La Grotte des Joyeux Brigands
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Edition 3, Gazette n°4

Aller en bas 
AuteurMessage
Satyne
Scribe officiel
Scribe officiel
Satyne


Nombre de messages : 4888
Date d'inscription : 22/10/2008

Edition 3, Gazette n°4 Empty
MessageSujet: Edition 3, Gazette n°4   Edition 3, Gazette n°4 EmptyMer 06 Juin 2012, 08:24

Edition 3, Gazette n°4 63062entete_gazette2
Edition 3, Gazette n°4 918303editionnumero4


Edition 3, Gazette n°4 643862titres7
Citation :

Du côté de la Savoie :
- Arvi : Au revoir
- Arsouille : un pilier de comptoir
- Bobet : simple d'esprit
- Boriaud : un rustre
- Coffa fene : une catin
- Gougnafier : qui fait du travaille bacler
- Les Ouin-ouins : Les suisses ou les habitant de genèves
- Rave : je t'emmerde
- Zouins : personne qui paresse et qui se plaint

Du côté de l'Helvétie :
- Avoyer : maire
- Camelot : marchand mandaté par la Compagnie du Léman, compagnie qui dispose du monopole historique à Genève
- Consistoire : la loge mythologique qui tire les ficelles à Genève, en CH et ailleurs, dont les membres seraient appelés «prévôt». Personne ne sait si elle existe vraiment. Plus probablement un amalgame fantasmagorique entre «les cons dans l'histoire [c'est toujours les mêmes]» et «le consistoire, c'est toujours les mêmes qui décident».
- Épidémie de myxomatose : quand un ou plusieurs brigands viennent sévir autour de Genève
- Les Fondus : les savoyards
- Guerre asymétrique : techniques de guerre "moderne", sans armée. Révoltes, racket, etc.
- Post Tenebras Lux : Devis de Genève " Après les ténèbres la lumière !"
- Prix du sang : impôt levé par la ville pour les dépenses militaires, remboursé à ceux qui sont recensés dans l'ost




Edition 3, Gazette n°4 945150titresinterview

Citation :

Interview de Petitfrere (Helvète)

GJB : Qu'est que ce vous aimez en Savoie (Annecy) / Helvétie (Genèves) ?
Euuuh bah moi ce que j'aime bien en Savoie et plus particulièrement à Annecy c'est qu'ils sont tous blonds. Je sais pas comment que ça se fait. Leurs prisons sont pas mal non plus. A un moment j'ai pensé a faire le « Guide Petit-Frère des prisons d'Europe de l'ouest » tellement qu'on me mettait en taule partout. Je leur mettrai deux étoiles. Puis y'a aussi les poupées qui sont pas mal. Bon, elles ont pas inventé la poudre mais c'est pas ce qu'on leur demande. Sinon l'Helvétie c'est pas mal. Y'a moins de crétins qu'avant depuis que Genève est cité Réformée et qu'elle a une grande influence sur l'Helvétie. Franchement Genève c'est quand même chouette. J'ai trainé ma carcasse dans pas mal de patelins et celui-ci il vaut le coup. Sinon j'aime pas trop y aller parce que je peux pas commettre de crime là, parce que c'est des copains à nous qu'ils disent Cromwell et le Vieux. Je m'en fous, j'en commets quand même en cachette hihihi...

GJB : C'est ce qui fait que vous êtes tant impliqué dans ce conflit ou bien il y a d'autres raisons ?
Euuuh t'as des questions toi ! D'ailleurs moi j'appelle pas ça un conflit mais une grande récréation. Et c'est moi le caïd de la cour ! Donne-moi tes bonbons ! Plus sérieusement y'a le Vieux qui a dit que la Savoie elle avait pas été sympa avec nous. Alors moi quand quelqu'un est vraiment pas sympa, je cogne. Mais là, paraît qu'ils ont vraiment poussé le bouchon loin, alors ben on a cogné fort. Y'a aussi une sombre histoire de suprématie des marmottes helvètes sur les marmottes savoyardes...

GJB : D'ailleurs que vous inspire ce conflit ? L'auriez-vous éviter ? Si oui, comment ?
Moi j'aime bien me bagarrer. Je saute sur toutes les occasions pour mettre sur la figure des aristotéliciens romains ou des gens qui sont un peu trop gentils à mon goût. Alors tu penses bien, l'aubaine que c'était de mettre sur la figure de ces lopettes blondes mangeuses de fondue...

