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| | [RP] Histoire d'un joyeux brigand | |
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zoko Scribe officiel
Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: [RP] Histoire d'un joyeux brigand Mer 29 Sep 2010, 22:59 | |
| Gien, septembre 1454 : Naissance d’un vagabond.Une envie le démangeait depuis pas mal de temps : se faire la male. Il en avait marre de cet orphelinat... Faut dire qu’il avait connu que ça depuis que sa mère l’avait mis au monde dans l’arrière salle d’une maison close. Au final, on lui avait toujours dit “mère et père inconnus”. C’était pas franchement compliqué de deviner que le père était de passage quand on savait les activités de sa mère. Un accident quoi, comme tant d’autres. Et il avait grandit là, à Gien, à se fritter sans cesse avec ses camarades orphelins, jusqu’au jour où il a décidé de franchir le pas. Fuir un monastère, ça n’avait rien compliqué finalement, il lui avait suffit d’attendre que la nuit tombe pour s’aventurer discrètement au dehors et escalader le mur... Rien de plus simple.
Déterminé, il ne tarda pas pour décider de quoi son avenir serait fait : il avait entendu dire qu’on pouvait se faire de l’argent facile et à la croisée des chemins, et il comptait bien tenter le coup. Il se mit aussitôt en route, en réfléchissant à la manière dont il pourrait aborder sa première victime. Il ne lui fallut pas longtemps pour s’apercevoir qu’il lui manquait quelque chose... Une arme, pas forcement une épée, un bâton ferait l’affaire pour tenir un adversaire à distance et se montrer menaçant. Il en ramassa un sur son chemin et se mit en planque à la sortie d’un village.
Alors qu’il attendait que quelqu’un pointe le bout de son nez, il taillait son bâton avec une pierre légèrement saillante. Il était loin d’en avoir fait une arme quand il entendit un type arriver. Son premier client... Il surgit de derrière son arme pour se planter devant l’homme, le regard menaçant et le bâton tendu devant lui, comme prêt à lui foncer dessus pour le rouer de coups.Vide ta bourse mon p’tit père, ou ça va être ta fête...Au fond de lui, il avait peu d’espoir de voir sa mise en scène fonctionner. Il avait beau être costaud, il ne s’était jamais battu, mis à part ces escarmouches de gamins comme on peut en voir tous les jours dans les orphelinats. Tout en restant menaçant, il s’approchait doucement de sa pauvre victime, . “Pauvre”, c’était pas vraiment le mot. Le type pissait déjà dans son froc, il était vraiment tombé sur une larve, un moins que rien, mais un moins que rien riche ! Il n’en croyait pas ses yeux, pour un premier coup, c’était une belle réussite. Il le saura ensuite en faisant les comptes, le bougre lui avait refilé près de 600 écus, et ça, sans verser une goutte de sang ! Les débuts d’une carrière prometteuse...- Spoiler:
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| | | zoko Scribe officiel
Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: [RP] Histoire d'un joyeux brigand Ven 01 Oct 2010, 23:09 | |
| Touraine, novembre 1454 : Déjà aux prises avec la justice.Pour préparer son premier coup, Zoko s’était déjà pointé à la Grotte. Discrètement, il se renseignait, sans se faire remarquer. Mais après son premier coup de maitre, il revint rapidement payer sa tournée à ceux qui l’ont aidé à se lancer. Puis il se remit en chemin. Quelques un de ses amis traînaient dans l’ouest des Royaumes, alors il partit pour le Maine, voyage ponctué de petits rackets en règle. Un confrère tenta même de le délester : grosse erreur. La vengeance du grand roux fut rapide. Il lui règla son compte sans faire de détail avant de vider ses poches. Son premier meurtre.
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Il sévit ainsi plusieurs fois, sans jamais se voir inquiété par la justice, et finit enfin par retrouver Daergon, un vieil ami. Ils se postèrent dans le Maine pour commencer, sans grand succès. La zone était peu fréquentée et ils commençaient à trouver le temps long. Du coup, ils passèrent en Touraine pour tenter leur chance. Cette fois, la piste se révèla bien plus intéressante... Un homme seul, pour les deux hommes, c’était du pain béni. Intelligent l’homme ne se débattu même pas et leur céda ses biens facilement. C’était sans doute trop facile. Car la convocation au tribunal ne se fit pas attendre.
Daergon s’en sortait plutôt bien : il s’était mis à table rapidement, accusant Zoko d’être le cerveau, celui qui l’a entrainé dans l’illégalité... Une vraie pleureuse... Et il s’en sortait seulement avec 25 écus d’amende seulement... Le rouquin se présenta donc au tribunal alors qu’il venait d’être trahit par son complice...
