[Les débuts de l'Armée...]

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

Il était de retour, le géant, depuis déjà quelques temps, dans la Grotte. Pendant un long moment, il avait cherché à se faire oublier à Genève, en Confédération Helvétique, travaillant à la mine comme tout le monde il s'était fait discret, avait accumulé quelques pièces et avait repris des forces.
Mais à présent, ses projets devaient reprendre leur cours. Il devait fédérer les plus grands noms du monde brigand, les mercenaires, tous les ordres et personnes qui allaient à l'encontre du Roy et de l'Eglise romaine...
Mais d'abord, le géant devait se faire remarquer, prouver qu'il ne rigolait pas. Sur le champ, il était le meilleur, non par technique, mais par puissance, capable de briser un homme en deux comme une donzelle tranche des légumes d'un couteau. Ca, beaucoup déjà le savaient. Mais i ldevait prouver bien plus, Eddy devait prouver qu'il pouvait être un meneur, et un relativement fin tacticien, malgré son abrutisme important.
Il venait donc à la Grotte, recrute rencore quelques hommes, pour la première partie de son projet...

'jour... La voix rauque et mal assurée du géant résonna dans la pièce, puissante.

J'm'appele E...Eddy... j'recrute des hommes f...forts et qu'ont pos peur.
y'a d'l'argent à s'faire, l'projet est s...simple : on prend une m...mairie, on la tient, on la v...vide et on se b...barre.

J'veux f...faire un peu d'peur chez ces foutus riches... y'en a q...qui marchent ?

La Grotte revivait depuis quelque temps, les brigands tentaient des coups, recrutaient et buvaient comme des trous. Ca faisait plaisir à voir. Après une dure journée à ne rien faire, Le Joker déambulait dans cette caverne à brigands, tendant l’oreille au milieu des bandits recrutant des hommes. Aucun n’avait l’âme d’un bon brigand jusqu’ici. C’est alors que le Receleur remarqua un grand type qu’il avait déjà croisé quelques fois. Il écouta le Eddy parlait de son p’tit coup en souriant. Il n’avait pas l’air sur de lui le grand Eddy, il écorchait ses mots et parlait fort, trop pour recruter du monde pour une prise de mairie.
Le Joker, en bon brigand d’expérience regarda autour de lui les gugusses qui écoutaient le géant. Il n’en connaissait pas un seul ou alors un mais de loin. Voilà bien longtemps que le château d’Augsburg, de Reims ou pire encore… le château de Tours avaient péris sous son épée et sous celles de ses camarades… C’était le 18 octobre de l’an 1456 si sa mémoire était bonne, que son premier château était tombé.
Le Receleur se décida à ouvrir la bouche.

Bonjour à toi Eddy. Ton idée pourrait être intéressante, envoie moi un pigeon si jamais tu as besoin d’un p’tit vieux dans mon genre.

Le Joker se mit à rire et il se tourna vers l’assemblée de bandits.

Bah soyez pas timides ! Voyez pas qu’un d’vos frères recherchent du monde ? En plus vous toucherez de jolies bourses… Enfin, vous toucherez de l’argent… je précise parce que certains ici ont l’esprit en dessous de la ceinture –au niveau des bourses si vous voyez ce que je veux dire !

Il éclata de rire à nouveau.

Bandit international Nombre de messages : 464 Date d'inscription : 17/03/2009

Le vieux Joker débarqua, le géant ne l'avait même pas remarqué. Depusi qu'il traînait ici, Eddy avait toujours vu le Joker, comme s'il faisait parti des meubles, il semblait avoir toujours fait parti de la Grotte pour le géant abruti.

Euh... y'a un p...problème mon gars... C'que bah euh en f...fait euh...

Les joues légèrement rosissantes, le géant finit par achever sa phrase, un peu gêné...

J'sais pos écrire moi hein... mais s'tu veux qu'on t..travaille nesemble y'a pos d'problèmes...

La brute finit par se tourner vers les quelques hommes attroupés...

Z'avez pos l'air t...très motivés, hein...

Le Joker sourit aux paroles du Cadet et il s'approcha de lui.

Ok, alors marché conclu l'ami. Je marche.

Il lui serra la pince afin de parachever la discussion dans la bien séance des choses. Il le salua amicalement et repartit on ne sait où.

Cassis débarqua comme une fleur avec un de ses beaux sourire s'approchant de son nounours elle le bisa trés fort jetant un regard au truc vert déjà rencontrer en taverne un peu plus tot.