GJB : Que pensez-vous des helvètes/des savoyards ? Vous mettez tout le monde dans le même sac ?
Les savoyards c'est des gros crétins. Ils étaient ramollis jusqu'à ce qu'on vienne montrer notre museau dans leur basse cour et tu vois hein, ils se sont égaillés comme des vieilles poules à notre arrivée. En plus militairement c'est des buses. Y'a vraiment pas grand chose à en tirer.

GJB : Quel est votre meilleur souvenir dans cette guerre ? L'anecdote la plus rocambolesque ?
Mais pardi ! La présence de ma femme numéro un (sans vouloir t'offenser) Armoria ! [Ndrl. La Dévouée étant la cinquième femme devant la Sainte Boulasse de PetitFrere.] Encore une preuve supplémentaire de son amour pour moi. Elle était déjà venue me retrouver quand j'avais pris la mairie de Pau en Béarn et à Dijon quand on avait fait de l'esclandre. Si c'est pas une preuve d'amour fou ça. En plus on s'échange des lettres et tout ça. Vivement que je me fasse capturer qu'elle me fasse subir la question sous sa tente...

GJB : Qui passeriez-vous bien au fil de l'épée ?
Bof je sais pas trop...Y'en a vraiment pas un pour relever l'autre. Peut-être un certain Lévan qui est avec les armées françoises. Ca me ferait une belle nouvelle encoche à mon palmarès de faire avaler son extrait de baptême à cette lavette.

GJB : Avec quel ennemi aimeriez vous passer une soirée ?
Hihihi je l'ai déjà dit. J'ai été très vilain il faudra qu'elle me punisse durement. Oh oui ! Très très vilain !

GJB : Si vous êtiez dans le clan d'en face, vous aimeriez être qui ? Pourquoi ?
Nashia parce qu'elle est complètement cinglée. Et puis je pourrais me toucher les seins hihihi.

GJB : Qu'avez vous pensé de l'aide reçue pour votre cause et de celle reçue par le camp adverse ?
Je suis très content que nous, Lion de Juda, ayons reçu de l'aide de l'Hydre, de l'Eldorado, de la Grotte et des Loups du Gévaudan. Ils nous arrivent pas à la cheville, mais ce sont de bons compagnons ! Et malins et costauds, et plein d'expériences. Sinon on a reçu de l'aide des bourbines. Ils sont sympas mais je parle pas beaucoup avec eux. Tout ce que je sais dire en ménapien c'est « chérie » et « prosit ». Bah l'aide des autres... à un moment donné je me demandais s'ils organisaient pas la plus grande concentration de débiles d'europe de l'ouest. Il en vient de partout; France, Empire, Rome, Italie, 3 tondus de traitres helvètes, bientôt les pigmés vont nous envoyer leurs idiots du village pour combattre!

GJB : Avez vous tué beaucoup de gens et qu'est ce que cela vous a fait ?
Boarf je pense que j'en ai tué quéqu'z'uns mais y'en a tellement que j'ai revu après que je me dis que le bon dieu et le diable se les sont joués au ramponneau mais qu'ils voulaient tellement pas se les farcir qu'ils ont décrété avoir fait un match nul. C'était pas la première fois que je tuais, ni la dernière.

GJB : Sous couvert de la guerre peut-on tout faire ?
Euh je sais pas moi euuuuhhhh. C'est gai de martyriser une population vaincue non ? En tous cas je sais que pour les crétins d'en face, tous les moyens sont bons. Une belle brochette de couards sans panache ! Vraiment !

GJB : Et si ça finit ce sera comment ?
Je suis en guerre depuis la création du Lion de Juda. Cela se finira peut-être...mais après ma mort. Et comme on dit que c'est les meilleurs qui partent en premier je finirai centenaire...

GJB : Que pressentez-vous pour le futur ?
Comme en Bearn : une stagnation du front, le retour des armées coalisées chez elles, l'avancée de la Réforme et puis on refrappera avec le Lion dans un endroit qui fait mal chez nos ennemis. Je vois bien Dole et Dijon être nos prochaines cibles.

GJB : Casque ou chapeau ?
Ahah ! J'ai un vieux chapeau bouffé par les mites. D'ailleurs tu connais la blague du gars qui avait une grosse mite et qui savait pas prononcer les b ?

