[RP/IG] Découverte d'une nouvelle vie....loin du Bordel

Brigand en herbe Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/08/2010

Il ferme les yeux pour s’endormir après ce moment des plus intenses. Sa main effleure sa joue, et elle remet la couverture sur leur deux corps dénudés. C’était la première et la dernière fois qu’elle pourrait faire l’amour dans sa propre demeure, dans sa propre couche.
Demain, ils allaient prendre la route et son Maitre allait lui montrer un monde qui lui est inconnu, celui du brigandage. La catin s’était entichée d’un hors la loi....
Elle le désirait, le voulait et il la protégeait. Lui seul savait l’honorer comme aucun de ses clients ne l’avait fait auparavant. Il était descendu de Bretagne pour la rejoindre dans le Sud, pour qu’ils puissent enfin se voir ailleurs que dans ce Sanctuaire.

La nuit passe, et l’appréhension de la rousse se fait plus forte. Son cœur s’emballe, et son esprit s’active...Elle se prépare, prend ses quelques écus, de la nourriture pour quelques jours, lance un regard malicieux à son étalon et il est déjà l’heure de laisser derrière elle, sa ville.
Ils prennent la route des chemins. La Soumise n’est jamais loin de son Maitre. Elle reste rassurée par sa présence et le sachant très tactile, sa main vient s’emparer de la sienne pour qu’ils lient leur doigt. Ses yeux verts se posent sur son corps....Lui seul savait lui donner cette envie..ce désir.
Cela faisait déjà quelques nœuds qu’ils avaient parcouru, et elle s’était tenue à carreau, repoussant tant bien que mal cette envie qui anime son bas ventre. Elle n’était qu’une catin après tout...La chair, l’argent, elle aimait ça.

Ce n’est qu’à partir d’un certains temps que Louise, se décide enfin à agir. Son regard espiègle et coquin lui montre un tapis d’herbe fraiche à l’ombre d’un vieil arbre.
Elle l’attire, le tente et commence à jouer de ses charmes. Sa douceur n’a d’égal que son dévouement à son Maitre. La catin se fait dominatrice pour le plus grand plaisir de son brigand et parcours son corps de baisers et de caresses endiablés. Le temps s’arrête et le silence est brisé par quelques soupires et paroles délicates.

Plaisir charnel, passion enivrante qui anime ce lieu, qui semblait vide de toute vie.

Le temps passe finalement, et il est temps de cesser les batifolages pour se concentrer sur la route et le brigandage.
La marche prend fin quand le soleil se cache pour faire place à une nuit noire et inquiétante. C’était la première fois qu’elle se retrouvait en dehors d’une ville, et qu’elle dormait ainsi à la bonne étoile. Légèrement effrayée par les bruits c’est contre son protecteur qu’elle se blottit...

Demain matin..était le grand jour celui où il allait lui apprendre à brigander.

Il avait chevauché nuit et jour pour venir la chercher, les lettres qu’il avait reçu l’avait plus alarmé encore lorsqu’il avait appris qu’un homme avait souillé le corps de la belle rousse, cela il ne voulait pas l’accepter et entendait bien faire payer au précoce son affront.

Il arrive dans cette ville, il est bien trop tard pour aller chercher sa douce flamme, il décide alors de prendre une chambre dans une auberge, lorsqu’il pousse la porte c’est des regards surpris qui le jaugent, apparemment ils n’aimaient pas les étrangers dans le coin… Mais, peu importe, le jeune homme n’était pas venu pour se faire des amis. D’ailleurs, c’est avec un large sourire qu’il c’était approprié la place habituellement réservée aux nobles, et c’est sous leurs regards rageurs qu’il avait posé ces bottes pleines de terre sur la table bien propre sur laquelle mangeaient les plus riches du village.

