L'atelier des Artistes...remis à neuf

Après une longue discussion avec son amie Maelle, les deux jeunes femmes avaient convenu de retaper ensemble l'Atelier des Artistes.

Rouleaux de tissus sous l'bras, Peli marchait d'un pas décidé, bien que boiteux, sa cuisse mettant plus de temps à cicatriser qu'elle ne le pensait.

Elle poussa la porte de l'atelier énergiquement et aperçut Maelle, ses doigts parcourant les broderies d'un fanion. Un sourire se dessina sur les lèvres de la Rouquine.

Très bien, ma belle. J'ai apporté plein d'étoffes de toutes sortes ! Tu vas pouvoir t'en donner à cœur joie et, ne t'en fais pas, je te guiderai dans les patrons. Mais, vu combien tu es sensible aux matières et attentive aux détails, je ne pense pas que tu aies longtemps besoin de moi. Je me chargerai des finitions.

La jeune femme posa une main à la fois tendre et amicale sur l'épaule de son amie.Tu vas voir, on va en faire quelque chose de splendide de cet endroit !, lui dit-elle alors que son regard balayait toiles, étoffes, métiers à tisser et tables d'ouvrage.

La jeune femme entendit la démarche hésitant de son amie, et elle eut un sourire des plus réconfortants en emplies d’espoir.

En effet…On va s’accrocher et cela va marcher j’en suis sure…Maintenant..On range !

La brigande avait encore un bandage sur la paume de sa main, souvenir d’une ancienne bagarre, mais cela ne la dérangeait pas pour autant. Elle prit les parchemins sous le bras…les déposa dans ce qu’il semblait être une vieille caisse et elle s’appropria un bout de tissu et commença à dépoussiérer les meubles tandis que son amie elle, triait les patrons déjà présents et récupérait le matériel encore en bon état.

Les jeunes artistes s’activèrent et cela pendant un long moment, puis vint enfin le moment de se reposer…
Elles affichèrent leurs patrons, histoire de montrer leur talent sans cesse en évolution.













[pas le droit de toucher ou copier hein ! ^^ c'est déjà utilisé par d'autres joueurs]

Il en avait mit du temps à guérir Len. Il en avait mit du temps à réapparaître après la morflé qu'il avait eu en taverne. L'homme se garda bien de laisser savoir que son orgueil avait mit bien plus long que son corps à s'en remettre. Il déambulait donc dans des couloirs, affublé de son air nonchalant, exposant à qui le voulait sa fossette sur sa joue gauche.

Au loin, il vit deux dames se débattrent avec quelques pièces de tissus. Un regard à gauche, un autre à droite. Dès qu'il constata le champs libre, Len se dirigea d'un pas sur vers elles. Près de l'entrée, il s'adossa pour les regarder faire. Lorsqu'elles eurent terminés, le grand blond lança de sa voix forte;

Hola mes jolies, z'avez enfin trouver quoi faire d'vos épées? C'est vrai qu'couper l'tissus c'ben moins dure qu'transpercer l'métal des armures des soldats. V'risquez moins d'vous abimer.

Alors que l'une d'elle allait rouspéter, Len sorti de derrière son dos une bouteille qui visiblement contenait de l'alcool. L'oeil espiègle, le sourire aux lèvres, il les invita;

Y'en a qu'on soif?

Alors qu'elle finissait de peindre le portrait de son amie Sara, Peli écoutait, amusée, la jeune Maelle répondre vivement aux railleries de l'autre bougre.

Laisse... Te fatigue pas. C'est l'aut' gus qui s'était pris une dérouillée en taverne y a quelques temps... Il peut bien v'nir faire l'malin ici, l'est pas assez futé pour savoir à qui il a affaire...

La belle rousse attrapa un marteau et quelques clous, et se mit à frapper plusieurs coups secs sur les bords d'la toile pour la fixer, tout en jetant un regard mesquin au bougre.

Et voilà !, s'exclama la belle, plutôt satisfaite du résultat. J'pense qu'elle sera ravie...

Les yeux de l'homme fixaient Maëlle, un grand sourire aux lèvres. Dommage qu'elle n'puisse pas l'voir, se dit Len. Il trouvait vraiment ironique qu'elle le traite de langue de vipère. Il avait toujours pensé que les femmes n'avait pas besoin d'épée pour se défendre, que seul leurs mots étaient suffisent pour mettre K.O. le plus robuste des adversaires. Imagnez-les armées! qu'il disait souvent de sa grosse voix, mais pas aujourd'hui, il se contenta de sourire, dans le vide.

Len allait offrir à l'aveugle un verre de l'alcool qu'il se trainait avec lui, quand Pelirroja vint casser l'ambiance en remémorant à tous de mauvais souvenir. Son grand sourire de vainqueur se transforma donc vite en un rictus de dégoût. Il se redressa, abandonnant l'idée de partager un brin de causette avec les deux femmes. Au moment où il allait faire demi-tour, il croisa un type qu'il avait à peine vu, une fois... cette fois. Un simple salut de la main, puis on vit Len disparaître au tournant du corridor. Si quelqu'un était passé par là, il l'aurait certainement entendu marmonner;

Et après elles veulent du respect, croyez-moi, vaut mieux les payer!

Maelle entendit parler de l’Auberge au bon brigand…Un lieu que sa mère avait soit disant bien connu, mais qu’elle n’appréciait point. Il y avait en effet trop de chahut, des odeurs trop fortes pour un odorat aussi sensible que le sien.

La jeune brigande laissa sa rouquine régler le litige avec « Tann ‘ », ainsi se nommait-il.

Alors qu’elle écoutait, elle eut une soudaine inspiration…et ne manqua pas de temps pour se mettre au travail.
Tant qu’il n’y avait pas de commande, autant se faire plaisir et laisser son imagination la guider.

Ses doigts devinrent des outils précis et léger, lui permettant ainsi de réaliser les quelques autres tissus qui allaient être ensuite exposés..


(dédiée a un ami)





(prise)






(prise)


(prise)

Mael regardait attentivement la douce Maelle dessiner, elle etait conquise par son talent.
Un leger sourire au levres et murmura:


Moi j aime celle du Plaisir...ou Blaisir mais il faut avoir un ruhm...

Il sourit à la blonde qui s'emparait d'une des oeuvres, on pouvait les appeler par ce nom, et lui répondit en souriant.

Vous la voulez ? Si je peux vous donner un peu de Blaisir, autant le faire avec de si jolies créations.

Il se tourna vers l'artiste.

Combien cela coute-t-il ? A moins que vous ne travaillez pour la beauté de l'art et vous nourrissiez de félicitations ...

Mael sourit, decidément Maelle etait une aveugle, avec beaucoup de qualité... et un don certain. Elle sourit, meme si la jeune fille, ne le voyait pas, elle savait qu'elle le sentirait dans la voix.

ma jolie, je risque de te faire travailler...

Puis elle se tourna vers le jeune avec ce parfum si particulier.

jolies creations? vous parlez des oeuvres ou de nous?

Mael sourit amusée.