool et commença à l'enfoncer dans la chair de la brigande et recousut lentement la plaie.
Malgrè le chaos et le manque d'hygiène certain, elle continuait, imperturbable comme si plus rien n'existait autour.
Une fois terminé, elle fit d'un linge un léger bandage pour protéger ses soin et laissa à la brigande le temps de se remettre.

Louison!
La mère n'avait pas vu sa fille depuis un bon moment, elle retourna derrière le comptoir, la gamine était toujours là, le regard hagard, Syph' baissa les yeux pour voir que sa fille tenait une bouteille entre les mains.
Elle la lui prit et l'envoya voler à travers la pièce, ne pretant aucune attention à la trajectoire qu'elle lui donnait.
Ses yeux lançaient des éclairs et elle giffla Louison.

Regarde autour de toi, tu veux finir comme tous ces ivrognes.
La peur n'excuse pas tous les comportements. Tu veux rester alors comporte-toi en adulte ou je te renvoie à Orléans.

Syph' savait que ce n'était pas facile pour sa fille mais elle se devait de se montrer plus sévère, la vie ici serait tellement différente. Chaque jour qui passerait, la mère et la fille devront rester sur leurs gardes.

Brigand en herbe Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 10/12/2007

Tam' vit surgir pour la seconde fois la mère de la jeune fille. Dans sa crainte, elle avait bien failli lui porter un coup de verre tranchant, mais l'avait rapidement reconnu. Elle regarda la scène entre les deux femmes liées par le sang et hésita sur le comportement à adopter.

D'un côté, elle pouvait profiter de cet instant pour laisser l'enfant à la dame et se barrer, loin d'ici ; elle aurait assez à faire en essayant d'éviter ceux qui lui couraient après dehors.
D'un autre côté, la détresse de Louison était grande et elle n'avait pas demandé à être ici. Elle aurait pu se passer de ce spectacle, et se prendre par dessus tout ça une gifle, elle ne cautionnait pas vraiment.

Tant pis ... elle ne pouvait pas faire comme si de rien était ...

Hum ... je suppose que c'est vous la mère de Louison ... dois je vous rendre la gifle que vous lui avez donné pour l'irresponsabilité dont vous avez fait preuve en l'emmenant dans ce lieu ? Dites moi, vous êtes venus là pour vous en débarasser ou quoi ? Si c'est le cas, j'veux bien la ramener à Orléans moi ! Quoiqu'on y trouve, ça sera jamais plus pitoyable et dangereux que ce qu'il y a ici ...

Son regard posé sur la femme aux doigts plein de sang ne trahissait rien de son état intérieur. Elle aurait juste payé cher le fait de sortir d'ici vivante ...

Brigand en herbe Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/12/2007

Partir. Et sa mère alors ? Elle hocha la tête pour dire que non, qu'elle est restait mais que la voleuse pouvait courir, fuir vite avec qu'on ne les voit toutes les deux. La gamine tourna le dos à Tamara. Elle aurait eu de la peine à la voir partir, à se voir se retrouver seule.
Sur les genoux elle fit trois pas pour voir si elle apercevait sa mère dans la foule. La voleuse, elle, avait sans doute déjà filé. Mais elle n'eut pas même le temps d'y regarder un peu qu'une main lui arracha sa défense, cette bouteille, et lui donna une gifle. Elle sentit sa joue rougir et reconnut sa mère. Les larmes lui vinrent mais elle n'ouvrit pas la bouche. Elle resta muette.

'Regarde autour de toi, tu veux finir comme tous ces ivrognes.
La peur n'excuse pas tous les comportements. Tu veux rester alors comporte-toi en adulte ou je te renvoie à Orléans.'

Mais je ...

Elle referma aussitôt la bouche et ferma les yeux. Elle entendait encore la gilfe résonner dans son oreille. Et puis autre chose, la voix de la voleuse, elle n'était pas partie ... Elle mit une main sur sa joue brûlante , laissa s'échapper une larme et souffla pour elle-même : je venais te chercher ...

Bandit international Nombre de messages : 320 Date d'inscription : 09/12/2006

Dans le silence de la taverne, seul la voix de la jeune fille, de sa mère et celle de la brigande se faisaient entendre. Les sanglots de la petite faisait frémir Yan qui, a son age, battait déjà des adultes au duel a l'épée...

