La Grotte des Joyeux Brigands
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 Dérobée bretonne, danse folklorique.

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Praseodyme
Grande Chroniqueuse devant l'éternel
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Praseodyme


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MessageSujet: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. EmptyLun 01 Déc 2014, 11:45

Citation :
29/11/1462 - Guerre froide à Nantes

Paris (AAP) - Les suites de la guerre berrichonne ont donné lieu à une forte période de tensions entre le duché d'Anjou et les partisans de la libération berrichonne aux abords de Nantes, manquant de déboucher sur un conflit ouvert.

Le 25 octobre, le duc berrichon déchu Georges Le Poilu quitte la ville de Bourges, encore sous régence française, en direction de l'ouest en compagnie de cinq lances berrichonnes composées de soldats et civils. Deux jours plus tard, ce sont huit lances de l'alliance Fatum qui quittent la ville bretonne de Rohan en direction du sud. Rapidement inquiétés par ces mouvements, l'Alençon ferme ses frontières, les armées royales, le Maine et la Touraine se mobilisent, tandis que la Normandie alerte ses mairies et ses citoyens sur l’imminence d'une « attaque Fatum » sur ses terres. L'inquiétude et la mobilisation des duchés voisins augmentent lorsque, le 1er novembre, toutes les lances, l'armée « Les Bisous Ours » du breton Lemerco et les armées « Fatum » et « Fatum II », disparues depuis deux mois, se retrouvent sur le nœud breton de Nantes.

Plus de cent-dix combattants sont alors réunis, dont près de soixante-dix brigands de l'alliance Fatum, trente-cinq berrichons et plus d'une dizaine d'indépendants angevins et bretons. Ces derniers prêts au départ, l'Anjou suspend l'opération de « libération » du Berry alors qu'aucun accord n'a encore été trouvé entre les partisans de la libération et l'archiduchesse d'Anjou. En effet, cette dernière ayant jusqu'alors refusé toute aide et implication de son duché dans cette guerre, par crainte d'une réaction française, l'armée angevine « Coin Coin IV » se mobilise sur sa capitale afin de barrer tout passage depuis Nantes aux combattants. Le 1er novembre, le duc berrichon, au nom de l'amitié historique liant leurs deux duchés, appelle l'archiduchesse angevine à n'entreprendre aucune action hostile contre les trois armées positionnées à Nantes en cas de passage par celles-ci en terre angevine. Cette demande est alors catégoriquement refusée par l'archiduchesse angevine qui reproche au duc de vouloir violer ses terres avec la complicité implicite de la Bretagne et affirme prévoir en défendre l'intégrité contre toute tentative d'intrusion.

Quatre jours durant, les armées de Nantes et celle d'Angers se font face. Toute tentative de négociations échouant (et le royaume de France, conscient de cette tension, faisant pression sur l'Anjou pour qu'il maintienne ce blocage), un conflit ouvert et incertain entre elles est craint et envisagé par nombre des belligérants. La situation se débloque d'elle-même par la séparation le 5 novembre des forces présentes à Nantes. Alors qu'elles font route vers leur duché occupé, les lances berrichonnes sont pour la plupart attaquées par l'armée tourangelle « Pacificatoria » aux alentours de Loches. Les deux armées Fatum se dissolvent d'elles-même à Fougères le 16 novembre, avant que les brigands de l'Alliance du même nom ne se dispersent également.

Le même jour, un petit groupe de berrichons s'empare et pille la ville angevine de Craon pendant que le duc berrichon Georges Le Poilu « remercie officiellement les volontaires berrichons, bretons et Fatum qui se sont mobilisés et réunis à Nantes pour venir en aide au Berry » et « condamne la trahison angevine qui, au lieu de venir aider le Berry a choisi d'aider le camp français en refusant le passage des 3 armées de libération » en « prenant acte de cette trahison angevine, de leur compromission avec Paris et actant la fin de la vieille amitié et alliance entre ces pays ». En réponse, l'archiduchesse angevine Calyce condamne la volonté berrichonne d'avoir « voulu leur forcer la main » aux portes d'Angers et assume la légitimité de sa fermeté d'alors. Enfin, le 20 novembre, c'est l'Eldorado, vieux groupe de brigands, évoquant le souvenir de son ancien allié, le Ponant, qui « déplore et condamne la récente attitude angevine face à la tentative de libération de Bourges ».

Si la situation berrichonne semble toutefois se stabiliser et se libérer en interne, face aux conflits et au récent manque de solidarité entre comtés et duchés indépendants, il est fort à parier que les revendications indépendantistes dans le Royaume et la crainte qu'elles ont pu inspirer perdent leur importance d'antan, si ce n'est la proximité et la persistance d'alliances purement brigandes telles que Fatum.

LB, pour l'AAP.

On se souvient que l'été dernier, le duc berrichon en exercice a été déposé par les forces royales, malgré le soutien de l'Alliance Fatum. Les deux armées Fatum présentes devant Bourges avaient alors préféré se retirer en direction du ponant plutôt que d'affronter les armées du Roy, lui laissant ainsi le champ libre.

Nous en sommes donc au deuxième épisode de la saga. De la lecture du récit de cette curieuse valse-hésitation, dégageons quelques faits intéressants.

En premier lieu, le déplacement du théâtre des opérations sur le théâtre breton, dans le but probable de permettre le regroupement des insurgés et des brigands en terrain neutre (ou du moins raisonnablement éloigné de la Main royale) s’est heurté à un renversement d’alliance inattendu, certains diront même à une trahison. La puissance royale est suffisamment importante pour dresser des barrières là où on ne les attendait pas, et sa seule volonté a suffi à désamorcer l’opération de reconquête.

En second lieu, on constate que les nobliaux ont pris conscience du potentiel que peuvent leur apporter l’emploi de groupes de brigands pour leurs basses œuvres, et ils n'hésitent pas à les employer largement, et de plus en plus souvent, en échange de la promesse de grasses récompenses, promesses tenues ou non. Ne nous y trompons pas, lorsque les hors-la-loi ne leur seront plus utiles, ils n’hésiteront pas à les vouer aux gémonies, ainsi qu’ils l'ont toujours fait auparavant.

Enfin, il apparaît que c’est la seconde fois consécutive que les armées de Fatum baissent pavillon sans combattre devant les forces adverses. Fatum ne serait-il qu’un Colosse aux pieds d’argile ? La question peut se poser …
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Patafix
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MessageSujet: Re: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. EmptyJeu 04 Déc 2014, 14:06

Les nobles ont toujours été proches des groupes. C'est juste qu'avant ils étaient en mesure de les assumer.
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Asilve
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Asilve


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MessageSujet: Re: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. EmptyVen 05 Déc 2014, 18:48

Moralité, faut jamais mélanger torchons et serviettes sous peine de sortir les mouchoirs.
Arff ... L'Helvétie n'a donc pas le pathétisme exclusif.
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Talion
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Talion


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MessageSujet: Re: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. EmptyVen 05 Déc 2014, 23:14

Asilve a écrit:
L'Helvétie n'a donc pas le pathétisme exclusif.
Mais ils travaillent à garder la première place...
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Patafix
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Patafix


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MessageSujet: Re: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. EmptyDim 14 Déc 2014, 19:53

Ça s'empoigne au Berry, apparemment, dans la droite lignée de l'article.
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MessageSujet: Re: Dérobée bretonne, danse folklorique.   Dérobée bretonne, danse folklorique. Empty

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