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Procès ayant opposé Ecks. au Duché de TouraineActe d'accusationLe sieur Ecks. comparaît ce jour 15 novembre 1454, devant cette cour pour trouble de l'ordre publique selon l'article 2.4.1 de l'Opuscule 4 du livre II, accusé de brigandage conformément à l'article 2.2.7 de l'Opuscule 2 du livre II. De par cette affaire, ayant entraîné une autre personne (son complice) jugée dernièrement, accusé d'avoir abusé de la confiance d'autrui définit par l'article 2.2.9 de l'Opuscule 2 du livre II. Le 29 octobre 1454, l'accusé à détroussé le sieur Caesar avec un complice, lui ôtant brutalement ses biens. Complice, qui, selon témoignage lors de son procès, a été entraîné par l'accusé, profitant de son incompréhension. Voici le témoignage relevé: https://2img.net/r/ihimizer/img99/2859/blasson1zy0.pngPremière plaidoirie de la défenseMonsieur le juge, je ne conteste en aucun cas les faits qui me sont attribués. Cependant, je tiens à m'exprimer quant aux circonstances dans lesquelles ceux-ci ce sont déroulés. La défense a appelé Ecks. à la barreVoici son témoignage : Je reconnais avoir agressé le sieur Caesar il y a quelques temps sur un chemin de votre duché. Cependant, j'ai été contraint d'effectuer cet acte violent par la faim qui me démangeait depuis des jours avec mon compagnon Daergon. Je tiens d'ailleurs à remercier le sieur Caesar de m'avoir ainsi sauver la vie. Je reconnais avoir eu l'idée de cette agression mais mon compagnon n'a point été forcé de me suivre, il l'a fait de son plein gré. Vous êtes le mieux placé pour le savoir votre honneur, le monde dans lequel nous vivons est un monde de brute ou chacun doit faire son possible pour survivre. Avez vous déjà été dans le besoin votre honneur ? Assez pour voir votre instinct de survie prendre le dessus sur vos principes ? Cependant, je m'excuse de la méthode que j'ai dû employer pour cela, j'espère ne plus jamais y avoir recours, mais je ne puis regretter mon geste car celui-ci m'a permis de survivre. Réquisitoire de l'accusation"deteste arriver en cours d'affaire...Surtout quand il a des tenailles au feu." Hum...Vous exprimer?Vous venez de le faire. Madame la Juge, il est detestable que les malandrins cherchent à se justifier...Quand ils sont capturés. Je reprend cette affaire entamé par nos predécesseurs ..Articles 2.4.1 et 2.2.2,Opuscules 4 et 2 du livre 2 du Coutumier.. Point de pitié pour ceux qui rendent les routes incertaines. 200 écus et 3 jours de cachots sont demandés. Dernière plaidoirie de la défenseMadame la juge, monsieur le procureur... Je trouve que la peine requise est démesurée... J’ai plaidé coupable en ce qui concerne mon forfait, qui soit dit en passant est un vol de 9 écus et 8 miches de pain, et en aucun cas un larcin de grande envergure. Je n’en suis aucunement fier, mais il s'agissait de la seule solution a mes yeux a ce moment la, je ne suis qu un homme... Mon compère a d’ailleurs été jugé pour cela et a payé sa dette envers Caesar ainsi qu’une amende de 25 écus. Rien de comparable avec la requête de Monsieur le procureur à mon égard ! Je n’ai aucunement été capturé, Je me suis présenté à vous de mon plein gré, à votre demande, alors que j’aurais pu fuir mes responsabilités ainsi que votre jugement. Je n’ai pas essayé de minimiser mes actes, j'accepte d’être jugé pour cela, et d’en subir les conséquences... Je ne peux pas faire plus preuve de bonne volonté, mon acte n’est pas réversible, et je ne peux rien faire de plus que me soumettre a votre jugement pour payer ma dette. Cependant il semble que vous vouliez m’accabler sous prétexte que rare sont ceux qui commettent des méfaits et les assument...Le sieur Caesar a subit un affront, il le voit lavé par notre jugement. Devez vous en plus me mettre a genoux pour le seul plaisir de sa vengeance, ou pour satisfaire le pouvoir de monsieur le procureur ? Pensez vous tenir là un moyen de remettre les gens dans le droit chemin ou au contraire de leur faire croire un peu plus en la dureté de ce monde. Je n’ai pas grand chose à ajouter, Je pense que vous saurez adapter votre sentence, que vous êtes une personne dont le discernement est la première des qualités. Et je sais que vous rendrez votre verdict avec toute l’objectivité et l impartialité qui sont celles de votre fonction. J’espère avoir réussi a atténuer votre envie de sévir, je n’ai aucunement envie de garder en mémoire cet acte, qu'il m’a déjà coûté de faire, comme une rancoeur contre une justice inquisitrice que vous représenteriez. Je vous remercie de m avoir entendu. La défense a appelé Ecks. à la barreVoici son témoignage : Je n'ai rien à ajouter votre honneur. L'accusation a appelé Caesar à la barreVoici son témoignage : Bonjour, Je ne vois pas trop se que je peux dire de plus qu'as mon premier procès. C'est à peux près pareil. Ecks. était accusé de trouble à l'ordre public. Le jugement a été rendu Enoncé du verdictLe prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public. Accusez, levez-vous ! Moi Alexaria de Cassel-de Beauffremont, juge de Touraine , reconnaît l’accusé coupable de brigandage en vertu de l’article 2.7.7 du coutumier de Touraine. Messire Ecks., vous dites avoir été contraint par