[RP] Le retour du Bô!

Bogueur rit aux éclats.
Ahahahah!

Bogueur frappe la lame à Briseys de la main, L'italien rapide le force à nouveau au respect. Bogueur rit et tient sa dague par la lame. il enlève son masque.
Je suis revenu des enfers...

Un visage brulé se découvre.
...des Brigands, un Italien comme toi!

Bogueur se retourne et fait un pas avant de faire à nouveau face.
Briseys... tu crois que je vais faire quoi, prendre d'assaut votre grotte? Suis-je à ce point dangereux? Suis-je à ce point craint?

Il remet son masque, monte sa manche droite pour laisser apparaître sa peau. Il fait glisser la pointe de sa dague dessus qui laisse trace à une ligne dégoulinante de sang qui se détache de son avant bras pour s'écraser sur les pierres de la grotte. Son regard devient noir.
Qu'y a-t-il Briseys? Cela te dérange-t-il que le sang d'un brigand se vide dans cette grotte? Cela te dérange-t-il?

Bogueur ne le lâche pas du regard serrant du poing pour augmenter le débit de sang.
Qu'y a-t-il Briseys, je ne suis pas un brigand? Est-ce cela que tu avances? Un brigand c'est quoi? un opportuniste? Est-ce un camp, celui de l'anti royaliste, celui de la quête de la richesse, celui de la révolte contre le pouvoir?

Bogueur fronce les sourcils.
Ou bien celui de Briseys et sa clique! Sois franc... tu veux avoir le monopole ici?

Bogueur rit.
Tu n'en as pas les épaules! me tuer te prouvera quoi? Juste que tu es ce chien que je tente à prouver! Tu n'es pas le bien, tu n'es pas le mal, tu es source de richesse, source de pouvoir, je suis en quête de cela, j'ai puisé chez vous ce que j'avais besoin, tu ne me sers plus à rien!

Eh oui Briseys, Argantino, je ne suis pas le bouffon, c'est toi! Ton camp n'est pas obligé d'être celui des autres! Ce que tu fais, un autre aurait pu! Ce que tu ne fais pas les autres le font, tu n'es rien d'exceptionnel!

Bog range sa dague.
Tu manques encore de sagesse et ceux qui te suivent sont pareils! Je ne suis pas de ton camp, j'ai fait acte de brigandage contre toi, je suis donc un brigand..., mais le faite de ne pas être de ton camps... je ne le serai pas! C'est ça?

Bogueur se rapproche de la porte.
Alors si c'est ça... que tes chiens s'annoncent et que les autres aussi, histoire que je vois si ici c'est la grotte de brigand ou la grotte de Briseys.

Le col épais et le chapeau bas ont superficiellement. Bogueur frappe sa joue brulante et reprends ses esprit. Son mantel n'a pas pris et heureusement. Il se relève et regarde Briseys qui s'en va.
Il aurait du avoir envie de le tuer, de le frapper. Il le regarde avec un rictus démoniaque.
Tu viens de prouver là ce que tu es... le jour où tu souhaites te battre en homme... je t'ouvrirai les portes de mon royaume!

Bogueur sort et regarde à droite et à gauche, certains brigands se dorent au soleil. Il avait envi d'en tuer un avant de partir. Comme un fauve cherchant sa proie, il restait fixe, et observait.

L'ombre pris son baton et se diriga vers dehors il n'avait que faire de ce qu'il allait ce passer

Un homme sieste dans l'herbe non loin de l'antre grotteuse. Il regarde l'homme déformé. Il se lève et sort sa lame.
Le Bô? Si Argantino sait que tu es là tu vas mourir!

Bog se marre!
Ton Argantino n'a su m'attaquer que dans le dos! Tu appels ça un exemple? Alors tu es une bouse toi aussi!

L'homme ne baisse pas sa lame.
Je ne te crois pas!

Bogueur rit.
Je viens de le croiser... je suis encore sauf!

Bogueur sort sa lame et s'avance.
Il a certainement eu peur que je le déguste, du foie au jus de vessie, ce ne serait que l'entrée... de la rotule tranchée sur un lit de cervelle froide, et je propose une succulente fin de menu, des boyaux sur un sommet de testicule, c'est formidable!

