Un intrigué à la grotte.

La lueur du début de jour tranchait avec la sombritude de l'entrée de cette grotte. Intrigué, un certain Chasseur Bourré lui avait montré le chemin à suivre pour arriver à ce repère de malfrats en tout genre.

Il prit soin de conserver son heaume et entra dans la Grotte. Le plafond naturel y était haut et sa profondeur ne pouvait s'estimer à l'oeil nu. Entendant quelques bruit de voix sourds dans le fond, il s'approcha et vit un attroupement d'hommes en tout genre, discutants autour de cuves de bière, tantôt renversées ou servant de bancs pour certains.

Oyez jeunes gens!

Intrigué par les lieux et parce que tout comme vous je suis homme me dirigeant au grè du vent, j'ai cherché à vous rencontrer.

Prenant place à cheval sur un tonneau...

Alors on ne sait point recevoir les nouveaux venus?

Avec un sourire dans les yeux, il prit une pinte à pleine main et attendit qu'on la remplisse.

Ah tu sembles être comme un chevalier de la table ronde!!! Tu fais ripaille en armure!!! (qui a vu exaclibur?)

Au gré du vent, un bon langage, salut à toi l'ami!

Tenu du fait qu'il est difficile de savourer la levure de bière, un heaume sur la tête...l'homme posa sa pinte et retira son casque. Seul resté la capuche de mailles rabattue sur sa chevelure.


Merci de votre accueil l'ami...trinquons à notre rencontre et à ce formidable lieu propice aux dévergondages en tout genre et surtout à des rencontres entre brigands et mercenaires.

Il se risque à servir une pinte à son interlocuteur étant donné que les maîtres des lieux ne se présentaient point.

De quel région venez vous Sieur Mondberg?

Tournant la tête en direction de la Brigande, il rabat sa capuche de mailles et laisse paraitre toute sa tête. Plus rassuré qu'en entrant, il se resservit une lampée de bière. Un sourire en coin aux propos de Anahis, il lui fit face, ramassant un autre gobelet et lui tendit.


Je me disais bien que je sentais une ombre dans cette grotte à chaque fois que je l'arpente. Maintenant, je vois à qui j'ai à faire.

Lui tendant le gobelet en bois

A qui ai je honneur?

Un regard malicieux...

Merci pour la pinte!!

Mondberg se dit que le nouveau malgré son air martial était bien sympathique!

C'est vraiment aimable de ta part!! La prochaine tournée est pour moi

Anahis fit son apparition

Héhéhé!! Salut Anahis! Comment tu vas? J'aime bien ce ton légèrement ironique, mais ne te moque pas trop. tu ne connais pas cet individu... Tu as peut être affaire à un violent qui prendrait plaisir à punir ton insolence en te coupant ta langue de vipère...

Je ne dis pas ca méchamment, j'ai toujours apprécié les serpents!

Mondberg souria cyniquement puis se consacra de nouveau à son verre.

Mondberg sourit en regardant Anahis l'ignorer!

Mmmh, tu ne me reconnais pas? Ce n'est pas grave... Un jour on se reverra peut être... De nouveau dans un hammam pour une punition... Ou dans un bar... Accusés de viols par des consommateurs bien pensants...

M. éclata de rire puis vida sa bière dans son gosier avant d'en recommander une autre. Gardez la monnaie, Meister!

Lorsqu'Anahis s'approcha de lui, Mondberg la regarda avec un énorme sourire qui s'accrut encore avec les quelques mots qu'elle lui murmura à l'oreille.

Sa bière lui fut ensuite servie, la jolie jeune femme la lui prit des mains avec une grande dextérité, ne renversant qu'une toute petite goutte... Elle porta la chope à ses lèvres et bu une gorgée si grande que Mondberg se demandait comment autant de bière pouvait entrer dans cette petite bouche... Elle lui restitua alors sa boisson et lui tourna le dos avec un simple mot de remerciement.

Il la regarda ensuite se tourner de nouveau vers l'autre personne. Mondberg secoua la tête avec un sourire charmé et se tourna de nouveau vers le tavernier

Hey Meister! Il me semble que la jolie femme qui fait causette avec le brigand en attirail de combat a soif! Apportez lui un verre d'eau de vie; c'est moi qui paye, mais ne lui dites pas forcément que ca vient de moi... Offrir des verres à des jolies demoiselles, c'est trop cliché... Je ne veux pas être assimilé à ca!