la faim. Avez-vous pour cela essayer au moins de trouver un honnête travail pour avoir de quoi manger? Non... Vous avez préféré choisir la solution de facilité et vous en prendre à un honnête citoyen travailleur. Si comme vous le dites, nous vivons dans un monde de brutes, il ne faut en donner la cause qu'à des personnes telles que vous, qui usent de la violence. Vous parlez de votre complice. Oui, il s'est excusé et a dédommagé le sieur Caesar. Mais je ne vois nul part un quelconque geste envers votre victime. Reconnaître vos actes et vous présenter de plein grès en cette salle est déjà un pas. Mais cela ne me suffit pas. Sachez que je ne tolère point les actes de violence en ce Duché, et que ceux qui en font usage en payent les conséquences. Ainsi, je vous condamne donc à une amende de 75 écus à perception immédiate et à 2 jours de travail à l'Eglise de Vendôme. Une récidive entraînera la peine de mort, tenez-le vous pour dit. Fait à Tours le 20 novembre 1454 Amende payée au JAP Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu. Le verdict était tombé : 75 écus, à payer à la juge d’application des peines, et deux jours de travail à l’église. Pas vraiment sa tasse de thé... | |
| | | zoko Scribe officiel
Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: [RP] Histoire d'un joyeux brigand Ven 08 Oct 2010, 18:16 | |
| Plutôt fêtard et couche tard, le brigand avait du mal à émerger le matin... Surtout la veille de ce foutu verdict, la cuite de la veille était douloureuse. Résultat, pas moyen de trouver du boulot dans cette foutue ville, alors qu'il crevait la dalle comme jamais. Alors il s'était présenté à l'Eglise, des fois qu'ils aient du boulot pour lui. C'était toujours mieux que rien. Et quand le verdict est tombé, malgré son mécontentement, une pointe de malice perçait dans ses yeux.
Il avait évité la prison, et comptait bien éviter de passer plus de temps dans cette église. Alors il alla se présenter à la juge d'application des peines, surtout pas au juge du procès, et encore moins au procureur. Parfois, il vaut mieux s'adresser aux Saints qu'au bon dieu, surtout quand il s'agit d'une jolie brune.
S'cusez moi, m'zelle, enfin M'dame la juge, juste un renseignement. Dites moi, j'viens de travailer à l'Eglise là, z'avez qu'à demander au curé. Ca compte bien pour ma peine hein ? J'suis libre donc ?
Surtout éviter de rentrer dans les détails, valait mieux que son discours soit un peu flou, et avec un peu de chance et son plus beau sourire, ça passerait...
Bien entendu... Blablabla et blablabla
Le début de sa réponse lui avait suffit, le reste, il l'avait entendu sans l'écouter, les yeux plongés dans son décolleté, puis il avait filé sans demander son reste. Et le lendemain matin, il quittait la ville tranquillement. Il venait de franchir les murailles qu'il se faisait déjà arrêté de nouveau, par un groupe qu'il venait de croiser. Il reconnut facilement celui qui l'arrêtait : le procureur, Cuculus, lui-même. Et le voilà de nouveau appelé devant la justice, pour non repect de la décision de justice de... la veille. Il savait qu'il était en tord, il avait tenté sa chance, il avait perdu. De toute évidence, cette fois, le juge serait encore moins clément.
Il n'avait qu'une seule lueur d'espoir, cette juge d'application des peines, auprès de laquelle il s'était couvert, par précaution... Si jamais elle était honnête, peut-être qu'il s'en tirerait pas si mal, alors il l'appela à témoigner en sa faveur. Risqué, certes, mais il fallait tenter le coup. Elle s'y présenta, et ne se contenta pas de blanchir simplement le brigand. Non. Elle proposait même de purger sa peine à sa place. Il n'en demandait pas tant le grand roux ! Il lui avait peut-être tappé dans l'oeil finalement... Mais à ce moment là, il aurait sans doute préféré une petite gâterie de sa part, quitte à travailler à l'Eglise...
Le verdict fut rendu, acquitté le Zoko, et la JAP qui prenait tout... Pour achever son triomphe dans ce tribunal, il sortit en s'adressant au procureur.
Estimez-vous heureux que j'vous attaque pas en justice à votre tour M'sieur le procureur, pour diffamation et pour avoir retardé mon départ et par la même occasion mes affaires urgentes !
Car affaires urgentes il y avait. L'Espagne était découverte, et il avait rendez-vous à Carcassonne pour un coup fumant. | |
| | | zoko Scribe officiel
Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: [RP] Histoire d'un joyeux brigand Mar 22 Fév 2011, 14:36 | |
| Carcassonne, décembre 1454 : premier pillage
Devenu un peu trop connu en Touraine, le roux cherchait un nouveau terrain de chasse. L'Espagne venait d'être découverte, et de nouvelles routes apparaissaient, belle aubaine pour Zoko et sa petite bande informelle. Ils en prirent le chemin, s'y établirent quelque temps et finirent par repasser les montagnes pour revenir en Languedoc. Tous finirent par se retrouver à Carcassonne. La cité aux remparts serait leur cible. Pour renforcer son équipe, il recruta quelques comparses à la grotte. La chose n'était pas sans risque et il le savait bien. La grotte drainait plus de taupes que de brigands, c'est bien connu. Qu'importe, il prit le risque, et les effectifs atteignirent rapidement la quinzaine.