L'homme recule.
J'ai faim! Casses toi ou je te ronge!

l'homme voit bien que la bave qui coule de la bouche de Bogueur ressemble à la sienne quand il est affamé. Il s'en va.
Bog rit, mais a toujours faim.

Bogueur aimait la viande en effet. Fraîche, délicatement cuite, finement cuisinée de légume, c'était son pêché mignon. Bogueur avait faim, ses entraînements journaliers, ses voyages lui demandaient beaucoup d'énergie.

L'envie de devenir un professeur d'arme comblait la totalité de son esprit, mais pour devenir aussi fort il fallait suivre les routes, vivre de combat en combat les voyageurs qu'il croisait. Aujourd'hui il fallait remplir le stock de sa charrette.

Sa tendre belle l'attendait dormant dans la charrette avec son chien et son louveteau muselé et attaché! Sans la réveiller et faisant signe aux bêtes de pas bouger tant bien que mal, il saisit un carreaux et l'une de ses deux arbalètes puis s'en va à pieds.

Il ne partirait pas loin de la grotte, il y avait encore beaucoup de choses à faire. Suivant les chemins il arrive au bout d'un long moment devant une cabane, pas de cheval, une chèvre et des poules. Bogueur charge son arme, les arbres servaient de protection à cette demeure éloignée de tout soutient brigandesque.

Dague en botte, épée à la ceinture, arbalète en main chargée, Bogueur s'avance, un homme sort, un vieillard encore bien conservé épée en main sort.
Dégages de mes terres et baisses ton arme!

Bogueur lâche son arme de projection, il sort son épée.
Je ne demande qu'hospitalité et pourquoi pas une séance d'entrainement.

Dégages, je n'aime pas la compagnie.

L'homme décroche un coup de lame que Bog évite. Le breton renvoie trois coups qui ne cherchent pas à atteindre le vieux mais à épuiser le poignée à force de recevoir des coups de métal contre métal. Le vieux tente de répondre mais s'essouffle, à un tel point qu'il lâche son épée et baisse le visage.
Je suis trop âgée pour ça!

Bog ne range pas la sienne.
Tu vis seul? Si tu meurs qui s'occupera de tes animaux?

Crétin! Je vis seul, je viens de le dire!

Bogueur s'agenouille violement suivi de son coup aiguisé qui lui sectionne la jambe, l'homme tombe en arrière en hurlant.
AAAAAAAAAAAAAAAAAa

Bogueur range sa lame et se déshabille, il saisit sa chemise et fait un garrot au dessus de la coupe alors que le vieux gigote.
Je te laisse la vie, je ne veux que manger.

Le vieillard s'évanouit.
Abruti, si tu meurs, c'est la porte rouge, pas blanche, il y a un pendu devant qui parle encore!

Bogueur l'enjambe et hurle dans son oreille.
Le rouge, hein, la rouge.... et une fois que tu es entré, le petit bonhomme rouge couvert de flamme, c'est mon roi! Mon roi! Dis lui que tu viens de ma part, tu auras une merveilleuse place.

Le plus triste... c'est que Bog croyait ce qu'il disait. Il se relève et saisit la jambe en faisant sorte d'enlever les vêtements et la chausse. Il aperçoit un sceau d'eau, nettoyant la jambe dedans il observe le possible réveil du vieux. Il ressort le membre et croque dedans avec appétit. Il libère les poules tout en déjeunant et la chèvre puis repasse devant le corps et ramasse son arbalète.
Porte rouge! Bon voyage!

Il rentre jusqu'à la charrette en rongeant l'os. Belha est partit se promener avec les animaux. Bog se redirige vers la grotte sous ce soleil couchant.
La porte des enfers s'ouvre, seigneur Zorten, maître des clefs des ténèbres, plongez ce royaume dans la fureur sombre jusqu'à l'aube.

L'aube, la moitié des brigands bourrés vont se coucher, d'autres ne se réveillent pas tellement ils sont cuits. Devant la porte de l'antre un drapeau est planté... les brigands l'observent, ce drapeau n'appartient à aucun ordre connu.
Le symbole de Zorten, dieu du soleil, bras droit du diable lui même, possédant le pouvoir d'ouvrir la porte des ténèbres -lieu ou le diable fabrique ses plus puissantes créatures avec les âmes innocentes- à chaque coucher de soleil avec l'obligation de les refermer à l'aube. Tel sont les écrits de Bogueur.