GJB : Suis-je belle ?
Faut voir tes proportions. J'ai été éleveur de cochons pendant une demi heure y'a des lustres. Y'a pas grand chose à jeter. C'est normal t'es ma cinquième femme ! Je te dispense de reprisage de chaussettes en rentrant.


Citation :

Interview de Nashia (Savoyarde)

GJB : Qu'est que ce vous aimez en Savoie, ( Annecy) ?
Ce que j'aime en Savoie ? Et bien, tout ! D'abords les paysages ! Je suis une vagabonde avant tout, une fille des routes, et n'y a-t-il pas plus bel endroit que les alpages et les montagnes savoyardes pour se promener ? J'y ai mené les moutons de mon père lorsqu'il s'est reconverti dans l'élevage. J'ai vite pris goût aux étendues vertes, aux pics, et à cette neige éternelle, seule chose au monde qui ne meurt point. L'hiver, la neige recouvre tout ! Et la neige ! Il n'y a pas plus belle merveille ! Sûr c'est froid, on se les gèle quand on doit monter sur les murailles ! Mais alors par tous les boucs sans cornes d'Savoie et d'ailleurs, qu'est-ce que c'est sublime la neige au clair de lune !
Ensuite, La Savoie à été mon port d'attache... Jusque mes neuf ans je vivais sur les routes avec mon père, il était marchand ambulant. Alors vous imaginez bien, je me suis attachée à mes montagnes ! Quand je suis trop loin d'elle j'en deviens même désagréable. A sa mort, j'avais quatorze ans, je suis descendue à la capitale. Et là j'ai fait la rencontre avec les Savoyards. Coup de foudre immédiat. *rire* Ceux qu'on appelle les vieux désormais, hum je sens qu'j'vais m'faire allumer moi s'ils lisent ça ! Enfin bref... Vous, vous les appelez les vilains sanguinaires, assoiffés de pouvoir, près de leurs sous, les manipulateurs du petit peuple, les coincés du fondement, enfin bref quoi, ceux qui ce sont investie pour la Savoie et qui ont été récompensé par des terres pour cela. Bref la noblesse de Savoie quoi, (oui oui parce que faut pas croire mais les trois quarts de notre noblesse est issue de la roture et est tout à fait adorable, la preuve moi ! Ou encore la vicomtesse aux pieds nue dont je ne citerais le nom), n'était à l'époque que de jeunes artisans, des gens adorables, qui le reste encore aujourd'hui ! Ils m'ont aidé, pris sous leur ailes, donné un métier, donné leur amitié, leur confiance... J'aime la Savoie pour cela ! Le savoyard quel qu'il soit est généreux quand on ne le froisse pas. Ce sont des hommes et des femmes au caractère bien trempé. Fiers d'eux et de leurs convictions, un peu rancunier sur les bords du milieu, mais rien qu'un peu ! Mais ce ne sont que des hommes, et forcément ça pète parfois.
Si vous aviez connue les chipies de Belley et les pestes d'Annecy la Blonde, ou encore les De Divonne ! Sans compter les bains dans l'abreuvoir, ou même ceux dans la fontaine de Général, les piquages de braies, les dessins au charbon, les bonbons au miel, le jus de framboise, ou même Airain !
* se perd un instant dans ses pensées un sourire malicieux aux lèvres en repensant à cette époque *
J'aime la Savoie et les savoyards, je ne saurais vous dire pour quoi... Sûrement parce que c'est ici où je me sens chez moi, où je me sens libre ! Libre de partir et de revenir, je sais qu'en Savoie, j'aurais toujours une tête amie pour me sourire et pour me dire que ça faisait longtemps ! Puis aussi parce que tous sont différents et tous sont indispensable à mon bien être. J'ai vécu dans trois des villes de Savoie, et à Bourg, j'y passe le plus souvent possible, j'ai des amis aux quatre coins de Savoie, et malgré la distance le nombre peu élevé de mes visites, nous avons toujours des points en commun ! Puis où que j'aille en Savoie, j'ai toujours des souvenirs magnifiques ! J'y suis attachée, la Savoie fait partie de mon être tout entier.
* rit * Oula, je sens que les trois quart de vos lecteurs ont du partir en courant ! Navrée !