Pendant que le reste de l'équipe se dirigeait vers Carcassonne, Zoko prenait ses marques en ville. Passant pour un voyageur ayant parcouru le royaume, il gagna facilement la confiance des locaux. Et pour aller à la pêche aux infos, il alla même plus loin, commençant à draguer le lieutenant de police, jolie blonde pleine de vie, ce qui ne gâchait rien à l'affaire. S'il pouvait se vider les bourses en prenant celles de la mairie, pourquoi se gêner ? Petit à petit, les choses se précisaient et toute la bande s'apprêtait bientôt à prendre la mairie. Ce n'était plus qu'une question de jours. La date fut fixée au 7 janvier 1455. Tout le monde était sur les dents. Pour la plupart d'entre eux, comme pour le roux, ce serait leur première mairie.
Le jour J arriva enfin. Au petit matin, Zoko tardait à se lever. Il venait de passer une nuit mouvementée en compagnie de celle qui était finalement devenue sa blonde. Belle ironie quand on sait ce qu'il s'apprêtait à faire. Mais lorsque le jour se leva, ce n’étaient pas de douces caresses qui vinrent réveiller le roux : plusieurs soldats firent irruption dans la chambre et le tirèrent violemment du lit. Plaqué au sol, le roux se vit ligoté et embarqué sans avoir eu le temps de se défendre. Le réveil fut rude, mais il finit par comprendre que l'OST local avait eu vent de ses petits projets. Pourtant, le coup n'avait pas encore eu lieu et ces gens n'avaient rien contre lui. Pour la première fois de sa jeune carrière, le brigand se retrouvait au trou, prenant la chose avec philosophie, sûr de lui : il n'avait rien fait, il serait vite relâché.
Mais lorsqu'il fut amené dans les geôles, il constata que celles-ci étaient déjà bien remplies. Les cellules voisines renfermaient ses amis les plus proches ainsi que des inconnus, qui tous clamaient être innocents.
Drôle de mascarade... se dit le roux.
Malgré les représailles des geôliers, les langues se délièrent, et très vite, les choses se précisèrent.
Tsss ! Tsss ! à voix basse, Zoko interpella le prisonnier de la cellule voisine. C'est quoi ce cirque ?
La voix qui lui répondit était tremblante, paniquée.
Ils disent qu'on a voulu attaquer la mairie et qu'ils vont nous juger pour ça, mais j'ai rien fait moi ! J'viens d'arriver en ville, j'y suis pour rien !!
Le maton guettait et vint frapper les doigts du prisonnier un peu trop bavard à son goût. Petit à petit Zoko reconstituait le puzzle. L'OST avait arrêté les étrangers en ville, dont une bonne partie d'innocents, de manière préventive, histoire d'éviter toute révolte. Quelqu'un l'avait balancé, ça ne faisait aucun doute, mais il n'y avait aucune preuve. Il faudrait jouer la dessus lors du procès.
L'heure du procès arrivait, et le brigand préparait la chose consciencieusement. Pour l'occasion, il avait fait appel à un avocat et s'entretint avec lui avant la tenue de la séance. Le bâtonnier lui exposa alors la situation. La partie s'annonçait finalement bien plus difficile que prévue, car l'accusation disposait d'une preuve de taille, et ça, le roux ne l'avait pas prévu. Le dernier pigeon qu'il avait envoyé avant l'assaut, rien que ça ! La rage bouillonne en lui, pour sûr, celui qui avait bavé allait passer un sale quart d'heure, mais la vengeance est un plat qui se mange froid, nous verrons cela plus tard. C'est avec ces éléments et les conseils de son avocat que Zoko fit son entrée dans la salle d'audience, pas franchement à l’aise. Si l’accusation disposait de preuve contre lui, ils n’avaient rien contre ses complices. C’était déjà ça.
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| | | zoko Scribe officiel
Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: [RP] Histoire d'un joyeux brigand Jeu 24 Fév 2011, 16:45 | |
| Procès opposant 2007-01-06, Ecks. au Comté du LanguedocEcks. est accusé de escroquerie - Spoiler:
Nous, Djahen, Procureur du Languedoc intentons en procès préventif le Sieur Ecks. pour Tentative de pillage. En effet, aidé de compères aux sinistres desseins, ils avaient prévu d’attaquer la Mairie de Carcassonne en vue de la dépouiller de ses richesses. Grâce aux Services Secrets du Languedoc, l’affaire a pu parvenir à la Justice avant que ne soit commis le méfait.
Pour les preuves, nous appellerons à la Barre le Sieur Legueux, Prévôt du Languedoc.
Nous informons l’accusé qu’il peut faire appel au barreau du Languedoc pour assurer sa défense. Celui-ci ne demande aucune rémunération et est dirigée par le Bâtonnier Arganossius.
