[RP] J'étais seul mais... (catégorie solo)

La veille au soir, la gamine avait préparé son sac avec soin, vérifiant et revérifiant que tout y était bien.

C'est qu'il ne fallait pas manquer le Grand Jour, demain, c'était la rentrée des casses.

Au point du jour, tremblante de froid et d'excitation, elle s'était postée au coin d'un noeud bien choisi. Son attente ne dura pas longtemps. Elle en vit arriver un beau. Elle l'entendit d'ailleurs bien avant de la voir, au son de toute la ferraille qu'il trimballait avec lui. Il tenta bien de se défendre, mais ...




Pour un début de saison, ce n'était pas trop mal. Une fois revendu ce bric-à-brac, ça ferait dans les 500 pistoles de bénéfice.

La gamine se frotta les mains, ramassa le barda et prit la fuite. Que vouliez-vous qu'elle fasse (sous elle) d'autre ?

LBE entra dans la salle et déposa cette petite lettre :

Citation :

J'étais tout seul mais ... qu’est ce que je me suis mis plein les poches

Le mois commence bien en tout cas

Puis il repartit aussitôt.

Le prince fit parvenir une missive à la grotte

Citation :

21/10/1460 04:03 : Vous avez racketté Dun_le_mystagogue qui possédait 356,53 écus et des objets.
20/10/1460 04:04 : Vous avez racketté Oconor.... qui possédait 54,96 écus et des objets.
20/10/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec Oconor.... (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

Alors qu'il s’apprêtait à rentrer en ville il se donna une journée de plus pour remplir sa bourse. Bien lui en a prit

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L'arrière-saison s'avançait, de plus en plus froide et humide. On avait beau être dans le sud, tout de même, les nuits devenaient fraîches, et les journées passées à marcher dans les sentiers boueux devenaient difficiles.

Ses bottes prenaient l'eau, elle avait sans cesse faim, l'ambiance était morose. Un beau matin du début de décembre, alors qu'elle était postée au bord d'un chemin, vint à passer une donzelle armée de pied en cap. Pour qu'elle se trimballe en pareil équipage, c'est qu'elle avait de l'or à défendre, pour sûr. Hardi petite, la bourse ou la vie, si tu bouges je te perce. Mais bernique, le pauvresse n'avait rien sur elle, pas même un liard, et la petite la laissa repartir sans autre dommage. Les choses ne s'arrangeaient pas ...

Deux jours plus tard, un paysan voulu bien lui laisser quelques pièces, tout juste de quoi manger quelques jours, et elle commençait à désespérer, lorqu'un beau matin, comme elle redescendait vers la mer, son chemin croisa celui d'une bourse un rien plus pleine. Puis un peu plus tard, alors qu'elle longeait la côte, une drôlesse lui laissa tout son blé, au propre comme au figuré. La vie recommençait à sourire, et les lendemains à chanter.

Et ce n'est pas l'attaque d'un bandit de grand chemin qui allait lui gâcher la vie. En un tournemain et deux coups de pied, le maraud fut renvoyé à ces humanités. Non mais, essayer de la brigander, elle ! Quel toupet ! Mais tout de même, elle décida de redoubler de méfiance, les routes ne sont pas sures, de nos jours, et les gens plutôt malhonnêtes, ma pauvre dame. C'est probablement aussi ce que pensait la femme qu'elle tenta de détrousser quelques jours plus tard, et qui n'avait, elle non plus, rien sur elle.

La petite pesta contre cette manie de se promener les poches vides. A coup sûr, c'était en train de gâcher le métier, et les gens pouvaient faire l'effort d'emporter au moins un petit quelque chose avec eux, afin que les pauvres brigands ne se décarcassent pas pour rien sur le bord des chemins.

A quelques jours du solstice d'hiver, alors que ses bottes étaient en train de rendre l'âme, elle se remémora une histoire que lui racontait sa mère, celle d'un bébé nommé Josuet, né dans une étable de l'autre côté de la mer du Levant, réchauffé par un âne et un boeuf, et que des rois et des magiciens avaient couvert d'or, d'encens et de myrrhe. C'était une drôle d'histoire. Elle-même s'était endormie une fois dans une étable, et elle s'était réveillée couverte de bouse, et je peux vous dire qu'elle ne sentait pas l'encens. Mais tout de même, c'était une belle histoire.

