La Guerre en Savoie

Léa enduit le dos d'un parchemin d'une bonne couche de résine de Pin Savoyard fraichement récoltée, et appose le dit parchemin dans la Grotte.

- Depuis qu'on le dit qu'il ne faut pas faire suer ni Genève, ni les Helvètes. Le Très Haut nous guide pour châtier les fats savoyards

Citation :

Nous, Laurent di Leostilla, dit Tibérias, Régent de Savoie, pour notre dernier jour de règne, faisons savoir à qui lira :

* Que deux tentatives de prise de Chambéry ont été matées par nos défenses. Les fautifs ont tous été arrêtés et sont actuellement en procès pour Haute Trahison où nous espérons que prochainement le juge annoncera leur décapitation. Parmi eux, figure un Sergent du Guêt, La Tulipe, qui avait prêté serment, la trahison en est d'autant plus importante pour lui !

* Que l'armée ennemie de Meliandulys et de ses Réformés se trouve aux portes de la ville d'Annecy. Ne pouvant considérer une telle action de la part de Genève, nous en concluons que leurs intentions sont belliqueuses. Aussi, cette ordonnance ducale vous annonce à tous, Savoyards et autres, que la guerre est déclarée entre nos deux contrées ! Le Très-Haut saura choisir son camps, cela ne fait aucun doute puisque les Réformés sont damnés depuis leur commencement !



Mort à Genève ! Mort aux Réformés ! Aux armes !

Pour la Savoie,

Tibérias, Régent de Savoie

Bob était là lui aussi, avec un enorme cocard et quelques ecchymoses ...

Bah oui dame Léa ... C'est pace que l'gros Bob, il l'a pas arrété d'leur en foute des grandes torgnolles dans la tronche à ces foutus savant-montagnards !!!

En effet, les faits d'armes du gros Bob étaient impressionants ... P'tet même assez pour que lui aussi, un jour, d'vienne un cithare du Léon d'jura ...

Bonne journée pour l’gros Bob, cela faisait deux fois aujourd’hui qu’on l’appelait «très cher» … Ce qui n’avait rien pour lui déplaire. Pour le reste, il ne capta pas grand-chose mais bon … Lui aussi était content de le revoir, l’homme au chapeau …

Accompagné d’une bonne claque dans le dos.

Bein sûr que j’sais très cher … J’en ai même Helvétié pas mal moi-même d'ces montagnards, à grands coups d'poings dans leurs tronches !


Pis un autre nostalgique ramena sa fraise, lui donnant cette fois du «cher frère », ce qui entraina imdubitablement une nouvelle claque dans le dos …

Oui mes chers ! V’nez tous vous battre au coté du gros Bob, d'tout ses amis helvètes et d’tout ces chers frères !!!


Aucun doutes … Au gros Bob, ça lui plaisait la guerre …

Lui tend son bâton ....

Tiens Dame Léa !

Lui arrache le gourdin des mains ...

Pffffffffff ... Z'allez pas r'commencer nan !

Léa le regarde partir en gromelant, très amusée.

[Le Lendemain]

Du fond de sa civière, dans la tente des médicastres, Léa envoie un pigeon assez intelligent pour afficher lui même la missive dans la Grotte:

Citation :

Les Nouvelles du Front

Nous avons été attaqués par 5 armées
l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan,
l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars.,
l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben,
l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560,
et l'armée "Nerzh ha Enor" dirigée par Bobyzz.


Pas une n'a pu accéder à Annecy aujourd'hui, toutes ont du se replier dans les fôrets environnantes.

Gloire à Déos !

Bah dis donc c'était du spectacle ça ! Se tape les cuisses.
J'ai changé de cul à suivre (ouais maintenant je mate Argantino), j'ai perdu ma poisse, et j'regarde les autres se faire poutrer : que du bonheur !

Jette un oeil au vieux Serra qui part en courant.

Manque de réflexe Papi pour se prendre des volées de bois vert...

R'déboule, son bâton en main ...

Bon ... Ras le bol d'la fondue ! Sont où ces foutus montagnards ?!!

Comme il était sans doute trop humble pour ça, Serra afficha l'article de Zara à la vue de tous.

