[RP] L'Auberge au Bon Brigand

La brigande sourit en coin. Elles s'étaient comprises. Tournant à nouveau son regard vers le jeunot, elle grommella :" pour sûr ... 'manque pas de cran".

Calant sa troisième chopine, elle allait s'emparer d'une autre lorsqu'elle vit une nouvelle tête se pointer. L'homme, pas causant, commanda une bière et s'installa dans un coin sans un mot. Le jaugeant de loin, la Fauchette se demandait bien qui il pouvait être :" l'a pas l'air commode c'lui là non plus ... " Elle revint alors vers sa discussion première avec la Saleté et l'observait, le regard en coin : " hep du calme ! vont bien finir par s'arrêter ...enfin j'espère !" Regardant sa comparse qui piaffait d'impatience, elle éclata alors de rire devant sa mine renfrognée :" ouai allez t'as raison ! c's'rait dommage que l'Fauch nous l'abîme trop ! Là c'est encore réparable !"
Elle n'ajouta rien de plus, sachant que de toute façon la brune ne tiendrait plus très longtemps avant de se bouger.

La blonde se leva alors et longea le comptoir . Elle attrapa au passage une chopine qui trainait, pas regardante sur son origine et alla s'installer à côté au solitaire :" alors on s'en jette une derrière le pal"tot ? " Ca t'dit d'trinquer ? suis la Fauchette !"

Sans attendre, elle leva sa chope, prononça un "salute " rapide et s'enfila la moitié du contenu avant de la reposer bruyamment :" alors t'viens d'ou ? j'tai jamais vu traîner dans l'coin "

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

A peine assis, que déjà la donzelle recommence à parler... à croire qu'elle ne cessera jamais. Prenant sa patience à deux mains, le regard électrique du géant se tourna vers la donzelle...

Boarf, nue comme un v..ver, c'pos vraiment un problème hein, vu l'endroit...

Grattement de menton mal rasé de sa main valide, et nouvelle question de la part de la donzelle. L'alcool faisant effet autant que l'abrutisme du géant, la mauvaise compréhension fut de mise...

L'circuit ? Boarf ça va hein... Mais c'mment t'veux que j't'aide à poil ?

Elle le regarde avec de grands yeux.

Je crois qu'on s'est pas compris mon grand !
Il est pas question de me foutre à poil !
Je voulais juste te demander un coup de main pour avoir moins de poisse dans le vol à la tir, et plus de réussite.
J'ai l'impression qu'on me sent venir à dix mille lieux.
Cela dit j'ai rien à te proposer en échange de ton aide !
C'est à prendre ou à laisser !

Elle commençait doucement à cuver, et attendit sa réponse.

Les minutes s'écoulaient sans que le combat ne trouve d'issue. Ni tenant plus, la brunette se leva d'un bond et se dirigea droit vers les deux combattants. Elle se glissa dans le dos de Théo, le saisit par la chemise et le tira vivement en arrière au moment ou le Faucheur allait lui assener un autre coup de poing. La Saleté se planta en face du brigand, son éternel sourire serein accroché aux lèvres et plongea son regard dans le sien. Elle aurait pu jouer de ses charmes, lui faire les yeux doux pour l'amadouer comme elle savait si bien le faire, mais primo il y avait peu de chance que cela marche avec cet homme détestable et deusio elle n'avait absolument pas envie de jouer a ce jeu dangereux avec lui. Les risques étaient bien trop grand. Aussi, la peste choisit de jouer franc jeu et d'attaquer le bandit de front:

Ça suffit Faucheur. Tout le monde a pu remarquer que tu étais suffisamment fort pour massacrer un gosse. Toutes nos félicitations, mais si tu le permet, moi j'ai des projets pour lui, alors- sortant de sa bourse une pièce, elle la jeta négligemment devant le Fauch'- prends toi donc une chope pour fêter ta victoire et oublie un peu le gamin.

