[RP] L'auberge au Bon Brigand

Y boit, y boit, y boit. A s'demander où qu'y met tout ça l'vermisseau. Y sors sa tête et vois une damoiselle qui parle avec un homme. Elle est charmante, lui qui croyait qu'par ici y'avait que des grands bonshommes poilus et barbus. L'en est tout surpris et manque de s'étouffer. Y s'demande si elle a encore toute ses dents, à vérifier. Si oui elle est bonne à marier, pour sûr ! Limite qu'y s'rait en train d'tomber amoureux. Enfin, l'est comme ça l'Farfa... Dès qu'y boit un peu y tombe amoureux toutes les 30 secondes. Malheureusement, c'est rarement réciproque.
Y s'demande quand est-ce qu'y sont arrivés, ces deux là. Heureusement y z'ont pas l'air bien méchants car il aurait très bien pu s'faire avoir par surprise. Ah, alcool, quand tu nous tiens.

Ola les gueux ! C'est moi l'nouveau tavernier ! Buvez dont ça, cadeau d'la maison !

qu'y dit en remplissant trois choppes plus ou moins propres. Dans un élan de générosité vla t'y pas qu'y fait même l'service, ramenant l'tout d'un coup d'un seul. Y s'pose à la table, regarde la scène en attendant la suite des évènements, entamant sans vergogne sa nouvelle choppe.

La bohémienne entend une voix par derrière qui dit : Ola les gueux ! C'est moi l'nouveau tavernier ! Buvez dont ça, cadeau d'la maison ! , elle s'retourne d'un coup et voit l'homme sorti du tonneau tout dégoulinant d'boisson. Y rempli des chopes et vient les servir, jusqu'à la table. La bohémienne le reçoit avec un grand sourire, montrant toutes ses dents, qu'elle à d'ailleurs bien blanches et petites comme une carnassière. Elle prend la chope, trinque avec lui et l'homme mal en point et avale sa chope cul sec, sans l'quitter des yeux.
Merci l'ami, voilà qui fait du bien, j'avais l'gosier bien sec, avec toute c'te route et c'te chaleur..... J'en r'boirais bien un aut' si c'est pas trop d'mander.....

Bloodscream était absorbé à boire sa chope, lorsqu'une femme qu'il ne connaissait pas vint l'aborder, le faisant sursauter. Il se maudit intérieurement d'avoir perdu ses réflexes. Où était donc passé "l'ancien Bloodscream" ? Alors qu'il s'apprêtait, d'une voix qu'il pensa essayer de faire paraître la plus froide possible, à répondre à l'inconnue, un petit homme qui n'avait guère éveillé l'attention de Bloodscream s'adressa directement à eux.

"Ola les gueux ! C'est moi l'nouveau tavernier ! Buvez dont ça, cadeau d'la maison ! "

Bloodscream releva légèrement la tête. Lui ? Le nouveau tavernier ? Sans doute ne savait-il pas qui était le vrai propriétaire. Il est vrai qu'on ne le voyait plus et qu'on ne savait pas vraiment qui en héritait, mais sa mémoire mis Bloodscream hors de lui. De plus, le nabot les avait appelés "les gueux". Bloodscream sentit naître en lui un sentiment qu'il avait failli oublier. En un instant, le brigand agressif, sauvage et belliqueux sembla renaître. Il se leva brusquement, et, la colère luisant dans le regard, dégaina sa dague, attrapa le nain par le col et lui plaça sa dague juste sous la gorge.

Dis moi, je pense que connaître un peu le fond de la nature de la plupart des habitués te fera un peu comprendre pourquoi tu n'as pas ta place par ici.

Il ignorait ce qu'il avait, mais sa voix était débordante de rage. Peut-être à cause des évènements qui ne lui avaient pas souris. Il fallait qu'il passe ses nerfs sur quelqu'un. Et là, cette demi-portion s'offrait ainsi à lui ... Il se sentait presque bien, et jura intérieurement de redevenir le combattant qu'il avait été ...

Citation :

Merci l'ami, voilà qui fait du bien, j'avais l'gosier bien sec, avec toute c'te route et c'te chaleur..... J'en r'boirais bien un aut' si c'est pas trop d'mander.....

Farfa sourit, Mais bien sûr ma douce. La regarde.
Sers toi... Pis ramène le tonneau, steuuuuplaît. J'ai soudainement grand soif, la regarde de nouveau, l'air enjoleur.


Y voit l'autre arrivé avec ses gros sabots. Poum, s'laisse halpagué. L'est tout pacifique le Farfa. Y se laisse même mettre une dague sous l'menton sans broncher. Y sourit même. Pis s'met à rire. L'a vraiment pas l'air bien méchant l'bougre. On en a vu des plus coriaces.
HAHAHAHAHA ! HUHUHU ! WOUHOUHOUHOUHOU
Il essaie d'se r'mettre. Ca y est l'y est presque. Hohoho... Wouuuuu......