Son sourire ne le quittait presque jamais… mais cette nuit il n’avait pas le cœur à rire…, l’attente était trop longue, depuis qu’il lui avait fait sa proposition au « Sanctuaire », il ne rêvait que d’une chose c’était de la revoir, se sentir son souffle chaud sur sa nuque, de pourvoir laisser ces mains se glisser sur sa peau si douce, de pouvoir sentir la chaleur de son corps… De la nuit, il ne put fermer les yeux et c’est au petit matin qu’il descendait dans la salle commune de l’auberge. Se perdant quelques dizaines de minutes dans les volutes de fumée que produisaient ces dernières rations d’opium qui brulaient dans la longue pipe qu’il gardait avec lui, il se détendait avant de partir à sa recherche.

Mais c’est avec surprise que l’objet de sa visite dans l’Ouest poussa la porte de l’auberge, il leur fallut à peine quelques instants pour se reconnaitre…

Lorsque le sommeil s’abat sur le jeune homme, c’est comblé qu’il s’endorme, le corps encore parsemé de petites gouttelettes de sueur après avoir embrasé cet endroit où elle vivait, serré tout près d’elle il se livre à Morphée.

Ils avaient décidé, le lendemain ils partiraient sur la route, il devait lui apprendre ce qu’était le brigandage, même s’il n’était lui-même encore qu’un novice, mais peut importe. Le chemin sous le soleil est plutôt agréable, il aime à sentir la présence de sa douce soumise près de lui, le contact de leurs mains. Alors qu’un tapis d’herbe fraiche leur tend les bras, Louise le prend d’assaut, il aime à se livrer à l’expérience de la fille de joie.
Leurs corps s’enivrent, un tourbillon ardent s’empare de leur corps, tendres baisers, caresses agréables, la danse endiablée de leurs corps l’un contre l’autre emplis l’endroit d’une ardente chaleur que même les rayons du soleil ne surpasse pas.

La nuit les surprend, les heures passées auprès d’elles passent si vite qu’il ne s’était pas rendu compte qu’une bonne partie de l’après-midi s’était écoulée. Elle se blottie contre lui. Et c’est un sourire aux lèvres qu’il surveille le sommeil de sa douce protégée, il lui faudrait du repos pour la journée qui allait venir…

D’ailleurs cette nuit passée auprès d’elle lui avait inspiré la marche à suivre. Maintenant qu’il l’avait après de lui, il lui fallait utiliser tous les avantages de son agréable présence. Le plan était simple, elle servirait d’appât, ces atouts féminins serviraient à attirer la victime, et lui n’aurait plus qu’à s’emparer des richesses du pauvre homme, alors qu’il dévorerait sa protégée des yeux, plus vulnérable que jamais. Un plan vieux comme tout, mais qui avait démontré son efficacité plus d’une fois…

Tout était en place il c’était éloigné un peut d’elle pour ne pas se faire repérer, mais il la gardait toujours à l’œil, ne voulant pour rien au monde qu’il lui arrive quelque chose. Ils n’avaient plus qu’à attendre une victime, qui fit d’ailleurs son apparition dans le milieu de la matinée, un homme habillé sobrement, une bourse qui semblait contenir assez d’écus pour payer quelques jours de repas… la Cible parfaite pour commencer, ce n’était jamais une bonne idée de s’attaquer a quelqu’un qui était plus fort que soi de front, et il avait payé pour le savoir.

Le plan se met en branle, comme elle sait si bien le faire, elle joue de ces atouts de femme, et embobine l’homme, trop loin pour entendre ce qu’elle lui raconte, elle joue bien son rôle, car l’homme se laisse avoir…, il la suit, ces yeux pervertis ne lâchent plus leur proie du regard, cela le jeune Garoth pouvait le comprendre, car il était victime du même mal, la difficulté de quitter cette magnifique créature des yeux… Alors viens sont tour… discrètement, il sort de sa cachette, obnubilé par la jolie rousse l’homme ne remarque rien. Le Brigand se rapproche de lui a pas de loups, lorsqu’ils e trouve assez près la lame sort de son fourreau, une dague sobre et bien entretenue qui tranche sans mal les liens de la bourse qui pendait au côté du manant… Celui-ci surpris se retourna prêt a en découdre. .
Mais le brigand avait l’avantage de la surprise… il ne comptait pas lui laisser le temps d’agir il n’hésite pas un instant et loge son genou dans le ventre du malheureux lui coupant instantanément le souffle… C’est alors que sa seconde arme sortie d’une botte entre en jeux, cette arme appelée parfois « perce-maille » est en fait une fine lame plus longue que la dague utilisée pour transpercer les cottes de mailles des chevaliers, cette fois-ci, elle vint se positionner sous la gorge de la pauvre victime, alors qu’il lui glisse quelques mots à l’oreille…