Sans attendre la réaction du voleur, elle saisit Théo par le bras et l'entraina au fond de la taverne, l'invitant a s'asseoir a une table reculée. Elle abandonna l'adolescent quelques instants, le temps de retourner a la tablée féminine, de prendre deux choppes et elle revint vers lui, lui offrant l'une des deux:

Tien, boit gamin, ca va te requinquer. Examinant l'état du jeune homme, elle ne put s'empêcher d'ajouter, sans quitter son sourire, Quelle raclure ce faucheur...Y t'a pas raté... M'enfin, ca forge le caractère! Avisant qu'elle ne s'était pas présentée, elle s'empressa d'ajouter, Au faite, par ici on m'appelle La Saleté! Non pas que je sois sale, loin de la, mais parait que j'ai mauvais caractère. Enfin bref, on pourrait savoir ce que tu fabrique par ici? Tu m'as l'air un peu perdu, non?

Alors qu'il se vengait du Faucheur, Théo bascula en arrière il tenta de ne pas tomber. C'est La Saletée qui l'empêcha de ne pas s'étaler à nouveau sur le sol; en le prenant par le bras et en l'amenant a une table un peu plus à l'écart des autres. Que lui voulait t'elle? Il n'en savait rien. L'adolescent regarda la donzelle s'éloigner pour aller chercher d'autre choppe, ayant envoyer la sienne dans la figure du fauch'. Une raclure l'aute bouffon? Tu m'étonne... Il ne fit même pas attention a la bière n'ayant pas spécialement envis de boire maintenant. L'escroc tenu sa mâchoir cassé, avec son bras intacte... Enfin sa main quoi, pour s'aider à répondre.

Moi j'suis t'Théo. E... Et o'ouais j'suis perdu enfin j'l'étais... Arggh...

Le jeune homme serra les dents, enfin... Comme il le pouvait. Se grognement était à cause de la douleur a son bras... Qui se refaisait sentir.

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

Oeil lubrique et visiblement fatigué plongé dans celui de la donzelle, et une main énorme qui se lève, commandant un aurte plateau de bière...

D'abord... buvons !

Une bière, avalée d'une seule rasade par la montagne de chaires, puis al chope, déposée vigoureusement sur la table. Sans attendre, sa grande patte en saisit une seconde, alors qu'il regarde la donzelle.

Bois! Pendant que j't'explique...

Grattement de menton un court instant à l'aide de sa main mutilée, alors qu'il commence à s'exprimer, de sa voix rauque, abrutie et froide.

Bon bah l'truc hein... C'est qu'j'suis pos un v...voleur à la tire ma belle... Moi, j'suis du genre à c...cogner... La guerre, foutre eu'l'feu, t...tabasser du royaliste... ça j'sais faire. D'temps en temps, j'pique une bourse... 'fin b'en souvent j'ai même pos b'soin d'cogner, mais c't'une autre histoire ça hein...

M't'nant, si tu veux que j't'apprenne à t'défendre... j'peux p'tèt b'en faire ça ouais... mais...

De sa main mutilée, enfin du moins, de son index et son pouce sis sur la-dite main, le géant attrapa le bras maigrelet de la donzelle, et le souleva à la manière d'un chiffon.

'va falloir qu'tu prennes un peu d'muscle hein... ou b'en qu'tu sois b'en maline, 'fin bon ça j'peux pos t'aider...

Tant parler avait donné soif à la brute, et il avala une autre chopine, curieux de voir la réaction de la donzelle...

*Oh bordel ! Moi qui commençait à digatarer* (désoûler en breizhounec ^^)
se dit elle.
De deux chose l'une, elle refusait de boire et adieu son aide, elle continuait à boire et elle n'était plus bonne à rien.
Cela dit elle n'était bonne à rien depuis un moment déjà.
Au diable l'avarice elle but la chopine cul sec.
Elle vit tourner très vite et replongea direct dans l'ivresse la plus totale.

hips ! hips ! hips !

Elle se laissa attraper le bras et sa pression lui fit mal, mais ne dis rien

Je sais hips j'ai commencé à bouffer hips de la bidoche !
Mais il me hips faudra un peu hips de temps !
Tu serais gentil hips de me lâcher, sinon hips je crois que tu vas hips me casser !