Tu ne risque rien de moi petite. Dit Yan d'une voix prononcée.
La dessus, il sortit une miche de pain fraiche de son sac. Celle ci était enrobée dans du papier.
Petite, tu est pale. as-tu faim? Sur ces mots, Yan lança a la gamine la miche de pain.
En échange, j'aimerais que tu m'apporte une bière.

Yan prit une chaise encore entière et libre derrière lui, puis il s'assit, faisant face a Nathan, toujours son épée a la main malgré un relâchement apparent.

Il ne fallait pourtant peut-être pas croire que Yan se détendait... Il était sur le qui vive et si un brigand entrait encore dans le cercle interdit entre lui et Nathan, il allait y avoir du grabuge... Seul la gamine était tolérée et gare a celui qui y toucherais un cheveux... Yan ne rigolait pas avec ça...

Puis yan, suivit le débat entre les 3 filles devant le comptoir et choisit d'y participer pendant que Nathanaelle se relevait, aidé de sa catin... c'est qu'il trouvait le temps long...

Madame, cet endroit est l'endroit le plus sur pour votre fille .Tant que je suis présent, elle ne craint rien ici. Et si les ivrognes derrière vous vous dérangent, dites le moi, et je me ferais un plaisir de les faire taire ou fuir.

Puis il posa son regard sur Nathan. celui ci semblait profiter de l'accalmie qui lui était offerte pour souffler un peu et reposer ses bras qui pendaient de son corps....

Bon Nathanaelle, tu te décide, ou bien je dois demander a la catin qui t'accompagne de te prêter sa jupe?

Yan sortit de son sac (c'est qu'il est grand le sac) une feuille extrêmement fine, comme du papier, et une plante qui ressemblait a une racine de par sa couleur. Il fit, en quelques mouvements, un cône avec la plante marron dedans. Il approcha une lampe de son visage, et se mit a fumer...

Petite, ça te dirait d'apprendre un peu a te battre? ce n'est pas avec la bouteille que ta mère t'as arraché des mains que tu risque de faire mal a quelqu'un... Prend donc un pied de chaise qui traine derrière toi, et je t'enseignerais deux ou trois coups...

Yan souriait, son relâchement n'etait pourtant qu'apparent et au moindre signe de vie de Nathanaelle, il surgirait de la léthargie visuelle qu'il offrait a tous...

A peine la gifle partie que Syph' le regrettait déjà, c'était la première fois qu'elle levait la main sur sa fille, les nerfs sans doute. Etait-ce là une raison pour s'en prendre à la gamine?
La mère soupira.
Syph' était reconnaissante à la brigande d'avoir pris soin de Louison, mais le ton qu'elle employa à son égard était loin de lui plaire.
Elle lui adressa un sourire glacial.

Irresponsable? Elle eut un petit rire ironique.

En aucun cas je ne l'ai forcé à venir ici. Et qui vous dit que nous ne fuyons pas quelque chose?
D'ailleurs pourquoi vouloir la ramener à Orléans? Vous la connaissez à peine. Serait-ce pour y trouver un interêt pécunier?
Maintenant je vous remercie d'avoir pris soin d'elle quand j'étais occupée mais je suis encore sa mère, vous n'avez pas à me dicter ma conduite.

Elle caressa la joue de sa fille.

Louison, je suis tellement inquiète pour toi, tu dois le comprendre.

La mère se tourna ensuite vers le colosse. Elle se demandait pourquoi il était aussi prévenant envers sa fille, elle espérait qu'il n'avait aucune pensée obsène ou il en pairait le prix de ses attributs.

Malfrat Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 11/12/2007

Ely' s'apprcoha du nain qui était dans un sale état, une fois près de lui elle se baissa écoutant d'une oreille distraite Yan s'adresser à la jeune.
Comment une brute comme lui pouvait être aimable avec cette petite sans vouloir une certaine chose en retour ?..
La brigande observa Lolombre qui avait l'air agréablement surpris de la voir arriver.
Elenna n'était pas là pour faire l'infirmière, mais uniquement pour voir Nathan et se reposer...elle voulait en terminer au plus vite avec celui-là.
Elle sortit de nouveau sa dague et déchira la chemise du brigand, et lui fit les mêmes bandages...mais elle n'avait rien sur elle pour recoudre une plaie, pas de fil ni d'aiguille cependant elle avait apperçu pendant qu'elle discourait une femme soigner une brigande, elle pouvait certainement l'aider.