Citation :

Dis moi, je pense que connaître un peu le fond de la nature de la plupart des habitués te fera un peu comprendre pourquoi tu n'as pas ta place par ici.

...Wouuuuu... Qué qui y'a gueux ? T'as un gros chagrin ? Tu veux la place d'tavernier ou quoi ? J'suis tavernier que j'te dis ! J'ai ça dans l'sang. Il accompagne ses paroles d'un lever de bras, exposant du doigt ses veines aux taux d'alcool pour le moins suspect.
Vas zy l'ami, égorge moi. Héhéhé... T'oseras pas, j'le vois dans tes yeux. Se disant y fait une clé de poignet sur l'homme bien trop distrait par la conversation, la dague tombe puis il pousse Bloodscream au loin avec une force que ce dernier ne soupçonnait sûrement pas. Farfa aurait très bien pu tenter de l'énucléer ou de lui couper une oreille en guise de souvenir mais y juge qu'c'est pas encore l'moment. Y s'rassoit, toujours aussi rigolard.
Assieds toi dont et parle nous d'tes soucis. J'sens que t'en a gros sur l'topinambour. Pas une raison pour mourrir ici.
.
La bohémienne s'était écarté de l'action. Il la regarde une nouvelle fois.
Et n'oublies pas d'ramener l'tonneau pendant qu't'es à coté, t'sras ben gentille !

Mahedit entre en taverne. Elle n'est jamais venue ici. Mais elle est sûre d'y croiser des visages connus ou des regards familiers cachés dans l'ombre d'un voile.
Là, une soeur. Seuls ses yeux brillent du feu du voyage et des chemins où l'on fait feu de tous bois. Mahedit approche : Elle sait que pour les siens elle sera toujours reconnaissable, même si sa robe, déchirée par la violence des coups reçus sur les chemins, a été changée, même si son visage porte encore les traces des privations endurés ces derniers jours.
Elle cherche dans le regard de la bohémienne si elle connait son histoire.

Mahedit sourit. Elle boit d'un trait le liquide revigorant qui réchauffe son sang.
Merci fille du vent.
certes ça pourrait aller un peu mieux si les schmitt m'avaient épargné, si ces chiens de gadgé ne m'avaient pas laissé pour morte au bord du chemin. Mais la famille revient tout doucement autour du feu. J'en suis heureuse.
Où caches-tu ton or fille du vent ?
Quel vent suit ton vago ?
Peu lui chaut que la tsigane lui donne les réponses, elle lui a simplement offert cet échange.

Citation :

D'une j'suis pas gentille et de deux j'veux pas l'dev'nir, alors si t'as soif tu bouge tes fesses et tu vas t'servir..... l'tavernier !!!!

Manquerait plus qu'èm sorte le fouet et j'l'épousaille !
L'Bloodscream y s'rassoît en silence. L'a pas l'air très en forme. Mais son oeil est celui du guerrier, du combattant ; ça s'voit. L'aime ça Farfa. Ca s'perds d'nos jours. Sûrement qu'il avait pas révéler sa véritable force, sa véritable nature. Y s'met à réfléchir Farfadet, waaa ; décidément c'est jour de fête !

Mais la soif le tiraille trop. Alors qu'une femme arrive et entame la conversation, l'Farfa l'est en train d'se battre avec son tonneau, bien trop volumineux. L'écoute en passant les deux amours de sa vie, interessé par la conversation. Il arrive enfin proche de la table, quelque peu essoufflé. Sans attendre il attrape la choppe vide de Bloodscream, la plonge dans cette excellente bière, amère à souhait. Un régal pour l'gosier. Lui pose devant avant de refaire la même chose pour lui même.
Santééééééééééé ! qu'y crie en levant sa choppe, le regardant droit dans les yeux.
Au fait, mon émasculé géniteur m'a joyeusement nommé Farfadet, dû ma ptite taille. J'aime l'étincelle dans ton regard mais tu m'as l'air ben amoché. Si c'est l'cas faut t'remettre en selle tout d'suite ! Pourquoi pas gagner des écus, manger d'la viande, nan ?
Y baisse inconsciemment la voix. Si ça t'intérresse j'aurai ptet une association à te proposer. J'cherche quèques gens de valeurs...
Un autre homme entre. Farfadet ne l'a pas encore remarqué.

Bloodscream jette au Farfadet un regard méfiant tout d'abord, puis, écoutant ses propos, se dit que ce n'est peut-être pas le mauvais bougre. Il n'empêche que Bloodscream en était venu à accorder difficilement sa confiance à quelqu'un. Il accepta pourtant de bon coeur la chope que lui offrait le nain. Puis il lui répondit enfin.

Oui, reprendre du service, selon mes appellations. Rien ne me ferait plus plaisir. Je sors d'une mauvaise passe, mais j'ai bien l'intention de ...