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

Sans sans rendre compte, il avait trop serré ses doigts sur son bras qui paraîssait minuscule en comparaison du sien, et il le relâcha un peu lourdement. Léger sourrire lorsqu'elle boit sa chopine, et le géant donna une tape tout ce qu'il y a de plus amicale dans le dos de la donzelle, avec le peu de force dont il était capable.

C'b'en ça! Mais t'sais, l'muscle c'est pos que d'la bouffe. Dis moi donc dans quel coin que t'es, et avec ma compagne on va v'nir t'chercher si t'es pas loin... J'vais faire d'toi une v...vraie nana qui s'bat t'verra...

Eddy attrapa alors deux chopes, et en tendit une à la donzelle.

Trinquons à not' nouvelle co...co... collation ! Nan c'pos ça... 'fin au travail qu'on va faire tous les trois !

t'verra, y'a d'bons projets d'possible... t'as d'jà des armes ?

Ouh la une autre hips ne serais pas hips raisonnable !
M'en veux pas hips hein !!!

Elle repoussa la chopine en l'écoutant et le voyant trouble.

Euh hips non aucune arme je suis à U... je suis sûre que tu me trouveras sans peine !
Je s'rais hips ravie de pouvoir apprendre hips à vos côtés !

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

L'oeil lubrique du géant se fit sévère sur la jeune femme, lorsqu'elle refusa son verre. Presque instantanément, la brute applatit son énorme main blessée sur la table, produisant ainsi un terrifiant bruit de tonnerre sourd.

J'peux pos travailler 'vec q...qu'qu'un qui r'fsue d'boire 'vec moi !
C'est la l'çon première... jamais r'fuser un verre d'un c...compagnon d'route, ça s'fait pos!

Le regard de la brute demeura fixé sur la donzelle, sa propre chope dans sa main valide, et sa main libre et mutilée toujours à plat sur la table...

Pour les armes, j'verrai c'que j'peux faire...

La claque dans le dos qu'elle ressentie jusqu'aux doigts de pied et là, la violence de son geste qui la fit sursauter.
La peur et l'angoisse s'empara d'elle.
C'est toute tremblante qu'elle but sa chopine, ça la rendait malade.
Elle avait des hauts le coeur, elle en avait jusque là.
Elle blanchit à vue d'oeil.
Il était certain que tout allait ressortir, plus vite que ça n'était descendu.

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

Ah ah, v'là une bonne brigande !

Rire rauque et ivre de la brute, qui savoure du regard sa nouvelle compagne de route alors qu'elle avale, visiblement à contre-coeur, le savoureux mélange ambré.

Bon, bah j'serai dans quelques jours par chez toi. Fais toi d'jà des r...réserves d'boustifailles hein...

Dernière lampée de bière, qui voit ainsi s'achever un autre plateau de chopes, et le géant se lève, non sans difficultés.

J'm'en vais m'pieuter. A dans bientôt ma belle!

Sans plus attendre, et après une dernière tape amicale sur l'épaule, le géant s'éloigna, marchant lentement pour ne pas se vautrer, et cherchant à regagner sa chambre pour enfin s'y reposer...

Vampirine fit signe que "oui", n'osant ouvrir la bouche.
La tape sur l'épaule eut raison d'elle et tout ressortie illico sur le sol.
Elle vomit tripes et boyaux, elle était malade à crever.
Elle s'essuya la bouche d'un revers de main et regarda toute l'assistance tour à tour, fort gênée.
La ptite était loin de tenir la route, certe elle en avait dans les braies mais pas les moyens de jouer encore dans la cour des grands.
Elle alla chercher de quoi nettoyer.
Et s'est à genoux le coeur au bord des lèvres qu'elle essuya le tout du mieux qu'elle put.

Véra entra dans la taverne cherchant des yeux âme connue.. Balayant du regard la salle voit la fille de la veille et allant vers elle se penche et lui demande..