- Première plaidoirie de la défense
- Spoiler:
Monsieur le juge, monsieur le procureur,
je sais pour quels motifs vous m'avez convoqué ici et je ne conteste nullement les faits.
Je tiens à vous exprimer mes plus sincères regrets concernant cette affaire. J'ai été aveuglé par l'appat d'un gain rapide et facile.
A vrai dire, votre mise en accusation m'a ouvert les yeux quant à l'absurdité de mon projet et je peux vous assurer que je n'ai nullement l'intention de poursuivre ce type d'actions. Cette affaire n'est restée qu'au stade de projet et ne sera jamais concrétisée.
Suite à vos recommandations, j'ai fait appel à Maitre Arganossius qui assurera ma défense.
- La défense a appelé Arganossius à la barre
- Spoiler:
Voici son témoignage : * Arganossius entra dans la Salle de Justice, une pile de dossiers sous le bras. Ayant écouté la déposition de son client, et satisfait de la manière dont il avait parlé au Juge, il lui fit un hochement de tête quasi imperceptible alors qu'il reprenait sa place. Il se leva et, marqué par la fatigue, s'avanca à la barre. Il salua le Juge respectueusement, puis s'inclina en direction de Djahen. *
- Votre Hod'eur, Bessire le Brocureur,
* Arganossius, premier Bâtonnier du Barreau, était embêté. Fort peu de temps pour peaufiner son dossier, et voilà qu'en prime, il avait attrapé un refroidissement qui, il l'espérait, ne le rendrait pas incohérent. Il pesta intérieurement. Sa première plaidoirie en cette Salle, et il se retrouvait affublé d'un défaut de prononciation dû au bouchage intempestif des ses fosses nasales, défaut qui, il l'espérait aussi, ne le couvrirait pas de ridicule... *
- Tout d'abord, je vous brie de bien vouloir b'excuser. Je be suis emrhubé alors que je rendais visite à ba fabille bour les fêtes de fin d'adées...
Bon client, Bessire Ecks, a décidé de blaider coupable de la faute que vous lui rebrochez "à titre bréventif".
* Il prononca ces mots de manière à ce que l'on sentit bien qu'il les mettait en évidence. *
Bien que je de voie aucude breuve brobande de l'accusation que vous bordez, ces aveux sbontadés de doivent bas duire à bon client. Au contraire, j'esbère que vous brendrez en comde les regrets qu'il expribe. Bais j'en reviens à bon sujet. Où sont les breuves que l'on beut s'attendre à se voir brésenter, lorsqu'on est accusé d'un béfait ? Ces breuves viendraient-elles bar abrès, blus tard dans le brocès ? Est-ce une badière de faire accebdable ?
Vedons-en enfin à la légidibidé de cette action en Justice.
Le Livre IV de dotre Coutubier comBorte quelques articles sur lesquels, il be semble, il est décessaire de s'abesandir. Le point prebier de l'article 3 nous dit que "Est jugée d'abrès le brésent code ou selon l'art. 1 toute bersonne qui a cobis un cribe ou un délit abrès l'entrée en vigueur de ce code." Le cribe ou le délit d'a pas été consobé, tel un bariage balheureux... Dès lors, bourquoi boursuivre ?
De cela, on be rétorquera sans doute que l'article 7, traitant de la resbonsabilité, autorise la boursuite sur base de la seule intention de cobettre un délit. Je rebrendrai les boints un bar un. Veuillez m'excuser, cela sera long, bais est décessaire, je crois.
* Arganossius prend un livre et l'ouvre à une page annotée. Il commence sa lecture. *
Boint 1. "Est seul bénalement resbonsable toute bersonne qui cobet intentionnellebent un cribe ou un délit, ainsi que, toute bersonne qui, cobettant un cribe ou un délit, agit sans se rendre compte ou sans tenir compte des conséquences de son acte." Ce boint précise la nécessité que l'acte soit cobis. Or, dans dotre cas, je le rébète, dous d'avons pas eu de béfait accombli.
Boint 2 "Le juge beut attéduer librebent la beine voire exembter de beine toute personne qui, de son propre bouvement, a embêché ou contribué à embêcher qu'une activité coubable de se broduise." Ce boint n'est pas ablicable en notre cas.
Boint 3 "Toute bersonne qui a intentionnellebent ..."
* Arganossius s'interrompt, se détourne, éternue et se retourne vers le Juge *
Bardon, donc au boint 3, "Toute bersonne qui a intentionnellebent décidé autrui à cobettre un cribe ou un délit encourra, si l'infraction est cobise, la beine applicable à l'auteur de cette infraction." Encore une fois, dous avons la décéssité de voir l'infraction cobise.
Boint 4 "Toute bersonne qui a tenté de décider une bersonne à cobettre un cribe ou un délit encourt la beine brévue bour la tentative de cette infraction."" Ce boint n'est pas ablicable non blus. Où est la bersonne que mon client a tenté de décider à cobettre un cribe ou un délit ? Je n'en vois dulle drace dans l'agte d'agusation ! Et l'accusation barle d'une escroquerie, don boint d'une tentative. Les terbes auraient-ils été bal utilisés, bal combris ?
