Cher journal mon coeur ne bat bat plus pour les meandres du quotidien de la vie. Un sombre murmure s'est emparé de mon âme, il s'est glissé dan mon corp tel un nuage noir se glisse dans le ciel. Ce nuage se nomme la peur.
Cela fait maintenant 2 semaines que je suis en exil de ma patrie. Ce nom si doux à pronocer et pourtant si loin de mon chemein aujourd'hui.
La tentative du coup d'état dans mon Poitou s'étant avérer comme le plus lamentable échec de l'histoire du brigandage je suis partit en Alençon comme tout bon brigand en fuyant avant que la douce rosée de mes terres ne se transforme en l'orage ténébreux de l'échaffaut.
Je me croyais en sécurité en Alençon...
Ah doux berceau de la naïveté pourquoi m'as tu enlacé de tes douzes bras et de ton beau parfum.
Puis il arriva le jour fatidique où des informateurs qui me sont propre m'informèrent qu'un accord judiciaire allait être signé entre l'Alençon et le Poitou.
Mon doux éxil se transforma alors en une fuite appeurée, je sentait la bête qui me traquait en silence et qui attendait de moi la moindre faiblesse, le moindre faux pas pour me conduire devant la grande faucheuse.
C'est alors que je sortit de l'étatlétargique dans lequel la naïveté m'avait mis, je bondis sur mon cheval et j'allais informer mes amis de la situation dramatique.
Nous fïmes conseil non pas pour décider si nous allions fuir car cela était inévitable et aucun de mes compagnons ni moi même n'était pressé d'aller passer le bonjour à Lucifer mais pour choisir l'itinéraire que nous allions emprunter.
Nous décidâmes après quelques disputes et quelques chopines de bière de passer par Le Maine pour rejoindre la Bretagne.
Je suis aujourd'hui sur les routes du Maine entre la vie et la mort à la rencontre de mon destin.