Un nouveau départ

Ann-Logh, avant de fermer son paquetage prit son journal et écrit d'une main maladroite, quelques mots à la plume.

Citation :

Mon cher journal,

Après une longue vie de labeur, une vie morne et triste, je vais quitter mon village ce soir et prendre la route du nord. Afin de ne pas trop attirer convoitises, je pars le bagage et la bourse maigre. Sans regret, je ne me retournerais pas et ne reviendrais cetainement jamais.
J'espère enfin trouver le piquant qui fait que la vie mérite d'être vécue.

Elle referma le journal et le rangea précieusement dans le petit baluchon qu'elle attacha au bout de son batôn. Au soleil couchant, épée à la hanche et bouclier au dos, elle quitta sa fermette sans dire au revoir à ses proches, une larme au coin de l'oeil mais le sourire au lèvres...

Après quelques jours sur les routes, loghann décida de s'arrêter un moment et sortit son journal.

Citation :

Journal, mon seul compagnon,

Voici déjà une dizaine de jours que je suis sur les routes. Ce qui devait arriver estbien sûr arrivée. Après une vie fade et morne, je croque enfin la vie à plein dent. Au détour d'un chemin, je croisais un espèce de blondinet. Je lui fis un petit clin d'oeil, le jeune puceau se retourna et se trouva nez à nez avec ma lame. Mon coeur se mit à battre la chamade mais je n'en montrais rien. Je lui demandai sa bourse qu'il remit les mains trembles, sans même broncher. Quelle sensation de domination et de puissance... J'arrachais la bourse de ses mains et me mise à courir aussi vite que je pouvais, laissant ce pauvre nigaud les bras balant. La bourse était bien maigre, même pas dix écus mais ce n'était pas le plus important. J'ai enfin trouvé ma voix. Je serais brigande ou je ne serais pas!
Le lendemain, je n'en restais pas là, je m'attaquais à ma seconde vicitime. Je rencontrais une élégante dame. Pensant que c'était une cible facile, je lui sortis ma lame et la frappant dans le plat de ma main, je lui demandais assurée sa bourse mais également sa robe que je trouvais fort jolie. Elle me fixa, souleva sa robe et sortit à son tour une épée.
Déconfie, je me mis e garde mais après quelques coups d'épée, la dame me désarma. Elle posa son épée et retroussa ses manche. Je constatai alors quelle avait d'énormes biscotots... Assurmént, c'était une berrichonne. Je passais alors un sal quart d'heure... Lorsqu'elle me lacha, le derrière endolori de la fessée que je venais de prendre, je ramassais mon épée et partis en boitant, tellement elle avait eu la main lourde.
Je passais les jours suivants à me remettre. Que j'allais mieux je parti en direction du Sud, le Nord ne m'ayant pas trop porté chance. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver une nouvelle victime dans un petit bois.
C'était un jeune brun qui déjeunait à l'ombre d'un grand chêne. J'arrivais furtivement derrière lui et passa ma lame sous son coup. Je ne pronnonçais aucun mot et détacha sa bourse avec déxtérité. Je n'oubliai pas de lui prendre son déjeuné, un pain moelleux à souhait. Miam!

Mais je dois te laisser, mon petit journal chéri, l'aventure continue, je continue mon périple vers le Sud...

Citation :

Mon chère journal,

L'été fut propices au travail, malgés un début de saison très difficile ou j'ai beaucoup perdue, je me suis bien refaite ces dernières semaines. Après quelques jours de repos et après avoir fait quelques stocks dans ma propriété, je compte bien continuer sur les chemins et enfin trouver la rançon du succès, ou l'inverse d'ailleur, ce serait mieux.
Cette fois-ci, je vais me ballader du côté du grand domaine afin de voir s'ils sont aussi bêtes qu'il parait. On dit qu'on y fait de bonnes affaires.
Je compte bien y vider quelques bourses...