Le dernier boint étant reladif à la légitibe défense, je vous épargnerai bon babillage enrhubé...
En conclusion, Vodre Hodeur, Bessire le Brocureur, j'en appelle à vodre combréhension.
* Arganossius se tourne vers Djahen* Il be semble, Bessire le Brocureur, que je vous ai exbosé les brinciballes raisons qui vous feront blaider la relaxe.
* Se tournant à nouveau vers le Juge* Buisse ces élébents vous incliner à benser cobe boi, à savoir que sans délit ou cribe, il ne beut y avoir de condabnation, si ce n'est beut-être à l'exbression de regrets qui ont déjà été expribés et qui be semblent sincères...
Je vous rebercie de b'avoir accordé la barole et vous prie, Votre Hodeur, Bessire le Brocureur, de bien vouloir encore b'excuser pour ba façon de barler qui n'est bas, je le recodais, aisée à suivre.
* Arganossius se rassied, attendant que le Procureur Djahen fasse son réquisitoire... *
- Réquisitoire de l'accusation
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L’accusé malgré son repentir, se doit d’admettre certaines choses mise a jours lors du procès de son « collègue » le Sieur Arthur. Notamment l’existence d’une organisation, auquel il appartient puisqu’il à avoué avoir eu l’intention d’attaquer la mairie, et que ladite organisation ne le cache pas. Je répéterais donc ce que j’ai dit dans l’autre procès. Article XXXIII : Organisation de Banditisme(1) Toute personne qui a participé à une organisation qui tient sa structure et son effectif secret et qui poursuit le but de commettre des actes criminels ou de se procurer des revenus par des moyens criminels, celui qui a soutenu une telle organisation dans son action illicite, est passible de l'emprisonnement. Ladite organisation, a tenté de faire pression sur la Justice en portant des menaces sur la personne du Procureur et en menaçant l’intégrité du Languedoc par la menace d’attaque d’une ville. https://2img.net/r/ihimizer/img228/3914/menace1on1.pnghttps://2img.net/r/ihimizer/img150/834/menace2nj5.pngArticle XLI : Menaces(1) Toute personne qui, dans le dessein de nuire à autrui et de lui causer du tord, le menace directement de lui porter atteinte par n’importe quel moyen est passible de l’emprisonnement et/ou de l’amende. (2) Toute personne qui, menace un Languedocien de nuire à l’ensemble des habitant, d’un de ses villes ou du comté, sera passible de l’emprisonnement et/ou de l’amende. N’ayant sous le couvert de l’anonymat aucune donnée sur ce groupe, et n’en ayant qu’un seul membre sous la main, il est donc normal qu’il paye pour le groupe auquel il appartient. Ledit groupe a diffusé des lettres qui sont disponibles en consultation pour le Barreau ici : http://img363.imageshack.us/my.php?image=lettre2yz0.jpghttp://img209.imageshack.us/my.php?image=lettre3ts4.jpgArticle VII : De la responsabilité(4) Toute personne qui a tenté de décider une personne à commettre un crime ou un délit encoure la peine prévue pour la tentative de cette infraction. Pour le Pillage : Article XXVI : Pillage(1) Toute personne qui, sans droit, a utilisé à son profit des valeurs patrimoniales du comté tombées en son pouvoir est passible de l'emprisonnement et/ou de l'amende. Pour la révolte : Article XLVI : Haute trahison• Toute personne qui a commis un acte tendant à renverser par la violence les autorités politiques comtales ou municipales, ou à détacher une partie une partie du territoire languedocien, est passible de la réclusion ou de l'emprisonnement, et/ou de l’amende ou de la peine de mort. Cependant, au vu de son repentir, nous allons nous montrer plus clément que pour l’autre accusé. C’est pourquoi, nous, Djahen, Procureur du Languedoc demandons une peine à son encontre de 2 jours de prison, durant lesquels il pourra méditer sur la portée de ses intentions et prier afin d’obtenir le pardon de notre Sauveur, ainsi qu’une amende de 20 écus.
- Dernière plaidoirie de la défense
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* Arganossius se campe fermement sur ses jambes. Un oeil volant ponctuellement sur ses notes, il reprend les points soulevés par l'accusation. *Première accusation, selon l'article XXXIII : Organisation de Banditisme.* Arga prend un ton désolé. De ceux que les parents utilisent lorsqu'ils sermonnent, doucement, leur enfant qui a fait une petite bêtise...*Messire le Procureur, de grâce !! Vous apportez des preuves qui n'en sont point !! Une organisation menace le Languedoc ? Vous menace, vous, en tant du procureur ? Soit, mais, je vous en prie, apportez-moi la preuve que mon client fait partie de cette organisation. Montrez-moi noir sur blanc que mon client est affilié à cette organisation. Où est-ce précisé, où est-ce démontré ?
Certes, il est dit par cette organisation que vous avez engagé des poursuites envers l'un de ses membres. Qui me dit qu'il s'agit de Messire Ecks ? Qui me dit qu'il s'agit de Messire Arthur ? Enfin, soyez honnête, rien ne prouve que l'une ou l'autre de ces personnes fasse partie de la dite organisation. Il y a un doute raisonnable, ce me semble. D'autres personnes ont été interpellées par vos services, non ? Qui me dit que l'Organisation ne vise pas à défendre l'une de ces personnes (inutilement, certes, vu la position du Comte) ?