Il eut un léger sourire.

De reprendre du service, justement. Alors, le Nabot ...

Il se racla la gorge.

Hum ... Ou alors Farfadet, si ça te pose un problème que je te donne un surnom ... Ta façon de dissimuler ta force sous ta taille ... Enfin, même si je doute que ce dernier point soit volontaire ...

Son sourire s'élargit et il dit à voix basse.

Ouais, c'est possible que ta proposition m'intéresse. Annonce la couleur !

Lucine rit de la réponse vague de la bohémienne. Elle connait bien pourtant les chemins autant qu'elle.
On dira ma belle que j'ai croisé des armées qui me recherchaient. Et ils m'ont bien abîmées au point que je ne peux plus reprendre la route. [b]Mais ainsi va la vie des voyageurs.[ Demain sera un autre jour, et chaque jour est une richesse./b]
les autres clients se font bien tapageurs. Ca braille, ça hurle, ça s'agite en tous sens, ça chuchotte aussi, certainement affaires troubles et juteuses.
Lucine regarde amusée ces gueux qu'elle n'a jamais croisés et qui lui rappellent ses frères de taverne, batailleurs et ivrognes.
Tu suis le vent, moi aussi, et nos routes se croiseront sans doute un jour. Si fille du vent tu es, tu dois bien avoir entendu parler de la Casa des fils du vent, qui vivent de voyage et font feu de tous bois.

Tout en parlant avec la jeune femme, leo regarde un homme semblant hésiter puis entrer dans la caverne. Il se tient dans l'ombre, elle essaie de voir si son visage lui est connu.... Elle regarde également le nabot et l'homme fatigué discutailler. Elle se lève prend deux chopes les remplit, revient ver la jeune femme, lui en donne une et avale la sienne cul sec.

Citation :

Tu suis le vent, moi aussi, et nos routes se croiseront sans doute un jour. Si fille du vent tu es, tu dois bien avoir entendu parler de la Casa des fils du vent, qui vivent de voyage et font feu de tous bois.

Léo la bohémienne lui souritOui j'en ai entendu parler........ et....
la regardant mieux Je suis sûre de t'avoir croisé le jour de l'enterrement d'Overman et avant sur Montpellier......

Oui, effectivement, je l'ai croisé en taverne. Et nous avons travaillé ensemble. Je me devais d'aller lui rendre hommage. Je passe souvent par Montpellier. On s'y est effectivement peut-être croisées.
Lucine scrutte ce regard, elle est certaine de l'avoir vu... elle cherche dans sa mémoire défaillante

La consersation entre les deux hommes s'poursuit dans l'bon sens. Farfa l'essaie de boire sa choppe à grandes lampées comme si de ren était.

Citation :

Hum ... Ou alors Farfadet, si ça te pose un problème que je te donne un surnom ... Ta façon de dissimuler ta force sous ta taille ... Enfin, même si je doute que ce dernier point soit volontaire ...

Un surnom ?? J'en ai moult ! L'nabot fait parti de ceux-là mais j'dois t'avouer que seule la catin qu'y s'revendiquait comme ma mère osait m'appeler comme ça. L'y a pas survécu... Après si tu veux m'affubler d'ce sobriquet, libre à toi, qu'y dit d'un regard d'amour pour le moins feint, s'permettant même d'battre des cils.

Citation :

Ouais, c'est possible que ta proposition m'intéresse. Annonce la couleur !

Blague à part ; j'suis l'l'esclave d'un salaud qui m'envoie içi en r'connaissance ; d'part sa trouillardise, surtout !
L'a pas de scrupule, le bougre ! Y regarde autour de lui. Un nouvel arrivant, deux femmes ; trop de commérages possibles en perspective.
Pour l'affaire dont nous parlions v'là l'adresse d'une MaiSoN abandonnée. Y sort une plume et un vieil encrier pis s'met à écrire de joulies pattes de mouche. Y glisse subreptissement l'feuillet dans une des poches de Blood (MP).
Tiens ! Va là-bas demain... Y'a ben trop de taupes par içi..

La bohémienne regardait les deux hommes chuchoter, après s'être à moitié étripés les voilà qui complotaient. Elle se mit à rire en les voyant....
Elle était toujours aux côtés de la femme, voyageuse comme elle. Elle lui chuchota Veux tu me donner le chemin de la casa ? cela me fera du bien de voir ceux de ma famille......

Leo regarda la femme, l'écoutant, songeuse......
Je parcours les routes, solitaire, j'ai confiance en mes frères et soeurs et je me suis faite chassée plus d'une fois...... J'attendrais que tu m'accorde ta confiance, je ne suis pas pressée..... et tu ne le regretteras pas.....en attendant reposes toi bien et reprends des forces. Je dois continuer mon chemin. J'espère que nous nous reverrons...... Léo se leva, la rgarda, lui sourit et partie vers la porte de la grotte.