GJB : C'est ce qui fait que vous êtes tant impliqué dans ce conflit ou bien il y a d'autres raisons ?
Et bien oui, entre autres. Voyez, j'aime la Savoie, comme je l'ai dis tout à l'heure, je l'aime comme une de mes enfants. Elle fait partie de moi. Prendre les armes contre elle, c'est prendre les armes contre moi ! Avant d'être noble à chaque alerte j'étais sur les murailles, avant à chaque alerte je raccourcissais mes voyages pour soutenir la Savoie et mes compagnons. Maintenant ? Et bien rien a changer ! J'ai juste un joli pigeon pour m'avertir qu'il faut que je rentre ! J'ai plus à faire la chasse aux informations à des lieus de la Savoie. Et puis la Savoie est ma Maison, les savoyards ma famille. Pour elle, pour eux, je donnerai ma vie sans crainte. Ami ou ennemi, je mets ma lame et mon bras à leur service. C'est un devoir que je m'impose. Et surtout, il ne sera pas dit que moi, j'eusse osée abandonner mes amis ! Il en va de ma réputation. Enfin, la réputation hein, c'est celle d'être dans tous les mauvais coups possibles et imaginables ! * rit *

GJB : D'ailleurs que vous inspire ce conflit ? L'auriez-vous évité ? Si oui, comment ?
Ce conflit ne m'inspire rien de bon. Deux personnes au minimum de mortes, deux personnes que je connaissais. L'une moins bien que l'autre, mais il n'empêche... Feu Givre n'était qu'un simple vagabond, qui en voyant les raisons données par Genève, est venu me voir et m'a proposé son aide. Cet homme s'est battu à mes cotés pendant 5 jours. Dont 4 à poings nus. Il m'a sauvé la vie plus d'une fois. Une force de la nature, qui est mort à la suite de ses blessures le dernier soir. Quatre hommes ce sont occupé de le tuer. Mon fiancé a été éventré et cette guerre m'empêche de voir mon fils grandir. La guerre n'est jamais bonne, je suis une diplomate. Quand je manie mon épée ce n'est que par nécessité. Je préfère cent fois plus la rame ! Et je préfèrerais cent fois plus être en ma belle demeure d'Annecy mon fils dans les bras, à regarder ma fille faire des dessins au couteau dans la table que de risquer de ne plus jamais les revoir chaque soir. Oui je suis très sentimentale dans le fond.
L'éviter ? Cette guerre nous pend au nez depuis trois ans. Depuis ce temps, était il vraiment possible de l'éviter ? Sera-t-il possible d'en éviter une autre ? J'en doute, la république de Genève et le Duché de Savoie, pour moi, ne sauront jamais vivre en amitié. Du moins tant que le Lion de Juda et d'autres organisations plus que douteuses... Arf zut ! J'oublie à qui je m'adresse hum... Je dirai donc, pas tant que Genève hébergera quelques bêtes mythique et effrayantes tel que le Lion de Juda, l'Hydre, les Loups de Gévaudan dans sa campagne proche, des terres que l'on pourrait qualifier d'Eldorado. Oui, oui je vous jure, cette ville c'est une mythologie à elle seule ! Après bien entendue ce n'est que mon avis. Je ne suis pas une fine politicienne, je n'aime pas cela.


GJB : Que pensez-vous des helvètes ? Vous mettez tout le monde dans le même sac ?
Ce serait mal avenu pour la fiancée d'un ancien de Murten, non ? Non, non, je m'efforce de ne pas avoir trop de préjugés... Cependant, quand les helvètes défilent dans ma belle ville avec leur mine de vainqueurs. Oui ils sont tous à mettre dans le même sac. Après je suis une des premières à aller discuter tant que possible d'autres choses que de cette guerre. Dans d'autre situation, certains pourraient être des amis. Et cela m'est souvent reproché et je vais encore m'attirer les foudres de certains en le disant haut et fort. Et puis, y a pas que les helvètes dans cette guerre, j'ai déjà compté deux ou trois de Provence, puis y a toute les bestioles mythologiques citées plus tôt ! Les helvètes sont bien de trop lents pour venir tout seuls ! La preuve j'ai eu le temps de rentrer de Bretagne et de faire quelque tours avant que la première armée ne se pointe !

GJB : Quel est votre meilleur souvenir dans cette guerre ? L'anecdote la plus rocambolesque ?
Hum et bien j'hésite... Je me suis amusée dans cette guerre, on ne peut pas dire le contraire ! Entre les listes de partages des vilains envahisseurs, les révoltes, les plaidoiries, les rencontres en taverne, les coups de rame comme "bonjour" dans la tronche de Dekos, ou alors les Sept jours à se battre à une quarantaine contre les deux armées... Non, je ne sais pas...