C'est alors qu'elle croisa une drôle de pèlerine, qui avait sur elle une bourse bien remplie, et qui transportait des objets étranges, des bonnets rouges et blancs pour se réchauffer la tête, des bottes fourrées, oui, de belles bottes neuves et chaudes qu'elle se hâta d'enfiler, et un ... heuuuu, un quoi au fait ? Elle posa la question à la femme ? Un décor hivernal ?

Qu'est ce donc là que cette diablerie, et à quoi celà peut-il bien servir ? Enfin, une fois revendu, tout ce bric à brac rapporterait une bonne poignée de maravedis.

Elle s'enfuit en traînant son fardeau, décor hivernal compris, et une fois dans un abri sûr, elle s'endormit les pieds au chaud, en faisant des rêves de soie ourlés d'or. Elle avait peut-être un fond de vrai, après tout, cette histoire du petit Josuet, et elle se plût à penser que ce pouvait être son petit frère.



[HRP]Bon Noël à tous les Joyeux Brigands ![/HRP]

Passe sont temps a surveillé les passants

10/02/1461 04:05 : Vous avez racketté Lilli1875 qui possédait 652,69 écus et des objets.

Citation :

14 miches de pain
63 sacs de maïs
1 hache
2 couteaux
2 épées
1 bouclier
1 charrette
1 Boule de neige
1 pioche
7 Potions
5 Potions
10 Potions
4 Potions
3 Feuilles de Tilleul
6 Brins de Lavande
1 Fleur d'Anis
4 Dés
2 Boites de foie gras
1 Bon pour une panoplie

(ce qui est étrange, c'est qu'elle a encore la bourse bien pleine on dirait... Le pack "marchand" ne protège pas autant... Bug ?)

(Edit : Ou alors elle a déjà revendu une arme... bon sauf qu'elle a encore une hache à la ceinture...)

Serrallonga a écrit:

elle a encore une hache à la ceinture...

... pour couper le fil de la quenouille, certainement.

(elle a rejoint sa ville entre temps, elle a surement récupérer de quoi manger dans sa propriété, enfin c'est une hypothèse)


Récoltant guigne sur guigne, LBE préféra rentrer chez lui, mauvaise tournée pour cette fois. Quoi de plus dure que la vie de brigand...

En fait, on peut dire que le brigandage en solo réussit plutôt bien à Lune :

joli coup.

Encore un brigandage sur les chemins bretons pour Helldunkel. Le vieux brigand avait éteint sa pipe un instant pour remplir sa bourse le temps d'un soir. Il ricana voyant sa cible détaler à toute jambes une fois le brigand sorti de son trou. la charrette du bougre était bien remplie. Helldunkel ralluma sa pipe et s'en fuit cacher son butin dans sa planque favorite..tranquillement, il n'avait aucune idée du trésor qui était entre ses mains.



objets : 25 maïs, 3 pains, 2 légumes, 2 grappes de raisins, une paire de poulaines, une paire de bas pour femme, L'arabe pour les nuls !!

Un homme vêtu de noir et d'un capuche,entra dans la grotte,le sourir aux lèvres.

Ahh,mais quelle belles journée !Deux bonne victime en deux jours !

26/04/1461 04:11 : Vous avez racketté E******* qui possédait 7,26 écus et des objets. Une charette,6 pains,1 poisson d'avril et quelques herbes médicinales.

27/04/1461 04:11 : Vous avez racketté S**** qui possédait 32,92 écus et des objets. 2 peaux,10 sac de blé,1 pioche,1 toque,quelques herbes médicinales et les pièces de résistance ... 2 bons pour une panoplie.

(Je n'arrive pas a mettre les images :/ )

La cape pendante, du sang séché sur les mains, la donzelle passait dans le coin. Il fallait avouer qu'elle n'avait jamais été connue pour sa force ou sa précision. Les temps changeaient. Pour sûr on éviterait de se frotter à elle...

Citation :

02/07/1461 04:21 : Un faquin du nom de un groupe composé de XX et de XX (coefficient de combat 10) a tenté de vous dévaliser ! Vous en riez encore ! Est-il possible d'être aussi maladroit ? Vous l'avez mis à terre sans aucun problème. Une seule pensée obscurcit votre esprit, à la vérité : n'auriez-vous pas dû retenir vos coups ? Que va-t-il se passer maintenant que vous l'avez tué ?

Oups...