Salut Eddy alors on rameute du monde a ce que je vois ...... Le sourire aux lèvres elle regarda ses joues rougissante pensant que son ptit surnom de gros nounours lui aller a ravir.

Je sais écrire moi au cas ou puis comme je serais la je m'occuperais d'envoyé les pigeons si tu veux ?

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Ven 01 Jan 2010, 15:35

Moustache parcourais la grotte de long en large en compagnie de Hubert, son âne. Un peu perdus, il faut bien l'avouer, dans ce long dédale ce boyaux où grouillait hommes, femmes, brigands en herbe et chevronnés...
Au détours d'une allée, l'adolescent aperçut un petit groupe... L'homme au centre semblait dire qu'il y a avait de l'or à prendre... Moustache s'approcha un peu plus... Prendre une mairie, la mettre à feu et à sang... Mouahahah, c'est exactement ce qu'il lui fallait au minet, de l'or et du sang et surtout une occasion de se faire la main...
L'adolescent se rapprocha du petit groupe et, lorsque tous eurent finit de parler, prit la parole...

_" Bonsoir camarades,

Mon nom est... Moustache... Je vous ai entendu et j'avoue avoir été séduit par ce merveilleux dessein...
Je vous offres donc mes modestes services..."

Ses paroles furent brèves mais Moustache ne sut trop quoi lui dire... Il salua les autres et, avec ses deux petits yeux méchants et intéressés, regarda fixement l'homme en face de lui, attendant une réponse de sa part...

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Ven 01 Jan 2010, 20:00

Salut la compagnie.
Un peu d'action est pour me plaire.
Je suis partant si tu es interessé contacte moi par MP

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Ven 01 Jan 2010, 20:26

Un jeune homme s'avança... encore un nabot, depuis quand on recrutait des mômes chez les brigands, c'tait la spécialité des Royalistes ça... Doucement, l'énorme masse musculeuse se tourna vers son nouvel interlocuteur, son regard électrique et froid se plongeant dans le sien...

T'es pos un peu jeune t...toi pour t'battre ? Pis j'sais pos, l'point d..d'rendez-vous c'est l'BA, t'es par là-bas toi ?

Et soudainement, un autre qui déboule, proposant lui-aussi ses services... d'une manière bien étrange...

T... t'veux q...quoi toi? C'quoi qu'ça un hais meuh pet ?

Son regard froid se fit sondeur, observant l'homme...

[hrp] Un peu de Rp est pour me plaire.
Par pitié, quand des joueurs se font chier à faire du RP pour recruter, faites au moins 4/5 lignes pour suivre le mouvement...
Si je voulais juste recruter par MP, je me ferai pas "chier" à faire du RP de recrutement Wink

A bon entendeur... [/hrp]

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Ven 01 Jan 2010, 20:53

...Quand soudain, un homme interrompit leur conversation. L'adolescent, surpris par cette entrée impromptue, se retourna brusquement. Il posa un regard bref sur l'inconnu...

_"T'es pos un peu jeune t...toi pour t'battre ? Pis j'sais pos, l'point d..d'rendez-vous c'est l'BA, t'es par là-bas toi ?"

Vexé au plus haut point, l'adolescent pivota sur le côté et, bombant son frêle torse à peine velu...

_"Un peu jeune ? Je n'crois pas ! Je sais me battre ! Et je n'aurai aucun mal à vous le prouver ! Moi et mon âne seront au rendez-vous !"

Moustache désigna l'âne de sa main gauche...

_" 'Voyez l'âne ? C'est Hubert... Mon fidèle compagnon ! "

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Dim 03 Jan 2010, 10:57

Sturm, après passé sa journée chez lui à ne rien faire, pour changer, décida d' aller se dégourdir les guibaules sur le chemin de la grotte. Ca ne faisait pas très longtemps qu' il était arrivé en ce lieu, il n' était pas très connu et avait pour ambition d' alourdir sa bourse. Il flairait donc un bon coup, pas un petit rackett a 20 écus, non, il voulait s' attaquer à plus gros...
Un peu incertain, ne connaissant pas bien cet endroit, il prit tout droit voyant une masse de personnes au loin. Une fois arrivé un ivrogne assis par terre avec une bouteille de rouge dit à haute voix :

Tiens ! Regard.. hips Regarde moi celui-là ! Qu' est c' qu' il va encore nous proposer ? Il prépare un bon coup on dirait !

Et, les yeux dans le vide, il regardait le plafond d' où jaillissait une faible lumière. Ecoutant les paroles de l' homme Sturm décida de se rapprocher d' un petit groupe d' où ressortait un grand homme, il alla leur parler...

