Une taupe de plus.

Le bô sourit dans sa barbe rasée. Il est à poil sous son haillon mais la douleur l'aide à oublier l'humiliation. Il se met à délirer et à les rires s'en suivent.

Mais regardez vous bande de choux à la crèmes moisis, c'est ça qui dois nous faire trembler, AHAHAHAH.

J'ai perdu beaucoup trop pour ce que vous représentez!

Le Bô rit, il en souffre, mais il rit.
Toi l'renard, tu as pris Saint Bertrand pour 1000 écus, tes hommes en ont payé plus qu'ils en ont gagné!

Il s'écroule de rire et de douleurs aiguës.
Si vous saviez ce que je vous réserve si vous me laissez partir!

Quoi? Vous avez peur, et vous allez me tuer? Vous des hommes!
Laissez moi partir et n'oubliez jamais ma petite tête! Vous la reverrez. Croyez moi!

Le Bô rampe jusqu'à ses vêtements déchirés et se couvre avec tant bien que mal.
Vous me faites pas peurs!

Le Bô flippait atrocement et ça se voyait qu'un peu.
Alors tuez moi comme des niaiseux, ou laissez moi partir comme des hommes!

Mais NON de DIEU faites quelques choses!

Vous n'êtes qu'un tas de mouches à bouse sur une crotte de joyeux brigands.

Le Bô pensa immédiatement:
Là tu vas te faire déchirer mon pauvre gars! Pauvre de moi!

Attirée par des cris et des bruits laissant paraitre qu’une bagarre avait lieu, la brigande se dirigea non sans mal vers ce dit endroit.
Ses doigts caressent les parois de la Grotte jusqu’à s’arrêter sur la porte en bois. Elle remarqua que la porte était bien ouverte et elle fit juste un pas pour rentrer dans la salle.
Elle avait fait il y a peu l’investissement d’un manche qui allait certainement lui servir.

Son bâton effleura le sol et heurta quelque chose. Peut être un être humain qui sait…

Elle resta impassible et tenta de comprendre la situation, elle avait reconnu la voix du dit Castor mais c’est tout….Bien des voix restaient encore inconnu à son ouïe si fine, elle devait encore prendre ses repères.

Une voix fatiguée et s’exprimant avec difficulté émanait du sol…peut être l’objet heurté en question…celui-ci n’avait pas l’air d’apprécier les Brigands…dommage pour lui…

Sa vie de gueux et de traitre devait lui plaire certainement bien plus qu’une vie mouvementée ouùrisque rime avec richesse et péril…
Elle prit une voix calme, comme à son habitude et tenta de s’exprimer à celui-ci.

Il y a bien d’autre chose à faire plus intéressante mais surtout plus valorisantes que de s’attarder sur pareil être non ?
Pienso que este hombre no merite que vous vous occupiez aussi bien de lui…Laissez le profiter de su vida de paysan…de larve….il mourra d’ennuie et il semblerait d'ailleurs que son intérêt porté aux brigands ne soit pour lui qu’un moyen de combler son triste destin... ennuyeux….

En soit, il n'avait de la valeur et donc de l'importance aux yeux des ducs et comtes, uniquement pour les informations qui leur apportait. Tostado como esta ahora, debe ser inutil para los grandes.

Le Bô voyant les brigands se désintéresser de lui commence à se rhabiller comme il peut.
Mon destin... il me... il me plaît. Aah.

Il se redresse.
Je vaux mieux que la plupart d'entre vous. Je m'engage à vous prouver que la vie de paysan est plus intéressante.

Il se dirige vers la sortie en espérant que les brigands en aient finis avec lui. Il titube et à chaque pas se risque à chuter.