"C'est tout ce que je peux faire pour toi, appuie sur ta plaie pour éviter une hémorragie et va voir la brigande là bas..elle pourra, je l'espère pour toi te coudre cette plaie !"

Qui aurait pu croire qu'en venant ici elle se retrouverait à aider des hommes...elle qui passait son temps à les voler ou même à en tuer à l'occasion.

"Bon Nathanaelle, tu te décide, ou bien je dois demander a la catin qui t'accompagne de te prêter sa jupe? "

A ces mots, Ely' changea de regard et rangea sa dague posant sa main sur le fourreau de son épée...Ce n'était pas l'envie qui lui manquait..

"Ce colosse commence à m'agaçer sérieusement !! "

Elle se retourna légèrement voyant cette masse imposante fumer comme si de rien était et marmonna.

"Attend que tu sois au sol en train d'agoniser, je serai ravie de planter ma lame dans l'un de tes yeux "

Bloodscream hésita d'abord lorsque Ely' lui proposa son aide, avant de finalement accepter. Il soupira discrétement. Non, elel n'avait pas l'intention de l'attaquer. Il avait passé tellement de temps à n'être obligé de compter que sur soi-même qu'il se sentit tout de même un peu gêné. Même si ce n'était qu'une démonstration de civilité, chose dont il n'était plus vraiment habitué.
Puis il reporta enfin son attention sur le combat. Décidement, Yanhamu faisait vraiment TOUT pour se faire remarquer. Comme si sa taille ne suffisait pas. Et cela commençait légèrement à agacer Bloodscream. Il se racla la gorge, et; s'adressant à Yanhamu, de la voix la plus forte qu'il pouvait dans son état actuel.

Yan... D'habitude, je ne suis pas contre un combat, mais là, je crois que j'ai vu mon compte de sang pour un moment. Est-ce que tu aurais d'autre projets plus ambitieux pour le moment que de faire perdre quelques morceaux à tous ceux que tu vois ? Est-ce qu'il faut vraiment que je me reprenne une dague, mais cette fois directement en plein coeur, pour que tu arrêtes ?

Bloodscream fixa le géant d'un air de défi...

Brigand en herbe Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/12/2007

La gamine se figea. C'est que le Géant lui adressait la parole. Puis la caresse de sa mère et cette miche de pain tombée du ciel. Elle se décrispa et se leva doucement. Louison attrapa au sol un bout de bois, obéissant machinalement aux dires de Yanhamu. Elle regarda la voleuse et ne dit rien. Elle aurait voulut lui adresser un sourire mais sa bouche restait immobile, paralysée. La gamine sortit de derrière le comptoir. Quand elle fut à découvert son coeur se mit à battre plus fort. Elle s'arrêta un instant. Elle observait un endormi qui tenait en main son verre. Endormi ou crevé comme un rat par une autre vermine ? Elle s'en approcha et tendit la main pour lui prendre sa bière. Ses doigts se crispèrent, elle referma la main sans baisser le bras. Elle détourna son regard du pouilleux et fixa le Géant qui se faisait à fumer. La Gamine se décida à attraper le verre que l'ivrogne tenait fermement. Il ne se réveilla pas mais grogna. La petite se saisit. Elle lacha le verre qui s'éclata au sol, baissa la tête entre ses bras, comme pour se protéger de quelque chose et laissa s'échapper un cri, presque inaudible. Elle releva la tête et souffla. Un verre plus loin sur la table. Elle se pencha pour l'attraper et s'éloigna. A quelques mètres du Géant qu'elle était. Elle lui tendit le verre pour pas avoir à trop s'en approcher. Mais il ne bougeait pas. Elle dû se résoudre à marcher jusqu'à lui, à lui faire face.

M... Merci pour le pain, monsieur. Je ... J'dirai aux ... Aux gens qu'vous êtes un type bien ... Co... Comme ça vous s'rez p't'être plus esseulé et pis ça vous mettra moins en ... En boule ...