Sais tu où je peux trouver Osselet...? J'ai beau le chercher dans les ruelles je ne le trouve pas..

Le Môme avait vraiment l'air mal en point. Son élocution était difficile, sans doute a cause de sa mâchoire brisée... Génial, le Faucheur l'avait tout de même bien abimé... Mais malgré tout, le petit était suffisamment conscient pour répondre a ses questions et c'est tout ce qui importé pour le moment. Il lui confirma qu'il était arrivé ici par hasard, ce qui ne manqua pas de faire sourire la peste.

Perdu ... Et c'est donc par hasard que tu te retrouve au repère des brigands ou ce rassemble tout ce que le royaume compte d'escrocs, de voleurs, d'assassins et de raclures en tous genre. Tu faisais une balade dans le foret après une dure journée de labeur aux champs et tes pas t'ont menés ici? Amusant!

Sourire narquois et ton sceptique et moqueur, La Saleté taquinait de jeunot, évidement. Rien de bien méchant, mais elle adorait provoquer les gens et les pousser a bout. Une vrai peste! Reprenant son sérieux, elle plongea ses étranges yeux dans ceux de Théo et reprit, le sourire aux lèvres:

Enfin, quelque soit la manière dont tu es arrivé la, je m'en fiche. Tu te demande sans doute pourquoi je suis intervenue et t'es tirée de la, non? Et par pitié, ne me répond pas par charité ou par souci de mon prochain, je le prendrais pour une insulte. Non, si j'ai empêchée le Faucheur de te massacrer, c'est parce que ma comparse et moi, on a remarqué que tu avais un certain ... potentiel, je dirais.

La brunette se tut, attendant les réactions du gosse et le retour de la Fauchette pour exposer le marché.

Théo serra à nouveau le poing, même si il n'avait pas envis de lever la main sur la peste de service, elle l'énervait vraiment. Elle éssayait de le pousser à bout; de lui faire avouer comment il s'était trouver ici. Et ce qu'il l'énervait le plus s'était son sourire, elle le narguait. L'adolescent fronça les sourcils, il enleva sa main de sa mâchoir on pouvait apercevoir de la douleur sur le visage de Théo, il tourna sa tête en direction du Faucheur. Un regard froid disant: On va se revoir, et je t'aurais. Puis il reposa ce dernier sur la belle brunette devant lui, il raprocha son visage près du sien et remit sa main sous sa mâchoir.

Écoute... J'suis a'arrivé ici car j'avais eu une n'emmerde 'vec un d'noble... Et pourquoi t'as b'soin d'moi? Pour tes affairres... J't'aide t'toi et ta comparse et après vous m'trahissez? T'crois qu'j'vais m'faire avoir? Dit t'il énervé... Pour finir, rien ne s'arrangeait.

Le nouveau attrappa alors la choppe qui était devant lui, et prit une gorgée.

Véra s'avança doucement vers la poisse et lui redemanda

dit la poisse .. Tu sais où je peux trouver Osselet .. C'est important

La Poisse regarda la dame, enfin du moins elle essaya.

Euh Osselet dis tu ?
Navrée ma grande mais je sais même pas à quoi il ressemble !
J'aurais bien voulu t'aider mais hélas.........

Froncement de sourcil et l'oeil amusé de voir que la poisse ne tenait pas trop sur ses gambettes..

Dis donc toi.. ta abusée de la générosité de certains apparement..

jettant un regard vif sur l'homme qui se tenait près de la poisse et qui n'avait l'air guère mieux. Puis s'adressant au jeunot qui pestiférait tout seul..

Et toi .. "Osselet" ça te dit quelque chose..?

Abusée c'est rien de le dire dès que je dessoûle on me remet une tournée, à cette allure là, je vais vivre bourrée du matin au soir.
Faut absolument que je roupille !

Elle regarda la taverne et vit un ptit coin pas trop mal.
Elle se leva et alla s'allonger à même le sol piquer un petit roupillon.
On tarda pas à entendre ses ronflements

RHROHOOROHOHOROH !!! HOROHORHOHROHRORHOHO !!!