Citation :

02-01-2011 Savoie : la duchesse a du mal à écarter les Suisses

Annecy (AAP) - Les lecteurs les plus assidus connaissent les tenants et les aboutissants du conflit qui oppose la République de Genève au duché de Savoie. Pour les autres, il leur suffit d’aller consulter les article des 17 et 21 décembre, "Guerre de Savoie : genèse du conflit" et "Guerre Genève - Savoie".

Ils s'achevaient sur la conquête d’Annecy le 19 décembre par les armées genevoises, après une semaine de combats acharnés. Celle-ci a finalement été rattachée à la Confédération dite helvétique, et mise sous la tutelle du gouvernorat militaire du capitaine Mélian du Lys, chef de l’armée républicaine genevoise, aucun Annécien ne s’étant proposé pour la cogestion de la municipalité.

Pendant ce temps, une autre armée genevoise, dirigée par Cameliane, est partie achever ce qui restait de l’armée annécienne aux ordres de la duchesse en rase campagne. A son retour, les combats firent rage aux alentours d’Annecy. Le 24 décembre, une autre armée envoyée par Chambéry fut repoussée par les forces genevoises.

Dès lors, la stratégie ducale semble avoir été d’attendre les renforts qui ne tardèrent pas. Le 29 décembre, ce n’est pas moins de cinq armées que les défenseurs confédérés ont repoussé. Parmi ces renforts au service de la duchesse, on compte des détachements bourguignons, dauphinois et comtois. Par ailleurs, des groupes importants d’Helvètes alémaniques sont venus prêter main forte aux défenseurs d’Annecy.

Du point de vue diplomatique, l’affaire semble être au point mort. La tentative de médiation de la part de la Franche Comté a tout l'air d'avoir échoué. Bien au contraire, comme on l’a vu, la noblesse doloise a envoyé une armée pour mener un assaut contre Annecy. Le chancelier de Genève, Izaac du Salève, a proposé de restituer Annecy au duché de Savoie, contre l’attribution d’un statut particulier visant à lui conférer davantage d’autonomie, afin d’assurer la sécurité de la République de Genève et la souveraineté économique (dont l’obstruction a été à l’origine du conflit, comme on l’a vu) et juridique de la ville savoyarde, en plus des préalables déjà cités (notamment la libre circulation en Savoie des honnêtes bourgeois de Genève). A cette heure, la demande a rencontré une fin de non recevoir. Les adversaires de Genève paraissent avoir fait le pari des armes, et les faits rendent ce pari risqué, leurs forces ayant battu retraite.

En plus des habituelles déclarations de l’Eglise de Rome, la République lémanique a été mise en demeure par le tout nouvel empereur de se retirer d’Annecy. S’agit-il d’une simple déclaration d’intention rendue indispensable par une toute nouvelle prise de fonction, ou une réelle menace ? Les récentes déclarations impériales font pencher vers la première solution. En effet, l’empereur ne semble pas être très au fait du statut particulier de la Confédération helvétique. En témoigne la nomination d’un représentant au sein de la chambre laïque « des parties Helvétique de l’Empire » en la personne de Faris, ne résidant pas de surcroît au sein de la Confédération, alors que le statut autonome et en dehors de la souveraineté impériale de la Suisse a été reconnu par son prédécesseur Long John Silver. L’assimilation des combattants genevois à la Réforme, de Genève à la Confédération, et la dénomination de « République Réformée de Genève » renforce cette impression, voulue ou non, de méconnaissance et de confusion.

Ses armées s'étant retirées, son appareil diplomatique restant invisible, le Conseil de Savoie paraît s’être rabattu sur la guerre asymétrique, méthode habituellement associée aux brigands et aux causes perdues. En effet, deux révoltes en lien avec ce conflit ont éclaté en cette dernière nuit de 1458. La première a propulsé Lothilde, une noble d’origine Comtoise, à la tête de la mairie d’Annecy, en en expulsant le capitaine Melian du Lys. Par ailleurs, une équipe comto-savoyarde a pris la direction de l’avoirie (c’est le nom helvétique de la mairie) de Fribourg, bien que celle-ci soit tout à fait indépendante de Genève.

