[RP] Journal de Scarlett Dict la Poison

La Poison arriva tôt en ce 2ème jour d'avril dans l'antre des brigands. Elle en connaissait certains pour avoir longtemps à la Caserne.. Elle avait fait son baluchon et s'apprétait à faire son baptème du feu.
Elle avait un peu la trouille de se prendre une déculottée mais disait t'on pas, qu'il fallait faire des armes et prendre quelques gnons pour s'endurcir.

Il faisait soif et elle prit le chemin de la taverne. Endroit idal pour faire des rencontres, prendres des conseils et se jeter quelques chopines.

Nuit du 3 au 4 avril 1458

Arrivée dans le Nord, La Poison se cacha derriere les buissons, tout prêt du chemin.
Elle était fébrile pour sa première nuit à rapiner. La lune éclairait la route et la nuit était silencieuse. Rien à se mettre sous la dent. Aucun voyageur à rançonner.
Elle soupira se disant que la patience serait payer. Scarlett reprit son baluchon en direction de la ville pour faire des provisions et étudier la carte prête à recommencer.

5 avril 1458 En ville

Arrivée dans sa ville, elle prit le chemin de sa masure pour refaire des provisions.
4 jours de vivres et hop elle claqua la porte sans passer par les taverne pour voir les benêts et les pétes Braies.

Elle repartit sur les chemins dans un autre direction plutôt vers le Sud. Le noeud était réputé pour le brigandage.


6 avril au petit matin sur les chemins.

La journée était belle et douce.
Elle déposa son balluchon derrière un taillis et se mit au bord de la route.
Epaules dénudées, la gorge en avant. Le coutelas sous ses jupons, prêt à s'en servir.
Fallait attendre une chariotte ou quelques voyageurs bien nantis et feindre le malaise sur la route.
Qui sait çà rapporterait peut être .

7 avril 1458 Sur les chemins

L'aube se levait quand la Poison entendit des bruits de pas et siffloter.
Elle distingua une silhouette frêle qui s'approchait d'elle. Tapie derrière le taillis, elle attendait, bâton à la main pour l'esgoudir.

Dès qu'il arriva à sa hauteur, telle qu'un chat sournois et silencieux, elle lui assêna un coup de baton sur la tête et lui déroba son sac.
C'était un petit jeunot imberbe qui avait dû prendre la route sans se méfier des dangers.
Aucune compassion, elle ouvrit la besace et y trouve deux légumes et 2 miches de pain ainsi que 11,80 écus. C'était pas la richesse mais elle était fière de son premier rapinage.

Elle se délecta de la miche de pain, reprit son balluchon et ripa ses galoches rapidement avant que le jouvanceau reprenne ses esprits.

Spoiler:

Citation :

Expéditeur : D.........
Date d'envoi : 2010-04-07 12:31:01

Me racketter moi.....

Je me suis laissé faire afin de pouvoir vous contempler de plus près.
Vous avez un doux visage qui mérite que je me penche sur votre cas.
Profitez de mon pain, de ma bourse, et de mes biens, je profiterai de votre âme le moment venu.
Et non je n'informerai pas les autorités de notre rencontre, le plaisir de cette dernière doit rester un souvenir impérissable!
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Citation :

Expéditeur : D
Date d'envoi : 2010-04-07 20:22:15

Guettez ma belle, guettez....

Je trouve seulement dommage qu'avec tant de talents et de charmes que vous passiez votre temps à détrousser les passants. Est ce pour l'argent, le défi, la gloire, ou bien par insoumission aux règles imposées?

Quoi qu'il en soit je trouve dommage de risquer un tel joyaux que vous sur les routes.

Pour les autorités? Laissons là ou elles sont voulez vous? Qu'elles se noient dans leur méandres administratives et laissent les routes aux aventuriers.

Le 8 avril 1458 Dans une ville de Champagne

Il faisait bien frisquet quand la Poison arriva en ville. Le jour n'était pas levé et elle prit un chemin détourné pour ne pas de faire repéré par les douaniers.
Coupant par les bois, qu'elle connaissait comme sa poche, elle arriva à sa masure pour faire des provisions.
Après ses abblutions, elle enfila un tenue chaude et confortable pour reprendre la route. Casse croûte copieux vite avalé , fallait pas traîner. Le courrier était arrivé lui intimant de les rejoindre.
L'aventure allait vraiment commencer ...
Elle enfila sa cape en rabattant sa capuche et prit sa besace. Un dernier coup d'oeil sur la carte pour prendre le bon chemin, c'est qu'il y avait de la marche.
Elle verrait pour s'acheter un equidé plus tard.

Elle reprit des chemins détournés, la ville était calme comme à sa habitude ...