Pour moi, dès lors, votre accusation "d'Organisation de Banditisme" ne tient pas la route. Il est d'ailleurs étrange de constater que vous n'avez point fait mention de cette accusation précise lors de la rédaction de votre acte d'accusation. Je me demande s'il n'y aurait point là quelque vice de procédure, puisqu'aussi bien, vous n'avez pas donné à la défense toutes la mesure de l'attaque que vous alliez lui porter !* Arga se dirige vers son bureau, et boit rapidement un peu d'eau. *Deuxième accusation, reprise de l'Article XLI : Menaces.
Qui menace qui ? Une Organisation obscure, dont on a de preuve de l'existence qu'un courrier pouvant avoir été envoyé par n'importe qui. Cette Organisation menace le Languedoc ? Et alors ? N'avez-vous point de services de police ? Cherchez donc les vrais coupables !
"il est donc normal qu’il paye pour le groupe auquel il appartient" dites-vous ? Ne serait-il pas du ressort de la Justice de trouver la tête pensante de cette organisation et de mettre fin à ses activités, plutôt que de faire subir à une personne, dont aucune preuve n'a été apportée sur son appartenance à la dite organisation, de faire subir donc à cette personne le rôle oh combien facile de bouc émissaire ? * Arga secoue la tête de gauche à droite... Il appuie son discours par une accentuation volontaire de certains termes, levant le doigt vers le ciel, ou pointant du doigt l'une ou l'autre personne.*Venons-en aux lettres, que vous arborez comme la preuve ultime de la culpabilité de mes clients. Je suis étonné qu'elles ne concernent point mon client, Messire Ecks. Je ne vois nulle trace de son nom en quelqu'endroit de ces lettres. Ou alors, ce nom apparaitrait-il de manière subliminale ? Veuillez en ce cas m'excuser de ne point l'avoir trouvé, je suis hermétique aux suggestions hypnotiques !
J'en arrive à présent à l'utilisation que vous faites de l'article VII : De la responsabilité. Ah ! L'article traitant de la responsabilité. Sempiternel refrain permettant soi-disant de mettre en prison quelqu'un qui parlerait d'un projet illégal avec un autre. Cet article dit qu'une personne doit avoir tenté une autre de commettre un acte répréhensible. Pour pouvoir mettre cet article sur le dos de mon client, il faudrait que Messire Ecks ait tenté une autre personne de commettre cet acte répréhensible. Où diable se trouve la preuve ? Nulle trace d'icelle dans votre réquisitoire !
Accusation principale, selon l'Article XXVI : Pillage Bel article, que je vous relis à mon tour "Toute personne qui, sans droit, a utilisé à son profit des valeurs patrimoniales du comté tombées en son pouvoir est passible de l'emprisonnement et/ou de l'amende" De quel pillage parle-t-on ? Où sont les marchandises (ou les emballages d'icelles, ou n'importe quelle preuve probante) que mon client a vu 'tomber en son pouvoir' ? Où est le profit que mon client en aurait retiré ? Du néant, du vide, de l'absence. C'est tout ce qu'il reste dans ce dossier.
Ne parlons pas de la Haute trahison, qui, selon l'article XLVI, serait d'application. Allons, Messire le Procureur... Nous venons d'une accusation pour un fait d'escroquerie à une haute trahison !!! Mais où allons-nous ? Va-t-on finir par risquer la mort pour avoir vendu un fruit 5 deniers au dessus du prix maximal autorisé ?* Arga se tourne alors vers le Juge *Votre Honneur, je conclurai ma plaidoirie par ceci : Nulle preuve impliquant mon client n'a pu être présentée par l'accusation. Ni en ce qui concerne une quelconque tentative de pillage, ni en ce qui concerne une haute trahison ou une quelconque autre menace. Le seul élément dont l'accusation dispose, c'est l'aveu de mon client qui reconnait avoir eu un moment d'égarement, pendant lequel il aurait pu envisager de commettre l'acte dont on l'accuse. Mais pas d'aveu d'avoir réalisé cette action, ni d'avoir tenté quelqu'un d'autre à la commettre.* Arga reprend son souffle, puis continue... un ton plus bas. *J'ai moi-même souvent voulu étrangler, jusqu'à ce que mort s'ensuive, certaines personnes de mes connaissances. Mais jamais je ne suis passé à l'acte. Devrais-je être soumis à la peine de mort par l'aveu que je fais maintenant ? Si vous condamnez mon client, Votre Honneur, vous seriez dans l'obligation de me poursuivre pour tentative d'homicide. Les seuls éléments déposés par l'accusation sont des monceaux de vents et de parades de gallinacées. Rien d'autre.