Comme deviné tantôt, un conflit à long terme est engagé, et une issue ne semble toujours pas s’esquisser. A ce jour le bilan, selon les estimations, est de 75 morts et 42 blessés du côté savoyard, et 31 morts et 28 blessés du côté genevois. Les réformés affirment que c’est là la preuve que Deos et de leur côté. Les stratèges pensent plutôt que cette disparité est due au fait que les genevois étaient en position défensive lors de la bataille la plus sanglante.

Zarathoustra, pour l’AAP

Il se recula quelque peu et relu le texte une nouvelle fois. Y'avait pas à dire, ça avait de la gueule... Et ce titre! Ha ce titre!

La fauve était restée un peu en retrait, Elle avait du mal à se décoller du comptoir à vrai dire. Deux heures qu'elle s'arsoullait copieusement, vidant verres après l'autre. C'est qu'c'était pas rien d'avoir perdu l'Brisey. Non, c'était pas rien, au fond, ça faisait rudement caguer qu'il soit parti... Un bon gars malgré ses grands airs et son coté tyrannique, ouai un bon gars!

Aux premiers mots du Serra, la rousse leva pourtant le nez de sa chopine. Tiens il avait pris son air des grands jours et ça lui disait rien qui vaille, non vraiment rien qui vaille. Aux premières paroles, la rousse grimace. Bon sang, il a osé! Elle le laisse finir sa tirade, préparant déjà la riposte en terminant sa chopine. Dès que celui ci se rassoit avec un sourire satisfait, elle se lève tranquillement et d'une démarche rendue un peu chaloupée par les volutes d'alcool, elle s'avance droit sur lui en le fixant intensément.

Oh l'vieux y'a une erreur dans ta carte! D'abord c'est pas l'DcolT de la Fauve, c'est l' « Inaccessible DcolT de la Fauve ». Faut être bien précis quand il s 'agit de carte hein... Puis j'croyais qu'ca devait etre « A la difforme galette écrasée du Serra » moi.. M'enfin, bon t'fais comme tu veux hein... après tout, c'est toi qu'ça r'garde...

Elle prit ensuite le verre que le Serra allait porter à sa bouche d'un coup de main habile puis le leva assez haut pour être vue de tous.

Au Bris'! Puisse sa montagne d'orgueil et de vanité veiller sur lui où qu'il se trouve! Pour ma part, j'suis sure qu's'il est mort, il s'tape déjà la discute avec les vers venus lui bouffer les entrailles ! Salut à toi, Brisey pour avoir porté le nom des grotteux au travers de ce putain d'foutoir où tu nous as trainé! Salut à toi, sale enfoiré qui a laissé la belle « Grotteuse » aux mains d'la plus ignare des gonzesses qu'il m'ait été donné d'rencontrer. Buvons les amis à la santé du castor et à la foutue femelle qui l'remplace! Lui aura laissé un souvenir impérissable en lui r'fourguant l'bébé sans la prév'nir qu'elle pourrait plus s'en débarrasser. Buvons à la santé d'la cocue d'l'histoire! J'ai nommé...

D'un bond agile,la voilà qui monte sur la table verre levé vers le ciel. Elle pose sa main libre sur son coeur, fait une légère révérence puis d'un geste souple relève un peu le masque qui lui mange le visage. Faisant un clin d'oeil à l'assemblée, elle lance joyeusement dans un éclat de rire.

J'ai nommé... Moi!

Se tournant alors vers le vieux resté planté là, elle se laissa lourdement chuter sur ses genoux en entourant son cou de son seul bras libre et finit sa chope d'une grande et longue gorgée. Devait valoir le coup le Brisey pour que la Fauve prenne la parole, ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait fait une aussi longue tirade la rouquine!

L’était pas mort lui, l’gros Bob. Pis son palmarès commençait doucement à s’étoffer à Annecy, au fur et à mesure des combats …


Naaannnn mais c’est pas possible ça !!!

Z’ont encore pété mon gourdin !!!


Le troisième déjà, à rendre l’âme sur les dures caboches des deshelvétiseurs …