_ Ne crois-tu pas que ta vie vaut plus que le contenu de cette bourse ?

Son sourire narquois, presque sadique en disait long sur le brigand, peut être même n’hésiterait il pas a le tuer…

Brigand en herbe Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/08/2010

Il était temps pour elle de découvrir ce qui plaisait tant à son Maitre..Elle allait enfin entrer dans le vif du sujet et même participer. C’était à elle de faire l’appât et honnêtement l’idée lui était égale. Elle savait qu’il serait là pour elle, si jamais les choses venaient à mal tourner. Elle saisit ses lèvres une dernière fois, lui susurrant dans l’oreille combien elle tient à lui, puis elle se met sur le chemin tout en l’observant se mettre un peu plus en retrait.
Elle se retrouvait alors seule...Son appréhension grandissait doucement en elle et son regard se porta alors à nouveau vers son Maitre. Louise, se trouvait vite perdue sans ses bras et sa carrure.
Puis, le bruit des pas qui s’approchent la force à se faire violence et à se réveiller. Un homme se trouve au bout du chemin et vient dans sa direction...Il était temps pour elle de jouer son rôle..ou plutôt de faire comme à son habitude...attraper le client.

Elle remonte doucement, sa robe cachant le tissus sous sa large ceinture et elle sert encore plus son corsage pour mettre en avant sa douce poitrine. Une main passe dans sa chevelure de feu pour dégager sa nuque et se faire plus désirable puis elle s’avance un peu vers lui d’une démarche assurée et sensuelle.

Bonjour messire....Il semble que ce soit votre jour de chance...J’ai grande soif..et vous avez une belle peau qui me parait pleine d’un délicieux breuvage....Ses doigts effleurent son cou, et elle pose sa main fine sur sa joue...
J’ai beaucoup marché...et je n’ai plus d’eau...Que diriez vous, si je vous offrais mon corps en échange de cette peau ?...Vous n’allez pas me refuser cela, hmm.....

Sa bouche s’approche de son oreille alors qu’elle se plaque un peu plus contre lui, sentant alors sa main se poser dans le creux de ses reins. ...Je suis de nature soumise...Je ferai...tout ce qu’il vous plaira...croyez moi......

Son sourire devient un peu malicieux et aussi brulant que sa chevelure alors qu’il glisse sa main sur ses fesses pour tester leur fermeté d’une main bien assurée.
Il semble être d’accord. Le piège se referme alors..sur lui...

Sa main s’empare de la sienne. Louise l’invite à se blottir contre elle alors qu’elle sent dans son dos le large bois de cet arbre qui abritera peut être leurs ébats...

Puis alors qu’il dévore déjà son cou et relève ses jupons, elle voit par-dessus son épaule le visage de son Maitre...Soulagement ! Elle le repousse alors et laisse son brigand s’occuper de lui..Elle frissonne de le voir aussi brutal...S’il pouvait la prendre avec autant de violence...Elle se mord la lèvre, revient à la réalité et voit cette dague sous le cou de cette victime...Ni une ni deux..la jeune femme saisit alors sa bourse profitant de son état second....

Elle la soupèse..Et elle savait déjà combien d’écus il pouvait y avoir...C’était un bon pigeon qu’ils avaient attrapé....

Mon Maitre....je crois que...Nous avons là...Énormément d’écus....

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