GJB : Qui passeriez-vous bien au fil de l'épée ?
Argantino, sans aucun doute. Un homme qui ose me frapper au visage de sa main crasseuse, mérite entièrement de voir ma lame le traverser. On ne frappe pas une Dame. Qu'elle soit gueuse ou noble.

GJB : Avec quel ennemi aimeriez-vous passer une soirée ?
Oh la ! La question piège. Mais c'est que ça va jaser encore plus hein ! Et bien y en a plusieurs qui me sont sympathiques, mais pour leur discution bien entendu hein ! Dans les génevois je dirai Nicbur, car y'a pas pire vendeur de poisson que lui ! Et Boutelleu, car j'adore discuter avec lui, on se comprend. On évite les sujets de religion et de nationalité. Autrement j'apprécie aussi les provençaux présent. Le Kika pour le plaisir de le voir se prendre pour un homme superbe, Aqwa parce qu'il me doit un combat, Bubu parce que je sais toujours pas pourquoi il est ici et que je compte lui faire cracher le morceau ! Et il y a aussi la Belette et Ntil, elles m'amusent et elles sont agréables dans leur genre. Et puis Mariposa comme au bon vieux temps. Oui, ça fait énormément de mécréants ! * rit *

GJB : Si vous étiez dans le clan d'en face, vous aimeriez être qui ? Pourquoi ?
* rit * Qui ? Et béh... J'dirai le Vieux, parce que franchement, j'aimerais bien avoir le même fauteuil que lui !

GJB : Qu'avez vous pensé de l'aide reçu pour votre cause et de celle reçue par le camp adverse ?
Je dirais juste, que c'est bien la première fois que je vois autant de gens en Taverne ! Que nos alliés sont venus, et que de parfaits inconnus se sont déplacés et ce même du fin fond des royaumes de France ! On compte parmi nos rangs des périgourdins ! Et pour le camp adverse, je dirais encore une fois, qu'à eux seuls ils nous feraient une Mythologie : « L'Helvétie et les bêtes merveilleuses, découvre l'Eldorado en Savoie». N'est ce pas un joli titre pour une jolie histoire ?

GJB : Avez-vous tué beaucoup de gens et qu'est ce que cela vous a fait ?
Et bien j'en ai tué * compte sur ses doigts * Tués, ou blessés ? Bon ben... Blessés mortellement je dirai cinq ou six à l'heure où je vous parle. Dont un sans nom ! Allez savoir je n'ai pas compris ! Et ce chiffre va aller en augmentant je pense. La guerre est loin d'être terminée ! Ce que cela m'a fait ? La guerre est la guerre. Celui qui se bat doit s'attendre à mourir s'il marque un temps d'hésitation, je l'ai appris à mes dépends et vous le savez n'est ce pas La Dévouée ? Je ne vous en veux pas à vous d'avoir manqué de m'enlever la vie. D'ailleurs qu'est ce que cela vous a fait jeune fille ? * sourit malicieuse *
[NDRL : La Dévouée a poutré Nashia durant les combats.]

GJB : Sous couvert de la guerre peut-on tout faire ?
Certes non ! La preuve je suis en procès pour Haute Trahison !

GJB : Et si ça finit ce sera comment ?
Dans un bain de sang désormais je pense. Le blanc de la neige sera remplacé par le rouge du sang. Après, je suis une vilaine pessimiste. Si ça s'trouve nos dirigeant vont se tomber dans les bras et se faire des papouilles ! Dans tous les cas Annecy sera Savoyarde.

GJB : Que pressentez-vous pour le futur ?
Mon mariage ! Non ce n'était pas ça la question ? Et bien, je dirai des combats à perte de vue, des discutions de sourds, des menaces, une fausse paix, des discutions, des disputes, des menaces et une autre guerre. Et cela sur les 3 prochaines années certainement !

GJB : Casque ou chapeau ?
Chapeau !

GJB : Suis-je belle ?
Bah avec un coup de peigne, une jolie robe, un bon bain, vous feriez des ravages ! Vous voulez que je vous confie aux soins de ma gouvernante ? * sourit malicieuse *




Edition 3, Gazette n°4 999867titres8
Citation :

La Fauve s'avance et regarde l'assemblée, tremblante et le regard fuyant, elle prend une légère inspiration avant de lancer à la cantonade.