Aussi, je vous prie, Votre Honneur, de bien vouloir prononcer la relaxe pure et simple de mon client, éventuellement assortie d'une demande insistante de confession auprès des autorités écclésiastiques, afin que son âme puisse être lavée de ces pensées impures. * Ayant terminé, Arga demande à son client s'il a quelque chose à ajouter, et, devant la réponse négative de celui-ci, retourne s'asseoir à sa place. *Voici les différents éléments de l'enquête rendus plus ou moins publics par la prévoté : http://chateau-montpellier.discutforum.com/La-police-comtale-c7/Salle-des-plaintes-f43/Demande-de-mise-en-accusation-preventive-t3489.htmOn peut y voir la preuve contre moi, mais ils ne l'ont pas présenté au procès, sachant qu'on l'aurait prétendu fausse assez facilement. Vanyë I Chia poursuit l’audience de “l’affaire Carcassonne”.
“Accusé, levez-vous ! Nous allons vous donner lecture du jugement concernant votre affaire.
Attendu que le sieur Ecks. a été déféré devant Nous pour y être jugé pour des faits de haute trahison, de menaces et de participation à une organisation criminelle, pour avoir tenter de prendre la mairie de Carcassonne en compagnie d’autres personnes afin de la piller.
Attendu que l’accusé a réalisé des aveux en pleine salle d’audience, reconnaissant le bien-fondé de l’accusation portée par le ministère public à son encontre ; qu’il n’a pas été démontré que l’accusé ait été contraint de faire ces aveux ; qu’il les a donc faits en pleine possession de ses moyens et de manière très claire ; qu’il ne peut subsister aucun doute sur les intentions coupables de l’accusé.
Attendu que l’existence de plusieurs courriers, émanant de différentes personnes et envoyées à diverses autres pour les inciter à se révolter contre la mairie de Carcassonne, montrent de manière évidente que plusieurs individus étaient impliqués dans cette affaire, dont au moins le sieur Arthur, condamné par Nous pour les mêmes faits ; que Ecks a reconnu vouloir participer à la prise de Carcassonne; qu’il n’apparaît pas probable qu’il ait pu de sa propre initiative, à la même période que Arthur, décider de s’emparer seul de la ville ; qu’il existait donc un plan concerté.
Attendu que ce n’est que par l’ouverture des procès que l’affaire n’a pu aller plus loin ; qu’il n’y a pas eu désistement purement volontaire et libre de la part de sieur Ecks., qui n’a pu aller au bout de son plan qu’en raison de la réaction des autorités judiciaires et de la pression qu’il a dû alors subir ; que la tentative est donc bien matérialisée par un commencement d’exécution et une absence de désistement volontaire et libre.
Attendu que le procureur soulève également une accusation pour pillage ; qu’en l’espèce, l’accusation doit être rejetée comme infondée, le sieur Ecks. n’ayant pas pillé la mairie de Carcassonne ; que s’il a avoué en avoir eu l’intention, aucun commencement d’exécution n’a été constaté.
Attendu que le procureur soulève enfin une accusation pour menaces à l’encontre de sa personne et du comté ; que s’il est indéniable que les courriers présentés par le ministère public recèlent un caractère menaçant, il est impossible d’en déterminer l’auteur ; qu’ils émanent d’une entité se faisant appeler “l’organisation”, dont les membres n’ont pas été identifiés ; qu’il est même impossible de prouver que le sieur Ecks. en fasse partie et que ce soit elle qui ait projeté l’attaque de Carcassonne ; qu’il est en effet possible qu’une obscure organisation ait pu profiter de cet événement pour sortir de l’ombre et accéder à la reconnaissance.
Attendu que l’avocat de la défense soulève un point de droit, constatant que le fondement de l’accusation est escroquerie, et non trahison ; que cependant, les textes et fondements juridiques visés par le Procureur correspondent bien au réquisitoire introductif ; que l’accusé n’a donc pas été lésé par cette erreur, qui ne peut être considérée que matérielle et non substantielle ; que prononcer une nullité de procédure pour cette erreur ne ferait que retarder le prononcé d’un jugement dans cette affaire en contraignant le ministère public à ouvrir une nouvelle instance ; qu’il n’en demeurerait pas moins que les aveux faits par Ecks seraient toujours valables, car faits devant Nous et non conditionnés par l’erreur matérielle.
Attendu qu'il y a lieu de tenir compte du repentir de l'accusé et de la spontanéité de ses aveux ;
Par conséquent,
Déclarons Ecks. coupable des faits de haute trahison matérialisée par sa participation à une organisation criminelle au sens de l’article XXXIII du coutumier languedocien, livre pénal, dont le but manifeste était la prise et le pillage de Carcassonne ;
Le relaxons des faits de pillage ou tentative de pillage et menaces à l’encontre aux sens des articles XXVI et XLI du coutumier languedocien, livre pénal ;
Le condamnons à une peine de 1 jour de prison et de 30 écus d’amende ;
Disons que le présent jugement sera affiché en halle publiquement ;
Informons les parties qu’elles ont la possibilité de former appel du présent jugement auprès de la cour d’appel du Royaume.
Ainsi en a été jugé par la Cour pénale du Languedoc, en la personne de Messire Vanyë I Chia, juge du Languedoc, le 20 janvier de l’An 1455.
L’audience est levée”.
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