Il_Lupo Brigand en herbe
Nombre de messages : 8 Localisation : Au fond des montagnes Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: L'heure des Loups Ven 04 Avr 2014, 22:12 | |
| C'était un matin de fin de mars, alors qu'il se réveillait sous les rayons du soleil armagnacais, encore fatigué de la veille. Il avait eu beaucoup de boulot, être maire n'était pas facile, surtout quand il y a une pénurie de denrées alimentaires. Malgré ça, il se leva avec enthousiasme, content de pouvoir aider sa ville. Il s'habilla rapidement, prit le reste de jambon et une tranche de pain et sortit de chez lui, direction la consolerie !
Saluant les rares habitants déjà debout, il traversa la place du village et arriva devant la consolerie. Admirant le magnifique édifice, il gravit les quelques marches puis poussa la porte, parcourut quelques couloirs avant de rentrer dans son bureau où il y récupéra les différentes missives qui étaient arrivées. Parmi elle, une n'était pas comme les autres, elle était personnelle. C'est par celle-ci qu'il commença sa lecture.
C'était le Vieux, un vieil ami de ses parents. Il lut la missive, curieux. Son père était un brigand, sa mère une noble italienne déchu de ses terres, et une fortune considérable était amassée dans la chaumière où il était né et le Vieux avait écrit ces mots sur son lit de mort. Il était triste, mais surtout, il devint fou, tellement fou qu'il balança tout ce qui était à sa portée par terre. Encriers, missives, documents, tout ! Et il se dirigea vers la salle des coffres, le brigand en lui se réveillait. Il les ouvrit, examina le contenu de chaque coffres. Il allait tout voler, oui, TOUT ! Il ouvrit un sac de blé et le renversa tout les grains dedans sur le sol. Il s'empara alors des écus et les transvasa dans le sac. L'opération répétée plusieurs fois, il ferma solidement tout les contenants, et retourna chez lui. Attelant son cheval à sa charrette, il fit ses bagages, prenant toute sa nourriture, son argent personnel, ses autres bien et les chargea sur son chariot et amena ce dernier devant la consolerie où il termina son chargement avec les sacs remplis de pièces. Bâchant le tout, il monta sur son véhicule et prit la route du sud, celle du Béarn, celle du royaume d'Aragón. - Citation :
- Total de la prise : Environ 1200 écus, quelques babioles et la haine des habitants du comté ( Quand ils auront découvert la chose, où plutôt le rien :p ).
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Il_Lupo Brigand en herbe
Nombre de messages : 8 Localisation : Au fond des montagnes Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: L'heure des Loups Ven 18 Avr 2014, 21:38 | |
| C'est ainsi que la nouvelle vie de Il Lupo commença. Sur la route menant au Béarn, il méditait sur ce qu'il avait fait à Aush, ville qui l'avait accueilli. Enfin, le passé était maintenant derrière lui, et le futur s'étalait devant lui. Que de richesses en ce bas-monde ! Il traversa Tarbes, où il dépensa ses écus en vêtements, outils et provisions, puis Lourdes où il se débarrassa de sa charrette qu'il remplaça par une mule. Ce sera certainement plus facile de traverser les Pyrénées avec. Les Pyrénées, parlons-en. Ce n'était rien par rapport aux Alpes mais la traversée fût longue et pénible, surtout avec deux bêtes à se trimbaler dont une tête de mule ... Malgré tout, le paysage en valait la peine.
Derrière lui il laissait l'Armahac e Comenge, son passé de gentil citoyen, ses amis, ses relations, sa maison. Devant lui, il y avait « El Reino d'Aragón », la liberté, la mer, les écus, l'avenir ... Et hop, il se remit en marche, cette fois pour la descente, pour cette nouvelle contrée.
La langue là-bas ressemble à de l'italien mais il a quand même du mal à se faire comprendre... Il continue malgré tout son voyage à travers ce magnifique paysage. Un petit détour par-ci, un petit détour par-là, et le voilà de nouveau dans le royaume de France à la recherche d'un navire ! Désormais, il change de nom, il ne sera plus I mais J !
Encore quelques jours de marche et le voilà qu'il se planque dans buisson pour commencer à détrousser les voyageurs. Malheureusement, deux journées d'attentes infructueuses. Aucun voyageurs ... Cette route n'était malheureusement pas très fréquenté ... Il continua donc sa route, à la recherche d'une embarcation. | |
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