Heum ... Bonjour, je me présente, je suis Sturm, et... j' ai entendu à l' instant un homme parlant de vous comme quoi vous recrutiez pour faire un gros coup.

Sturm se mit à sourire avant de reprendre :

Je suis donc pas mal intéressé par l' affaire, je suis ici pour vous offrir mes services, vous prêter main forte et je vous suis à cent pour cent ! Et, même ! si vous me le permettez, il y a un ami qui m' accompagne sur les routes, il est aussi brigand est prêt à vous suivre.

Sturm, satisfait de son discours, fit un pas en arrière et attendit la réponse du grand homme.

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Dim 03 Jan 2010, 17:21

Hubert, l'âne... Etrange compagnon, mais, après tout, les deux anciens compagnons de Eddy ne l'étaient-ils pas eux-aussi? De sombres pensées remontèrent en lui, et son ton se fit beaucoup plus froid envers le moustachu...

Mouais, y'a s'battre et s'battre hein... bah v...viens, on verra d'jà d'quel bois t'es fait hein...

Un autre homme, qui l'interpelle, et déjà la masse musculeuse privée de matière grise pivote dans sa direction, son regard glacial s'enfonçant dans le sien...

Toi et ta copine v'voulez v'nir ? Bah j'sais pos hein...

L'énorme paluche de Eddy vint gratter son menton mal rasé, comme s'il était entrain de réfléchir...

Z'avez des armes au moins ? C'que vu vot' g...gabarit z'allez pos en t...trancher b'coup des royalistes à mains nues hein...

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Dim 03 Jan 2010, 17:35

Sturm, levant la tête et écoutant l' homme lui qui répondait, et le questionnait à nouveau.

Oui, oui nous sommes intéressés, et pour information ce n' est qu' un ami, non pas une demoiselle.

L' homme lui répondait à nouveau :

Z'avez des armes au moins ? C'que vu vot' g...gabarit z'allez pos en t...trancher b'coup des royalistes à mains nues hein...

Et comment qu' on est armés ! Bon, je l' avoue c' est pas le grand luxe, c' est que le début, mais on fait avec ce qu' on a.
En parlant de gabarit, me semble qu' on est de taille normale nous autres ... quand à vous, ça doit être marrant de voir les autres personnes plus petites que vous, hein ?

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Lun 11 Jan 2010, 21:25

D'une taille imposante mais plutôt frêle, le jeune (mais pas si jeune enfait) homme jetta un coup d'oeuil à gauche, puis à droite. Lorsqu'il entendit parle d'un projet consistant à piller une mairie, un sourire s'afficha sur son sombre voyage. La cible semblait être un village français, que demander de plus ?

Vêtu d'un long mantel noire, le jeune homme tira sa capuche en laissant apparaître son visage pâle. En effet la teinture de sa peau n'était pas des plus normal, il avait la peau étrangement pâle et des cheveux ébouriffés laissant avec difficulté apparaître un visage qui aurait pu en faire frémir plus d'un par l'absence d'humanité qui le hantait.

-"Vous avez dit pillage d'une mairie en France ? Je suis votre homme."

Sujet: Re: [Les débuts de l'Armée...] Lun 11 Jan 2010, 21:54

En le voyant, on aurait pu croire qu'il s'agissait du même homme qui arpentait autrefois cette grotte. Aucun oeil, aussi perçant soit-il, n'aurait pu voir la différence : mêmes bottes usées par les voyages, même chemise, mêmes braies et même capuche sombre qui mangeait tout le visage.
Et pourtant, l'homme encapuchonné, s'il portait les mêmes vêtements, n'était pas Ealfas le Beau. C'était son disciple. Il avait revêtu les vêtements de son maître, arrachés au corps du martyre, décapité en Alençon.
Il avait hérité tout de lui : connaissances, argent, titres... En contrepartie, il avait dû accepté tout l'héritage moral que ça impliquait. Y compris la dette de sang et l'obligation de vengeance

Tout comme Ealfas, la Capuche nouvelle se posait sur un rocher qui dépassait du mur tel un bourlet qui sortait des parois dures de l'immense grotte.
Le dos appuyé contre la surface dure et moite, il écouta la conversation de bout en bout. Il faut dire que cette grotte avait une acoustique particulière permettant d'entendre les voix aussi clairement que si on se tenait à côté de l'homme qui parlait.

Oubliant cette particularité sonore, il murmura plus fort qu'il n'aurait voulu:
M'a pas l'air bien fut-fut ce grand benêt... J'le vois mal organiser une prise sans que cela tourne au carnage de not' côté...

» Les debuts d'une jeunette