Mondberg paya et regarda avec des yeux pétillants le tavernier apporter le verre à Anahis, puis pour ne pas attirer l'attention de la jeune femme sur lui, il regarda dans le fond de son verre en chantonnant quelques vers dans une langue étrangère. Quand il leva de nouveau les yeux vers son ancienne connaissance il eut tout juste le temps de voir qu'elle lui avait jeté un coup d'oeil...

Il murmura plus pour lui que pour les autres:

Oooh percé à jour?

Un autre brigand entra dans la taverne, et alla voir Mondberg...

Cmment vas-tu?????

Et qui es ce drole de chevalier et en plus ques ce qu'il fait ici????

Mondberg regarda january avec un air très amusé!

Hahaha!!! Toi t'es toujours aussi accueillant avec les nouveaux!!! Mais bon pourquoi pas! Après tout on est pas des lavettes, on peut encaisser!!

Je vais bien! et toi?

Allez l'ami, je te paye un verre de tord-boyaux! Mondberg s'adresse au tavernier: Hey Meister! Décidément tu vas devenir riche avec moi!! Un verre de cette eau de vie écossaise s'il te plait, c'est pour lui là!
Mondberg indiqua January puis se tourna de nouveau vers lui afin de répondre à sa question.

Lui là bas? Mmmh... je ne sais pas trop, en tout cas il n'est pas si mal que ca! Il offre des tournées! Mais c'est vrai que moi c'est pareil les uniformes et les armures, je me méfie toujours un peu![/i]

Avalant sa gorgée, l'homme souriait aux propos de Mondberg. Il n'aurait jamais pensé que sa vesture est autant passionnée les brigands autour de lui.

Bien le bonjour sieur January...

Levant sa chopine en sa direction...

Ne nous épanchons point plus longtemps sur ma façon de voyager, il est vrai que j'aime plus que tout être en sécurité et ma première sécurité est ce plastron de métal. Tout en donnant un coup de poing sur son plastron.. Cette armure m'a plusieurs fois sauvée la mise notamment lors de la Guerre entre l'Anjou et le Poitou.

Se retournant vers Anahis

Il est de coutume chez moi de peu parler de son passé et de ce qu'on est réellement d'où ma question mais n'osez vous y répondre?

Vous semblez me connaitre, je ne sais par quel enchantement. Mais votre visage m'est aussi familier...

L'homme semblait songeur.

Un homme fort, plus très jeune et qui semble boiter, arrive au comptoir. Malgrès son air de cul-terreux, il semble fort content. A la ceinture est accrochée une hache, dont la lame est recouverte par un morceau de cuir.

Holà, tavernier, mets donc une tournée sur mon compte. Aujourd'hui, j'ai peux bien me permettre de payer une tournée.

Et quelques instants plus tard, comme le tavernier n'a pas bronché, il ajoute à son attention :

Et ne traîne pas trop, j'ai soif, aujourd'hui.

Il prend ensuite une bourse accrochée à sa ceinture, et en verse bruyamment le contenu sur le comptoir.

Mondberg regarda le boiteux qui venait d'entrer dans la taverne d'un air amusé

Eh bien je vois que tu parles comme il faut aux petites gens...

Puis ses yeux se posèrent sur les pièces que l'individu venait de répandre sur le comptoir. Il ria légèrement, c'était toujours amusant de voir les gens exhiber leurs richesses

Mais vous êtes un véritable gentilhomme avec votre bourse remplie à ras bord! Merci pour la tournée! je sens que va falloir vous vouvoyer... Hahahaha!

Mondberg continuait d'observer Anahis du coin de l'oeil... Elle lui avait jeté un regard noir. Il ne supportait que très mal de déplaire. Il but quelques grandes gorgées tout en essayant de se concentrer sur la conversation qu'elle menait avec son interlocuteur

Leroy regarde celui qui lui a parlé, intérloqué.

Oh que non, je ne suis pas un gentilhomme, cet argent, je viens de le dérober à un riche marchand. D'ailleurs, si j'étais un gentilhomme, je ne traînerais pas avec la racaille de la grotte.

Pui, après avoir pris une chope sur le comptoir, l'homme prend une petite fiole, et en verse quelques gouttes dans sa bière. Puis il agite quelque peu sa chope, et en boit une gorgée.

Eh bien, tu as l'air fort soucieux, ou bien je me trompe.

Leroy voit ensuite que l'homme est fort occupé à regarder le plus discrètement possible une fort charmante femme attablée plus loin.

Ah, je comprends, des soucis amoureux.

Hahahaha!!! Ca va l'ami, je te tutoie! Dis moi... c'est du laundanum que tu as versé dans ta bière?