Bonjour, je m'appelle Fauve et... et je suis moi aussi une rescapée !
Mon histoire ressemble à beaucoup parait-il mais jusqu'à présent personne n'avait osé en parler à haute et intelligible voix, ni même aborder le sujet. Alors, aujourd'hui je me lève pour briser cette loi du silence : je veux que tout ceci serve d'exemple à tous ceux que le diable écarte du droit chemin !

Il y a peu, j'étais en promenade dans les montagnes, je venais rejoindre mes amis pour une petite réunion familiale, une sorte de grand jeu de piste organisé en Savoie. Rien de bien original en somme... Je dirai même d'une banalité effarante ! Bref, j'arrive en ville en quelques jours, cherche mes amis, les retrouve et voilà qu'un compagnon me lance : «Tiens, j'ai monté un petit groupe, une sorte de cercle amical appelé la Grotteuse... On organise une partie de cache-cache géant dans les montagnes... Ça te dirait d’en être ? »

Bah moi, ni une, ni deux, je saute sur l'occasion hein... J'crache jamais sur une partie de colin maillard avec des amis quoi ! Et nous voilà parti sur les routes ! On passe et repasse sur les nœuds, même qu'on joue à leur donner des noms, on chahute aussi un peu les couillons partis en randonnée… Bref on passe le temps ! Là dessus le patron, il dit « Bon on a assez joué, on va revenir en ville se lever quelques chopines parce qu'on commence à se les geler ! »

Parfait, mes poils commençent effectivement à se transformer en stalactites sous les aisselles, j'ai b'soin de ratiboiser tout ça vite fait dans un lieu chaud ! Une fois en ville, on passe la journée, on bouffe, on boit, on plume quelques copains aux cartes et la nuit ben... Ben on joue quoi, on sort les épées, les haches, les massues, on s'chamaille avec ceux qui ont pas eu la chance de rentrer... On s'amuse à les faire râler, à leur lancer tout c'qui nous passe dans les mains. Les copains s'amusent même à viser leur bel étendard dès qu'ils partent pisser, bref... Rien de bien original là non plus, mais j'avoue qu'on s'amuse bien !

Non non ! Ne partez pas ! Voilà le moment où le calvaire commence…

Une nuit un peu plus arrosée que les autres, on sort un peu l'artillerie lourde des deux côtés, les esprits s'échauffent et le jeu dégénère. Bref une bonne partie des collègues se font tabasser par les mecs d'en face qui en peuvent plus de rester dans le froid et qui voudraient bien en vider eux aussi des chopines ! Faut dire qu'ça fait des jours qu'on leur montre nos culs et nos bonnes manières en les narguant avec nos bouteilles... Z'en peuvent plus les gars et quand ils entrent c'est un massacre ! Bon sang, le réveil est dur ! Au petit matin, l'esprit totalement embrumé par les vapeurs d'alcool, ne voilà t-il pas qu'j'vois un type arriver et m'demander quels sont les ordres... Dédiou qu' j'me dis de quoi il cause le bougre ? Et là, il me tend un papier...

Horreur malheur «Vous êtes à la tête d'une armée nommée la Grotteuse».
Mince alors ! C'est quoi c'bordel ?!

C'est ici que le calvaire commence. D'un coup, tout l'monde vous demande des conseils, vous recevez plus de pigeons que vous en avez jamais reçu dans vot' vie, vous pénétrez des cercles jusque là insoupçonnés où c'est interdit d'jurer et d 'cracher (enfin pas vraiment interdit en fait, mais ils causent trop bien pour qu'on s'le permette hein). Moi, j'fais mes yeux de bulot égaré et crie à tout va qu'je veux plus jouer avec eux mais personne n'écoute… Paraît qu'c'est plus possible d'arrêter au milieu de la partie… Là, tout se bouscule, on vous cause de choses que vous avez jamais entendu avant. On vous assaille de «t'es en ordre de marche ou concentration ? Non parce que là si t'es en concentration t'es dans la panade la rousse hein... » . J'vous raconte pas la panique ! Enfin si, j'vous raconte, mais... J'vous raconte pas quoi ! Puis y'a ces mots vilains que vous comprenez à peine : PEA, agréments, effectifs journaliers, rapports de combats, listes d'ennemis et d'amis...