Elle serra son bâton dans sa main et déposa le verre sur la table. La petite pointa son bâton sur le ventre du brigand et murmura : t'es mort ... Elle esquissa un sourire.

Bandit international Nombre de messages : 320 Date d'inscription : 09/12/2006

Yan regardait la petite, lui qui rêvait tant d'une enfant se sentait l'âme d'un père...

Puis il fut interrompu par Bloodscream dans ses rêveries..

Yan... D'habitude, je ne suis pas contre un combat, mais là, je crois que j'ai vu mon compte de sang pour un moment. Est-ce que tu aurais d'autre projets plus ambitieux pour le moment que de faire perdre quelques morceaux à tous ceux que tu vois ? Est-ce qu'il faut vraiment que je me reprenne une dague, mais cette fois directement en plein coeur, pour que tu arrêtes ?

Ce n'est pas ta tête que je veux, c'est celle de celui qui me fait face. Si personne ne s'interpose, ce sera son sang, ou le mien, qui couleras

Je ne désire pas te voir mort, donc évite de te jeter sur tout ce qui vole dans cette taverne

Puis, il envoya en direction de Bloodscream une potion.

Bois ça et dans moins de 5 minutes, tu seras sur pied. Tu sais quel druide je suis... La dague était rouillée... Du moins le manche, et il faudrais pas que tu attrape une cochonnerie... Cette potion te préserveras de ça...

Bloodscream ne le savait pas, mais cette potion allait certes finir de le soigner et ses souffrances allaient prendre fin, mais un effet secondaire non désirée allait apparaitre...

Puis, la jeune femme qui se dévoilait devant Yan arrivait, tremblante et surement morte de trouille...
Elle lui tendit une bière qu'il ne prit pas, voulant la laisser venir. Celle ci finit enfin par approcher et posa le verre sur la table.

Puis fait surprenant, elle braqua son bâton sur le ventre de Yan en lui disait: t'es mort
Yan éclata de rires... Puis il saisit son épée brusquement, faisant tressaillir l'enfant, et il lui en tendit le manche.

Si tu veux me tuer, jeune fille, prend donc ceci, cela te seras plus utile que de me chatouiller le ventre ...

L'épée était peut-être plus lourde qu'elle. Cela l'amusait, et il riait de bon cœur.
Puis il passa sa mains dans les cheveux de la gamine.

Brigand en herbe Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 10/12/2007

La mère se défendait bec et ongles. Tam' se fit la réflexion qu'en effet y avait rien de plus normal pour une gamine que d'atterir dans cet endroit et de venir y siroter un ou deux litres de vodka. Quelle abrutie cette Tam' ! C'était bien évident ... . La mère n'allait certainement pas reconnaître ses torts ; encore une de ses femmes qui quittaient tout pour un homme, mais n'avait de compte à rendre à personne.

La gamine avait trouvé un nouveau compagnon de jeux. Celui qui tuait tout et tout le monde dans cette taverne, y semant une terrible zizanie, mais elle supposait que les jeux de ce monstre avec l'enfant devait être normal. Elle la regarda jouer naïvement avec un bâton, se disant qu'elle finirait certainement comme eux ... dirait elle merci maman dans quelques temps ?

En tout cas, elle faisait magnifiquement diversion ; c'était l'occasion rêvée pour sortir ni vue, ni connue. Elle passa son arc sur son épaule et referma sa cape sur l'ensemble, eût un dernier regard vers l'enfant qui semblait s'amuser au milieu du sang, du vomi, et des corps agonisant ... et sans un mot elle emprunta comme une ombre le chemin de la sortie, devant la porte méchament amochée.

Brigand en herbe Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/12/2007

Elle se saisit quand il dégaina. Mais son sourire était resplendissant lorsque le Géant lui tendit son épée. Elle en attrapa le manche. A deux mains elle soulevait fièrement l'épée. Et cette voix résonna à nouveau dans la salle.

'Si tu veux me tuer, jeune fille, prend donc ceci, cela te seras plus utile que de me chatouiller le ventre ...'