Morte de rire elle la regarda s'étaler de tout son long a même le sol et l'enjambant alla s'assoire plus loin a l'abris des regards dans un coin sombre

Lorsque Théo approcha son visage d'elle, la Saleté soutint son regard, a la fois souriante mais méfiante. Visiblement, son petit jeu avait parfaitement marché et le gosse était en rage, ce qui ne manqua pas d'accroitre encore le sourire de la brunette. A ce train la, elle allait finir par illustrer l'expression " sourire jusqu'aux oreilles". La réponse de Théo tempera cependant quelque peu son enthousiasme. La peste ne cessa pas de sourire, mais le ton de sa voix changea, la note moqueuse disparaissant pour laisser place a un ton plus sérieux, chose qui était plutôt rare chez elle:

Détrompe toi gamin, on est pas du genre a trahir les notre. N'oublie pas une chose, c'est que nous non plus on te connait pas du tout. Qui nous dit que c'est pas toi qui va nous trahir des qu'on aura le dos tourner. Seulement voila, tu nous as, comment dire ... tapè dans l'œil - le sourire et la voix enjouée réapparurent aussitôt. T'as du cran, tu sais pas trop mal de battre, et t'as un léger grain d'inconscience. En faite, disons plutôt un gros grain d'inconscience, vu comme tu t'es attaqué au Fauch'. Mais bref, la n'est pas la question. On cherche des gens de ta trempe, histoire d'aller emmerder le monde, et plus particulièrement les riches nobles qu'on aimerait soulager de leur fortune superflue. Réfléchit bien Théo, tu connais le dicton qui dit " L'union fait la force" non? A toi de voir si notre proposition t'intéresse. Et puis, ca serai l'occasion de te venger des nobles, car si j'ai bien compris c'est a cause de l'un d'eux que tu as du te réfugier ici.

ça parlait de noblios de vengeance, de coups.. Véra savait que la vengeance menait a pas grand chose.. Elle préférait l'inconnu la Véra , la surprise, sur les noeuds.. La connaissance avec les gueules en biais et du contenu de la bourse.. Pleines ou vides, mais ce qu'elle préférait la môme, c'etait découper ses victimes.. Regarder leur ventre fumer lorsqu'elle les ouvrait en deux.. Et se pencher sur eux, était suprême délice pour pouvoir écouter le dernier râle... D'ailleurs en regardant bien le jeunot elle se souvint du jour ou le fauch lui en avait envoyé un comme ça pour jouer au pigeon... Il avait vécu le temps d'un aller .. Le retour fut son dernier chemin vers la mort.. Elle se souvint lui avoir ouvert le ventre et se serrer contre lui pour dormir au chaud..

Un rictus étrange sur les lêvres , elle regardait dans le vide ..

L'adolescent ne recula pas son visage de celui de la peste pendant qu'elle faisait son discourt... Bon, c'est vraie qu'il avait envis de foutre le bordel chez les nobles, c'est aussi vraie qu'il avait grand besoin d'écus... J'ai rien à perdre pensa t'il.

C'est d'd'accord mais a d'deux conditions... Il posa douloureusement son bras sur la table en bois et tira sur sa manche ensanglenté, le sang avait arretté de couler mais la douleur était encore là. Tu m'soigne ça, et n'la deuxième, t'm'appelle plus jamais g'min, morveux et d'autre chose dans le genre!L'union fait la l'force et 'vec une blessure j'en n'aurais pas beaucoup... Ma belle.

Il lui sourit et lui fit un clin d'oeil pour la narguer à son tour.

La môme détourna son regard vers le bras amoché du chose qui gesticulait de la bouche .. C'était pas beau à voir et la môme se dit qu'un coup de hâche dans ça et une bonne cautérisation au fer rouge pourrait bien arranger sa blessure au lieu de perdre du temps en bandage et autre onguent qui ne servaient qu'à appeler les vers ..

Elle but une choppe tiède qui traînait devant elle , c'est qu'elle commençait à apprécier le houblon la gueuse..

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