Bon sang, mes amis parlons en hein... J'avais pas idée avant tout d'combien j'en avais ! Vous savez vous qu'en dirigeant une armée, vous avez des amis qu'vous connaissiez même pas ?! Y'en a même un qu'j’avais racketté quelques années plus tôt ! Et un qu'avait l'culot de s'dire mon ami alors qu'il m'avait mouchardé pour un petit passage de frontière quelques mois avant ! Ben croyez-le ou non, on vous laisse même pas choisir vos amis et vos ennemis quand vous êtes le chef d'une armée ! J'ai même pas pu l'virer d'ma liste de types à abattre... J'vous avais dit qu'c'était l'enfer hein... Et puis c'est pas l'pire ! Avant quand j'allais en taverne, j'pouvais picoler tranquillou sans m'faire remarquer, ben là vous pouvez vous gratter! Dès qu'tu entres quelque part, y'a des couillons qui se lèvent et qui mettent la main au chapeau raides comme des piquets. Ils vous donnent des surnoms bizarres, vous r'gardent comme si vous étiez l'messie... Et puis comptez pas sur eux pour vous payer à boire hein... Là y'a plus personne ! C'est pas permis dans l'service qu'ils disent... t'en foutrais moi des « c'est pas permis » ! Depuis quand j'ai pas le droit de picoler quand ça me chante ?! Et puis là c'était une question d'survie avec toi ce qui m'tombait du coin du chapeau !

Non parce qu'en plus, c'qu'on vous dit pas tout d'suite, c'est qu'en plus de pas pouvoir rapiner comme on veut, on peut pas gagner sa croute non plus ! Bah oui les gars, on en est réduit à faire la mendicité vers les grands de ce monde pour bouffer un trognon de pain rassis ! Moi j'suis honnête hein, j'vous l'dis, j'ai perdu ma ch'mise dans cette histoire ! Parce qu'en plus de devoir quémander pour la boustifaille, faut qu't'aides tes soldats à bouffer et à s'équiper ! Sont pas fichus d'se préparer à l'avance ces gueux !

Bref, cette histoire a duré plus de trois semaines avant qu'un type béni des dieux balance ma carcasse dans un fossé et que je refile le bébé à plus couillon qu'moi ! Je commence à peine à me remettre de cet enfer, à oser parler... Le médicastre a dit qu'il me faudrait du temps et de la patience, c'est le choc post-traumatique qu'il a dit... C'est lui qui m’a conseillé d’en causer d'tout ça, qu'après j'irai mieux. Là, il m'attend d'ailleurs, il doit m'emmener dans un endroit où j'pourrais m'reposer en toute quiétude il a dit, paraît qu'là bas y'a des gens comme moi, qu'j’suis pas seule à avoir survécu...

Bon sang, si un jour vous aussi vous croisez un survivant, pensez à lui payer un coup à boire d'ma part hein... Il mérite au moins ça l'pauvre gars!

Edition 3, Gazette n°4 764464Fauve2


Edition 3, Gazette n°4 376282titres9
Citation :

Voilà plusieurs mois maintenant que la guerre fait rage entre Genève et la Savoie. Les forces en présence ont toutes deux brillées lors de grandes batailles qui ont mené à la prise d’Annecy par les réformés helvètes, puis à sa malheureuse reprise par les savoyards même. A ce jour, la Savoie, qui n’a pas su faire face seule à la vague helvète, a quémandé de l’aide à ses alliées. De nombreuses troupes sont donc parties à l’assaut afin d’assujettir genevois et sicaires du Lion de Juda. Que ce soit des réformés, des helvètes ou encore des hommes libres : ils sont venus de tous horizons (comtés et duchés adjacents, Germanie et Italie) afin de lutter ensemble pour que jamais Genève ne ploie !

La Gazette des Joyeux Brigands s’est jeté pour vous dans l’enfer des combats afin de recueillir les interviews et les articles que vous avez pu lire.
Courageuses personnes pour qui la liberté prime avant toute chose.

Il est des batailles qui fédèrent pourrait-on dire, et ici nous en avons une !

Nous conclurons ce numéro par le témoignage de Léo que nous avons rencontré dans une taverne annecienne lors de la première prise de la ville.


"Même si je ne saurai raconter cette guerre et que les genevois sont les mieux placés pour cela, je peux parler de mes motivations pour avoir fait le déplacement.