Tuer. Elle lui aurait bien enfoncé sa propre épée dans le gras. Elle avait vu voler des hommes qui finissaient leur route à s'écraser contre des murs, elle avait vu l'autre se prendre une lame dans la poitrine et elle avait vu le sourire sadique et les yeux rageux du Géant. La gamine aurait voulut mais elle ne le fit pas. Sans doute pensait-elle qu'à jouer avec lui il ne tuerait pas. Et puis ... Et puis, elle, il ne la frappait pas. Il était même plutôt gentil, l'Ogre, avec elle ... Elle dit :

Je crois que je préfèrerais mieux une dague ... Ton épée elle pèse les vaches du Père toutes réunies !

Bloodscream attrapa la potion et jeta un regard soupçonneux à Yanhamu. Il fut tenté de la boire, mais décida que le reste de ses blessures soignerait normalement. Et Yanhamu l'avait dit, seul le manche était rouillé, techniquement, ça devrait aller. Enfin... Peut-être. Son regard se braqua droit dans les yeux de Yan, et il jeta la potion de toutes les forces qu'il lui restait sur le sol.

Je ne souhaite ni ta mort, ni celle du Fauch... enfin de Nathan. Tu peux me donner la raison pour laquelle tu souhaite que sa vie se termine. J'ai tenté d'éviter la querelle en versant mon propre sang. Si ça ne te suffit pas, alors ne cherche pas à m'aider.

Puis il le défia une nouvelle fois du regard...

Bandit international Nombre de messages : 320 Date d'inscription : 09/12/2006

Yan reprit son épée, et la mania avec seulement 2 doigts, comme pour montrer a quel point ce qui parait simple peut être d'une difficulté accrue.
Il tendit le bras et se saisit de la petite dague du demi homme qui était resté au pied de sa chaise.
très bien, voici de quoi exécuter tes plans jeune fille.

Peu après, Bloodscream reprit la parole..

Citation :

Je ne souhaite ni ta mort, ni celle du Fauch... enfin de Nathan. Tu peux me donner la raison pour laquelle tu souhaite que sa vie se termine. J'ai tenté d'éviter la querelle en versant mon propre sang. Si ça ne te suffit pas, alors ne cherche pas à m'aider.

La querelle est inévitable.... Tu est seul, et nous sommes deux a vouloir nous battre... Ce que tu as fait, c'est que tu as sauvé celle qui l'accompagnais....

Yan surveillait tout de même la fillette. Son arme était pointue et bien utilisée, elle pouvait peut-être lui faire mal...

Siodbhan restait sur ses gardes. Les combats s'étaient calmés, mais le colosse affichait clairement son envie d'en finir rapidement, brisant tout sur son passage. Une jeune fille jouait avec lui, fait pour le moins surprenant.........
Elle jeta un coup d'oeil au brigand à côté d'elle. Son visage continuait de saigner, la peau ouverte à divers endroit. Sa respiration se faisait sifflante. Il lui fallait un médecin, ou un magicien..... Elle reprit le morceau de tissu, une bouteille d'alcool en main et le passa à nouveau sur les blessures.
Une envie de vomir la prit. Sous son apparence calme, elle était inquiéte.

Bloodscream était à court d'argument. Il respira lentement, comme pour se calmer.

C'est bon... J'ai compris...Si toi et Nathan avez décidé de vous entre-tuer... Eh bien...

Puis il leva un sourcil.

Au fait, bien tenté pour changer de sujet, mais tu n'as pas répondu à ma question. Pourquoi souhaites tu au juste sa mort ?

Une silhouette fine qui s'avance dans la brume et la nuit vers l'établissement qui ressemble à une auberge. La cape de l'étrangère masquait ses formes et sa capuche plongeait son visage dans l'obscurité. Elle marchait lentement, la route avait été longue et fatigante pour arriver jusqu'ici mais elle n'avait pas renoncé. Un sourire caché par l'ombre de sa capuche mais qui était mystérieux et froid venait de s'afficher sur ses lèvres alors qu'elle s'arrêtait devant l'auberge.
La main gantée de la silhouette se poserait sur la porte et viendrait ouvrir celle ci doucement avant de se faufiler à l'intérieur.
Le regard sous la capuche, l'étrangère observe le couloir et se dirige vers la salle de réservation des chambres. Elle n'avait avec qu'un gros sac qu'elle portait en bandoulière.

Un trait blanc fendait la brise,a travers les champs et les campagnes ...
Il s'arrêta devant l'auberge, ils détendis de son cheval d'un blanc immaculé, son mantel voletant telle une cape, légère par une nuit de vent .

Il mena Era jusqu'à l'écurie, et lui donna un morceau a manger en lui flattant l'encolure puis poussa la porte de l'établissement...

Il s'assis a une table, relevant son chapeau...

_"Ola tavernier.... mène moi une bonne bière! j'ai soif !"

La porte s'ouvrit une bourrasque de vent entrant dans l'établissement en même temps que l'homme qui passait devant la salle des réservations de chambres où elle attendait pour se rendre là ou il pourrait boire visiblement puisque quelques minutes plus tard elle entendit l'homme appeler pour qu'on lui serve une bière.

" Ola tavernier.... mène moi une bonne bière ! J'ai soif ! "

Le Faucheur, assit dans un coin de la salle principale, ouvrit les yeux en un léger sursaut. Capuchon abaissé devant son visage, il s'était laissé aller dans ses songes tandis que la fatigue de son long voyage l'assaillait et venait à bout de lui... brusquement interrompue par les paroles d'un homme qu'il n'avait jusque là jamais vu en ces lieux.

Sa faux reposait toujours sur ses genoux, et sa main droite posée sur le manche de l'arme commença à en caresser presque machinalement la lame... Il poussa un soupire, et se décida à remplir les tâches qui lui avaient été confiées par Esteban, son ami de longue date qui n'était jamais revenu de ses périples en terres lointaines. Se levant brusquement, il posa d'une main son arme favorite sur la table afin que personne ne se l'approprie pendant qu'il s'acquittait de ses devoirs.

Sa haute silhouette sombre parcourut à rapides enjambées la distance qui le séparait de la table du p'tit nouveau... L'on pouvait voir, accroché à sa ceinture, le fourreau qui abritait son épée longue, se balançant au rythme de ses pas dans la salle. Sans un mot, il s'approcha du nouveau venu, impassible. D'un murmure que l'homme put aisément entendre, il lui dit :

" T'as pas une tête à boire de la bière, l'ami. Pour toi, ce sera de l'eau... mais au même prix. Tu discutes, et c'est la mort. "

Un sourire froid se dessina sur la partie visible de son visage, tandis que ses yeux gris dévisageaient l'homme assis devant lui, le mettant au défi de le contrarier. Il se détourna de ce dernier un instant, pour s'emparer avec sa main libre de la chope remplie d'eau que s'apprêtait à boire un vieux gaillard installé à côté. Il posa brutalement la chope sur la table du nouveau, en renversant quelques gouttes au passage, et tendit sa paume vide pour attendre sa monnaie.

Son autre main reposait sur le pommeau de son épée, prête à la moindre mauvaise réaction de l'homme.

Hanort regarda l'homme arriver ... sa capuche sur la tête...
Les quelques mots qu'ils souffla parvinrent aux oreilles de Han ... elles lui rappelaient quelques chose ... mais quoi ...

Citation :: " T'as pas une tête à boire de la bière, l'ami. Pour toi, ce sera de l'eau... mais au même prix. Tu discutes, et c'est la mort. "

Hanort le regarda fixement lui poser la chope sur la table .... Il amena sa tête au dessus de récipient et renifla les odeurs qu'il en dégageait.... puis il éclata en un rire rauque....

_"Nan mais sérieusement .... tu veux me faire mourir de rire .... je te croyait pas serieux mais la sa dépasse mes espérances ... tu pourrait presque faire comédiens toi !"

Regardant l'homme sa main sur son épée, il arrêta de rire, son sourire ne s'effaçant pas pour autant...

_"Bon moi j'ai soif ... je vais quand même pas siroter de truc imbuvable la ..."

L'aubergiste semblait absent, l'étrangère en avait assez d'attendre elle repasserait donc plus tard. Elle se dirigea vers l'endroit d'où provenait les voix. Un autre homme semblait parler à présent. Elle entrerait dans la pièce principale toujours sa longue cape qui cachait sa silhouette et sa capuche plongeant son visage dans l'ombre. Elle jetterait un coup d'oeil aux deux hommes présents dans la salle avant de s'assoir à une table.

Tandis que les deux hommes avait une conversation interessante sur ce que devait boire le premier, elle comprit que le second était donc le tavernier ou celui qui s'occupait de l'endroit en tout cas. Elle restait donc silencieuse observant ce qui allait se passer avec toujours un sourire froid caché sous sa capuche. Puis elle finit par parler, elle aussi avait fait voyage et aurait bien voulu se restaurer et boire.

"...... Il y aurait moyen d'être servit aujourd'hui ou cela risque d'être impossible....."

La jeune femme avait une voix douce légèrement envoutante et très agréable, elle devait surement en charmer plus d'un rien que par un délicieux murmure au creux de l'oreille.

Impassible, le Faucheur demeura debout et immobile devant son client plus que désagréable... Il répondit à l'insolent :

" Comédien ? Qu'est-ce, petit gueux ? Tu n'auras rien d'autre que le doux breuvage que je viens de t'apporter, comprends bien cela, cesse donc de m'importuner avec tes futiles paroles. Tu n'es pas à Paris, ici, ni dans une confortable et respectable auberge bien fréquentée... "

D'un geste vif, il dégaina son épée. La lame de l'arme vint rapidement se placer sous la gorge de l'homme, tandis que le tavernier posait sur lui un regard déprouvu de toute expression. Ses yeux gris et froids fixèrent longuement le visage de l'homme assis. Il ajouta :

" ... Tu es chez les brigands. Aucune compassion, aucun honneur ni regret ne viendra retenir mon épée si tu me manques une nouvelle fois de respect. Que tu sois armé, prêt au combat ou non."

Ne baissant pas sa lame, il se tourna un instant vers la jeune femme qui le sollicitait de sa douce et agréable foix pour lui dire :

" Patience, belle dame. Je suis à toi dans quelques secondes. "

Bandit international Nombre de messages : 494 Date d'inscription : 15/09/2007

En attente dans une ville morne, Charlie en avait marre d'embêter les passants. Les nez retroussés des damoiselles choquées de son attitude grotesque ne l'amusaient même plus. Une chevauchée frénétique l'avait menée à la Grotte. Là elle savait qu'elle n'aurait pas à jouer de la courbette devant les messieurs, ou à camoufler son arme sous risque de finir en geôle.

Les sabots du cheval emprunté pour la course soulevèrent la poussière quand les mains de la rouquine tirèrent sur les rennes afin de le stopper. D'un bond, elle sauta à terre, passa la sangle par dessus la tête du cheval pour pouvoir l'attacher au garde le plus près devant cette auberge qui lui avait tiré un sourire la première fois qu'elle l'avait vu. Quand elle fut assurée que l'animal ne s'enfuirait pas elle prit le chemin de la porte. Souriant toujours, devant cette drôle d'affiche qui disait "Au bon Brigand". Peut-être que son passage serait aussi divertissant que le premier. Et puis, elle n'était plus le jeunot maintenant et elle s'y était fait quelques connaissances. D'un geste brusque, elle poussa la porte....

Avant même de constater l'ambiance, elle cria haut et fort en guise de bonsoir;

Nathan, apportez-nous une tournée! C'est Charlaine qui régale!

Elle replaça son couvre chef, afin de pouvoir voir qui était présent tout en se dirigeant vers le comptoir. Son poste préféré. Le Faucheur brillait par son absence derrière le comptoir. Charlie l'aperçue plutôt donner une leçon à quelqu'un qui devait bien la mériter. Fronçant les sourcils, la Rouquine crût reconnaitre le futur corrigé.

La jeune femme changea sa position et s'adossa au comptoir afin de mieux voir la scène qui allait se dérouler. C'est là qu'elle vit la dame encapuchonnée. Sans lâcher les deux hommes des yeux elle dit en sa direction;

Z'avez vu s'qui s'est passé m'dame?

Souriant en coin, amusée, elle continua;

Ça risque de d'venir intéressant. L'homme là, elle pointa l'homme menacé d'une arme, si je l'ai bien jugé, est pas du genre à s'laisser faire. C't'en plein l'genre d'ambiance que j'suis v'nue chercher...

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