J'espère que tu as le coeur solide, en même temps tu sembles être un habitué...

Des soucis amoureux... Voilà de biens grands mots ou devrais-je dire maux?
Hahahahaha!! L'amour, non je ne pense pas; le désir, probablement; la jalousie, (alors que je ne connais à peine cette femme), présente et glaciale, comme toujours!

Heureux de faire ta connaissance! Mondberg, pour te servir...

Je doute fort que cela soit votre véritable patronyme, mais je m'en contenterais. D'ailleurs, je ne vous donnerais de même que mon surnom.
On me connaît sous le nom du Boîteux àl'Est, du Baroudeur au Sud, et du Roy au Nord et à l'Ouest. Quant au Centre, on ne m'y surnomme point encore, mais cela ne saurait tarder.
Bien entendu, quand je dis le Roy, ce n'est en rien un titre de naissance, mais c'est au vu de certaines actions que j'ai accompli là-bas qu'on me surnomme ainsi.


Ohlà ! vous semblez fort intéressé à savoir ce que je mets dans ma bière. Eh bien, je ne te le cacherais point, d'ailleurs, cela serait difficile, je boîte affreusement. Et je prends simplement une potion que m'a préparée une amie, et qui permet de calmer ma douleur.

Comme l'homme qui se trouvait à ses côtés semblait être devenu muet, Leroy se dirigea vers une table, pas trop loin, en l'occurence, puisqu'il semble que son pied bot le fait souffrir.

La table vers laquelle il se dirige est occupée par une jeune femme, celle que regardait auparavant Mondberg, et un homme, avec un équipement on ne peut plus bizarre pour un brigand.

Eh bien, belle compagnie, laisseriez-vous un honnête brigand boîteux s'asseoir.

Puis, il chuchote à celui qui ressemble à un chevalier:
A moins que vous ne soyez occupé autrement avec cette belle brigande...

[/i]

Mondberg qui se trouvait seul au comptoir à présent, commanda un nouveau verre. Il regarda autour de lui et se dit qu'il allait ravaler son côté associal un moment et suivit, le boiteux (c'est le nom qu'il lui donnerait puis que Mondberg venait lui même de l'est et que c'est l'appelatoin que l'étrange mais charismatique individu avait là bas)

Je peux? Demanda-t-il en indiquant un tabouret à la table, puis il s'assit avant d'attendre la réponse.

Alcibiade venait pour boire un verre. Il appercut Anahis il lui cligna de l'oeil. Certaines choses devaient rester discrète. Sa vie changait. Mais Alcibiade non!

Il observa les étrangers qui tournaient autour d'elle. Comme d'habitude elle attrait les regards. Un peu de jalousie le pinca....il désirait être le centre d'attention!!

Bon du calme, cela arriverait. D'abord la VRAIE priorité; boire du vin.

Aubergiste à boire....!

La Servente: Alcibiade il n'y a longtemps qu'on t'a pas vu mon beau jeune homme....tu t'étais perdu? Visiblement en plus tu as perdue le chemin de ma chambre!!

Alcibiade: Mais non! Je ne me perd jamais!! J'ai eu des ennuis avec quelques chevaliers et policiers...! Ils m'ont pris pour un grand brigand non mais...!! Moi qui suis le PLUS FAMEUX brigand!

La Servente: Le plus fameux bavard doublé d'un fanfaron plutot, bon je t'attend ce soir, ne bois pas trop surtout!

On la sentait hésitante, peu sûre d'elle... Rebecca avait penetré dans la taverne, sachant pourtant que la fête à laquelle elle voulait prendre part avait trouvé sa fin depuis très longtemps. Une ou deux personnes au visage désabusé, aux traits aussi tirés que les siens, étaient encore là, à attendre... quoi ? Elle s'avança vers le tavernier, la lumière basse accentuant encore les cernes sous ses yeux verts.

Donne moi une absinthe, j'ai encore de quoi la payer.

Puis elle se tourna vers l'assemblée et sa voix grave, voilée, retentit dans l'auberge :

Le bonsoir, belle compagnie.
Je cherche un homme. On le connait dans certains endroits sous le nom de Mondberg. Je sais qu'il n'est pas dans les habitudes de notre milieu de répondre à qui en cherche un membre, mais il faut me croire... Il est vital que je le retrouve.

Le regard de Rebecca était ferme sous la meche de cheveux roux qui le barrait, et, bien qu'elle fut visiblement à bout de forces, son attitude trahissait une grande force.