J'étais chez moi à Fribourg à fabriquer des seaux quand j'ai appris par la rumeur publique que des marchands genevois avaient été cruellement molestés par une armée savoyarde, que régulièrement la Savoie se livrait à ce genre de provocations contre les genevois. Que lassés de ces provocations et devant le rejet de toutes les demandes de négociations la ville de Genève allait mener une expédition en Savoie.
A ces mots mon sang d'helvète n'a fait qu'un tour, j'ai pris mon barda et suis allé leur donner un coup de main.

J'ai retrouvé à mes côtés des gens de toutes confessions qui venaient de toute la confédération et même des bourbines, ce qui m'a fait chaud au cœur. Par contre j'ai eu la désagréable surprise d'en voir d'autres qui avaient épousé la cause savoyarde et n'hésitaient pas à s'allier avec des étrangers pour faire couler le sang de leurs compatriotes.

Vous pouvez noter que j'ai été baptisé le 15 octobre dans la cathédrale de Lausanne, lors d’un baptême collectif auquel a assisté Monseigneur Scarpia. Cela prouve le côté non religieux de notre démarche, et avec un peu de chance ils m'ajouteront sur les listes des excommunications…"


Souhaitons leur à tous courage et victoire !

Edition 3, Gazette n°4 447613Satyne




Edition 3, Gazette n°4 218635blaguesgif

Citation :

Edition 3, Gazette n°4 852201puce_gazette Evénement rare qui restera secret, il y’a longtemps, les réformés et l’Eglise Aristotélicienne tentèrent de trouver un terrain d’entente, je m’en va vous narrer cette histoire :
Cromwell et Eugène V sont incognitos dans une taverne en Normandie, à débattre religion. Pour agrémenter leur discution ils débouchent une bouteille de Chouchen et se mettent à boire. Très vite, après avoir reçu les plaintes de citoyens outrés, la maréchaussée normande vient pour les arrêter :
- La consommation de Chouchen est une offense grave chez nous ! Ici on sert du calva uniquement ! Mais du bon ! Pour les boissons de sauvages : allez voir chez nos voisins de l’ouest !
Ainsi, tous deux sont condamnés sur le champ à 20 coups de fouet, car la justice a toujours été tres expéditives dans le domaine royal. Alors qu'ils se préparent à leur punition, le comte leur fait une annonce.
- C'est l'anniversaire de mon épouse aujourd'hui, et elle m'a demandé de permettre à chacun de vous d'exaucer un souhait avant d'être fouetté, je ne cherche pas à comprendre, les bonnes femmes ça à toujours des lubies étranges...
Eugène V doit passer le premier, il réfléchit pendant un moment, puis dit :
- S'il vous plaît, attachez moi le livre des Vertus dans le dos. Notre Seigneur m’aidera à surmonter cette épreuve.
Ceci est fait, mais le livre, tout épais et indigeste qu’il soit, ne résiste qu'à 10 coups de fouet. Quand la punition est terminée, Eugène V saigne abondamment et pleure de douleur. Vient alors le tour de Cromwell. Le comte se tourne vers lui et dit :
- Vous êtes homme de religion même si vous pronez la fausse foi... Ma femme semble vouloir vous accorder deux souhaits.
Crowell lui répond :
- Soyez remercié ! En reconnaissance de votre bonté, mon premier voeu sera que vous ne me donniez pas 20, mais 100 coups de fouet !
- Vous êtes un homme très brave ! Si tel est votre souhait, qu'il en soit ainsi. Et quel sera votre second souhait ? demande le Comte.
- Attachez-moi Eugène sur le dos.
Depuis ce temps là les réformés et les Aristotéliciens cessèrent toute collaboration..

Ravenlord



Edition 3, Gazette n°4 821553titres6

Edition 3, Gazette n°4 852201puce_gazette La Gazette du Joyeux Brigands recrute toujours de jeunes talents en tant que journalistes !
Rejoignez nous !

Edition 3, Gazette n°4 852201puce_gazette Si vous souhaitez passer une annonce, n'hésitez pas !
Contactez La Dévouée à la Grotte des Joyeux Brigands.

Edition 3, Gazette n°4 898529texte_fin
Revenir en haut Aller en bas
 
Edition 3, Gazette n°4
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Edition 2, Gazette n°2
» Edition 3, Gazette n°1
» Edition 3, Gazette n°2
» Edition 3, Gazette n°3
» Edition 2, Gazette n°1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Grotte des Joyeux Brigands :: La Grotte des Joyeux Brigands :: [HRP] Comment Brigander ? :: La Bibliothèque :: Les Gazettes de la Grotte-
Sauter vers: